Tarte aux fruits – Galettes salées

Tarte aux fruits

Pour 8 à 10 personnes 

 

Ingrédients pour le sablé breton :

3 jaunes d’œufs 

120 g sucre en poudre

120 g de beurre salé 

210 g de farine

1 sachet de levure

1 sachet de sucre vanillé 

 

Préparation du sablé breton :

Écraser le beurre en pommade, 

Battre les jaunes avec le sucre, 

Y incorporer le beurre, puis la farine mélangée à la levure,

Former une boule et laisser reposer au réfrigérateur pendant 1 heure,

Étaler la pâte et mettre au four à 170 degrés pendant 15 à 20 minutes.

Ingrédients pour la crème pâtissière à la vanille 

500 ml de lait tempéré 

20 g de beurre 

6 jaunes d’œufs 

20 g de farine 

30 g de maïzena 

100 g de sucre

2 gousses de vanille fendues 

Préparation de la crème pâtissière :

Chauffer le lait avec la vanille jusqu’à ébullition,

Fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse, 

Y ajouter progressivement la maïzena et la farine, 

Verser la moitié du lait, mélanger délicatement puis de façon plus énergétique. 

Reverser la crème dans la casserole de lait et remettre à feu doux en mélangeant sans cesse jusqu’à épaississement de la crème. 

Laisser refroidir et l’étaler sur le sablé.

Décorer à sa guise avec des fruits de saison. 

 

Galettes salées

Ingrédients  pour 12 galettes :

250 g de farine de blé noir

2 œufs 

Gros sel 

1/2 litre d’eau 

Bien mélanger le tout au batteur et laisser reposer pendant 2 heures,

Faire cuire dans une galetière et y mettre les ingrédients de votre choix :

– Coquilles st Jacques dans sa fondue de poireaux 

– Jambon œuf fromage 

– Andouille à la moutarde 

– Lardons champignons 

– Feta, tomates, poivrons 

– Chèvre miel …..

Surtout mettre une bonne noix de beurre salé !!!

 

Le chef de famille – La femme – Saint Joseph

Le chef de famille

            Le chef doit être un exemple vivant de charité et de justice, de prévoyance et de loyauté. Il lui appartient de pressentir les difficultés qui s’avancent, les problèmes qu’il faudra résoudre, de consulter et de trancher à temps, en informant de la décision, et autant que possible, de ses motifs. Lorsque celui qui exerce l’autorité est aux écoutes des besoins de ceux qui l’entourent, qu’il sait avec douceur leur donner place et rang, c’est presque spontanément que la paix se développe dans la communauté, car la prudence ordonnée à la charité y règne comme une évidence. Cela devient occasion d’entente, ou plutôt de communion entre les membres d’un corps qui sont vitalement unis à la tête de ce corps.

Gustave Thibon

 

La femme

            « La femme, amie des silences de sa maison, donne au monde une leçon d’ordre. Elle se tient à la place qui est sienne. Elle proclame aussi fortement qu’il est humainement possible la réussite expérimentée depuis des milliers d’années et qui ne s’inscrit pas seulement dans l’ordre d’une époque, mais dans celui d’une nature. Comme une pierre anonyme dans un édifice, s’appuyant sur ce qui est en bas, elle soutient ce qui est en haut. Elle légitime et unit l’un et l’autre de tout son être. Elle est, pour l’édifice, totale bénédiction. Son action muette figure la paix de l’efficience, la splendeur du service intégral. »

Marie-Paule Vinay, Académie française

 

Saint Joseph, modèle des chefs de famille 

           Si les chefs de famille doivent, comme tels, exiger la respectueuse obéissance et désirer l’amour de leurs enfants, qu’ils sachent être dignes de ce qu’ils souhaitent, en restant intimement unis eux-mêmes, comme saint Joseph, au Père qui est dans les cieux.

Qu’avec saint Joseph, ils apprennent à connaître par la prière filiale, les bons plaisirs divins sur ceux dont ils ont la charge. Qu’ils sachent aussi écouter les réponses du Père et sans attendre de révélations, qu’ils se déterminent à agir d’après les circonstances et les personnes au mieux de la volonté divine.

O saint Joseph, donnez-nous la force de vous imiter, chacun à notre place providentielle.

Chef énergique de la Sainte Famille, priez pour qu’avec vous, tous les chefs, tous les supérieurs, les plus élevés comme les plus humbles, sachent prendre comme vous, sous le regard de Dieu, leurs responsabilités.

Père R. de la Chevasnerie

 

Son épaule

Cette méditation s’adresse plus particulièrement aux épouses et aux fiancées, comme une louange….

 Lorsque Dieu a mis sur notre route celui qui est (ou sera bientôt) le compagnon de nos jours, il nous a donné une épaule sur laquelle nous appuyer pour nous conduire. Si l’homme a besoin de notre délicatesse pour tempérer et affiner la perception des êtres et des choses, la force de la décision lui appartient, et il faut y voir la volonté divine.

C’est aussi pour cela que dans l’ordre spirituel, les monastères de femmes sont (ou étaient) placés près de ceux des hommes.

Il importe donc, lorsque la rudesse ou l’impatience le gagne, que nous n’oublions pas son rôle et sa force, laissant passer l’orage avec patience, continuant d’admirer, plutôt que maugréer, celui qui nous protège de… son épaule.

 

Cette épaule, le Père l’a voulue, en saint Joseph, pour veiller sur la Sainte Famille. Que serait-elle devenue dans ses épreuves, sans son calme et son efficacité ?

Obéissant à la volonté divine avec le bon sens de l’artisan, responsable, les pieds sur terre, il fut celui qui guida Jésus et Marie dans le désert, les nourrit et les protégea.

La sainte Vierge devait être toute confiante en ses décisions et louer le Seigneur de cet homme juste, simple, et bon, qui lui avait été donné.

Il importe donc comme elle, que nous sachions louer notre époux, et aussi devant nos enfants, à cause de son épaule.

 

Aussi ne remettons pas en cause les décisions prises, ne les critiquons pas, comme trop souvent notre esprit féminin y est enclin.

Ne soyons pas une épouse capricieuse voulant faire sa propre volonté, trop sujette au changement de nos humeurs et à notre grande sensibilité, qui sait si bien faire passer ce qu’elle veut…

Avoir une épaule sur laquelle s’appuyer, veut dire aussi la respecter, la faire respecter, et s’y soumettre, surtout si cela coûte un peu car nous aurions tant voulu faire à notre guise…

Un jour, peut-être, certaines verront leur époux s’agenouiller à leur côté, pour un fiat douloureux devant l’épreuve inattendue, réciter le Notre Père et prononcer fortement les mots « Que votre volonté soit faite ».

Louons alors toute la grandeur de son épaule.

 

S’il nous semble, parfois, que sa force le quitte, sous une épreuve ou un souci professionnel, sachons rester présente, mais discrète et prions pour lui, en essayant de lui faire plaisir et de ne pas le contrarier davantage.

Aussi fort soit-il, il reste un homme avec ses faiblesses, ses défauts et ses limites.

Alors à notre tour, soyons la petite épaule dont il a besoin à ce moment-là, sans le brusquer, pour lui redonner courage, et puisons dans les grâces du mariage afin de soutenir son épaule.

Les mois et les années passent avec leurs joies et leurs croix. Peut-être aurons-nous physiquement à le soutenir, à l’entourer de nos soins. N’oublions jamais alors, qu’il reste le socle du foyer. La sagesse de l’âge, malgré les diminutions, n’amoindrit pas le respect et la richesse de celui qui a toujours une épaule à nous offrir, comme aux générations futures.

Rendons toujours grâce à Dieu pour cette épaule qu’Il nous a donnée.

 A mon mari depuis 30 ans

Jeanne de Thuringe

 

 

 

 

La crèche

                Quoi de plus approprié pour le premier dimanche de l’Avent, que de préparer la crèche avec les enfants ? Voici les conseils que Charles de Foucauld donnait à sa sœur, dans une lettre de Terre Sainte, où il résidait alors, datée du 17 décembre 1898 :

« Bon Noël, bonne année, ma chérie, à toi et à tous tes enfants. Je prierai l’Enfant Jésus pour vous tous en cette belle nuit de Noël… Te rappelles-tu les Noëls de l’enfance ?…

  J’espère que tu fais à tes enfants une crèche et un arbre… Ce sont des souvenirs, qui font du bien toute la vie… Tout ce qui fait aimer Jésus, tout ce qui fait aimer le foyer paternel est si salutaire !… Ces joies de l’enfance, où s’unit la religion dans ce qu’elle a de plus doux à la vie de famille dans ce qu’elle a de plus attendrissant, font un bien qui dure jusqu’à la vieillesse…

Mais, il y aura des Noëls plus beaux encore, ce seront ceux du Ciel… Ma chérie fais à tes enfants une belle crèche et un bel arbre et un beau Noël, et fais tout ton possible pour que leurs fêtes de Noël leur soient douces, douces, leur laissant ce souvenir ineffaçable d’une suavité infinie… Mais, surtout, prépare-leur un beau Noël au Ciel, en te sanctifiant le plus possible et en les élevant non pour être du monde, cela ne vaut pas la peine ; le monde passe trop vite et il n’est d’ailleurs pas digne de nous, il ne mérite pas notre estime, ni même nos regards. Nous sommes faits pour mieux que cela ; notre cœur a soif de plus d’amour que le monde ne peut lui en donner ; notre esprit a soif de plus de vérité que le monde ne peut lui en montrer ; tout notre être a soif d’une vie plus longue que celle que la terre peut lui faire espérer ; n’élève pas tes enfants pour ce qui est méprisable… »

 

Les devoirs du père de famille

L’Eglise, par la voix de ses pasteurs et en mère prudente, a défini les devoirs du chef de famille :

– Le premier devoir, au sanctuaire du foyer chrétien, est de pourvoir – dans le respect et toute la perfection humainement possible de son intégrité, de son unité, de la hiérarchie naturelle qui unit entre eux ses membres- à la conservation, à la santé corporelle, intellectuelle, morale et religieuse de la famille. Et ce devoir comporte évidemment celui de défendre et de promouvoir ses droits sacrés, celui, en particulier, de remplir ses obligations envers Dieu, de constituer, dans toute la force du terme, une société chrétienne :

– Défendre ses droits contre toutes les violences ou influences extérieures capables de porter atteinte à la pureté, à la foi, à la stabilité sacro-sainte de la famille ;

– Promouvoir ces mêmes droits, en réclamant de la société civile, politique, culturelle tout au moins les moyens indispensables à leur libre exercice.

 

Pie XII, Allocution aux pères de famille, le 18 septembre 1951