Bien entretenir ses chaussures…

Hiver maussade,  printemps pluvieux… Et… des chaussures trempées par la pluie, qui risquent d’empester une fois sèches …

Tout va décidément très mal … Mais non, mais non …

Retirer la semelle intérieure de votre paire de chaussures et emplissez-les de papier journal roulé en boule, afin d’en absorber l’humidité.

Laisser agir une nuit. (Ne pas placer les chaussures près d’un radiateur au risque de voir le cuir se craqueler).

Une fois sèches, polir les chaussures avec de la cire. Le résultat est impeccable, sans odeur désagréable. Et ceci convient aussi bien pour les chaussures de ville que les chaussures de sport.

Méthode testée avec succès par l’une de mes proches.

Vous appréciez cette rubrique ? Vous trouvez ces astuces intéressantes ou vous en connaissez de bien meilleures ? Alors … partageons nos talents ! N’hésitez pas à écrire au journal.

 

Les adolescents et la prière

           A la période fraîche et spontanée de « l’enfance adulte », entre 8 et 12 ans environ, succède cet âge original et irritant qui se déroule autour de la puberté, et durant lequel le jeune garçon comme la jeune fille se replie sur la découverte de sa personnalité. De 12 à 17 ans, l’adolescent mène une aventure intérieure solitaire… Que ses parents n’espèrent pas de confidences, et moins encore dans le domaine spirituel qu’en tout autre ! L’attention spontanée à autrui disparaît, il est à un âge d’égoïsme fondamental, on pourrait même dire biologique. Comment obtiendrait-on facilement cette attention à « l’Autre » qu’est la prière ? Comment pourrait-on accepter de prendre Dieu pour centre, et non soi-même ? Peut-on alors espérer pour cet âge une éducation de la vie intérieure ou de la prière ?

  Bien des traits du caractère adolescent pourraient expliquer la difficulté qu’ont ces jeunes gens à rencontrer Dieu. Outre leur tendance égoïste, la constance et la ténacité leur semblent impossibles. Ils seront attirés vers ce qui stimule leurs émotions : la musique rythmée et forte, les chahuts d’école, les amis…Or Dieu ne parle pas dans le bruit, et la prière nécessite une concentration, un silence intérieur dont notre jeunesse est de plus en plus privée. L’adolescence est enfin caractérisée par une attitude de refus, de rejet. La majorité des jeunes de nos familles ont profité d’une enfance pieuse, jalonnée de séances de catéchisme, de messes, de prières collectives. Souvent les garçons ont servi à l’autel, et les filles multiplié les chapelets et petites dévotions. Mais vient le moment où, pour grandir, l’adolescent rejette son enfance et souvent aussi tout ce qui y est attaché. Comment ne rejettera-t-il pas aussi des habitudes de prières qui lui semblent appartenir à l’enfance ?! Il trouvera alors des prétextes « d’homme », comme son travail scolaire ou des occupations urgentes, pour éviter la prière du soir en famille, le chapelet commun et se prouver ainsi qu’il a grandi… !

  Non, votre enfant ne perd pas la Foi, disons seulement que les ressorts psychologiques de la prière ne sont plus les mêmes que durant l’enfance. Quels sont-ils à présent ?

  Un des aspects les plus positifs du caractère de l’adolescent semble bien être un élan de loyauté et de générosité. Il est un être épris d’absolu. Avec lui, c’est tout ou rien ! On ne le contentera pas avec des demi-mesures prudentes, ni avec des gestes vides. C’est ce trop plein de vitalité neuve qui pourra l’aider à franchir les premières difficultés de la vie spirituelle. Ce qui le séduira dans la prière, c’est l’attitude, la difficulté même. Les adolescents sont souvent plus courageux que les adultes pour la messe au petit matin ou les pèlerinages épuisants… Mais encore mal équilibré il heurte ses grands désirs aux difficultés du réel ; découragement sous mille formes d’autant plus douloureuses qu’il est rempli d’illusions : faiblesse devant le péché, crainte dans les combats quotidiens, ses études, les premiers émois sentimentaux… Cet âge d’enthousiasme est souvent teinté de désespoir.

  C’est en tenant compte de ces traits psychologiques que l’on trouvera quelques points de repère pour comprendre et aider l’adolescent dans sa vie de prière. Notre vie intérieure est le reflet de ce que nous sommes, caractère et personnalité : la prière d’un inquiet ne peut être paisible ; qui est simple le sera avec le bon Dieu …le compliqué porte sa complication dans sa prière. Notre éducation, notre culture interviennent aussi : le pur citadin ne prie pas comme l’homme de la nature. Notre prière, enfin, dépend de notre état de vie : la jeune fille prie en jeune fille, une maman en maman.

  En pratique, il faudra accepter que la prière d’un adolescent ne soit pas parfaite en tous points. La contemplation et la louange resteront fugitives à un âge où compte d’abord l’action. L’action de grâce se heurtera à cette ingratitude à laquelle sont confrontés parents et éducateurs. Sachons que pour entraîner un adolescent à la prière, il faut que celle-ci soit vraie, efficace, amicale.

  Malgré une horreur affichée pour le sentiment, les adolescents, imprègnent d’affectivité toutes leurs démarches intellectuelles et spirituelles. Ils sont tout feu, tout flamme ! Ce qu’ils détestent, c’est le sentiment différent du leur. Même si nous trouvons leurs goûts un peu mièvres côté filles, ou un peu « pompiers » côté garçons, gardons-nous bien de condamner leurs élans !

  L’adolescent ne se contente pas d’une prière de routine qui « ne sert à rien », où il « ne sent rien ». On ne le laissera pas alors limiter ses prières, mais on pourra les raccourcir un peu tout en l’aidant à fixer des intentions à sa prière, un but à son pèlerinage…

  Enfin l’adolescent est fait pour aimer. Enfant, il aimait être aimé, maintenant il aime aimer. Sa prière devra être à la mesure de cette amitié qu’il offre timidement autour de lui, en attendant qu’elle s’épanouisse en amour de Dieu. Peu à peu il se rapprochera de Dieu en trouvant en lui le compagnon de route, la voie à suivre. On le conduira à lire les Évangiles, où il se nourrira du contact direct avec le Christ, de beaux textes (comme ceux de Guy de Larigaudie « L’étoile au grand large », ou l’« Almanach pour une jeune fille triste » de Marie Noël…), de récits imprégnés des grands sentiments auxquels il aspire, ou même de belles phrases toutes simples… L’éducation de la prière de l’adolescent sera sur la bonne voie lorsque, cherchant à unir sa vie à celle du Christ, il parlera à Dieu comme on parle à un ami.

  Chers parents chrétiens, apprenez à vos enfants à prier dès le plus jeune âge car, plus tard, lorsqu’il sera l’adolescent, et déjà en marche pour une autonomie spirituelle, il s’appuiera sur les bases reçues durant son enfance. Ce sera désormais entre la grâce de Dieu et lui que cela se jouera.

  Cependant les parents gardent encore, vis-à-vis de l’adolescent et de sa spiritualité, une mission irremplaçable. D’abord par l’exemple. Avoir vu prier des parents qu’il admire, sentir que tout événement ramène ce père et cette mère à la présence de Dieu, c’est assez pour faire réfléchir profondément l’adolescent le plus jaloux de son autonomie. Le garçon vautré dans des vacances un peu païennes entend, soyez-en sûr, le départ discret de sa maman pour la messe de 7 heures et remarque que son père a fait une halte à l’église.

  La prière en famille est indispensable mais ne suffit pas à la nourriture spirituelle des participants. Au fur et à mesure que les enfants grandissent, on l’étoffera et l’adaptera pour qu’elle ne devienne pas « la prière des petits ». Cependant elle ne remplace pas le besoin indispensable de la prière personnelle des grands. Pour cette prière personnelle, les parents peuvent jouer un rôle indirect en entraînant à une messe en semaine un hésitant, en laissant traîner ou en offrant un livre qui puisse favoriser une réflexion ou une prière. La visite d’un monastère ou d’un très bel endroit qui élève l’âme…

  Mais surtout, l’immense service que des parents pourront rendre à leurs grands enfants dans cet apprentissage de la vie spirituelle personnelle, sera de leur faciliter la visite du prêtre qui sera pour eux le maître de la prière et le confident de leur itinéraire spirituel. Tout cela demande beaucoup de délicatesse, de patience et de confiance en Dieu pour qu’enfin, l’adolescent retrouve, seul dans l’intimité de sa chambre, le désir de prier.

  Dans le secret de Dieu, il arrive aussi que des adolescents soient portés, pour un moment, par la prière de ceux qui les aiment. Car dans le monde de la grâce et de la liberté, si les parents veulent que leurs enfants aiment la prière, il leur faut eux-mêmes envelopper de prière l’âme de ces grands adolescents si fragiles et si attachants.

Sophie de Lédinghen

 

 

La tendresse de Dieu

           Elle nous entoure sans cesse et nous ne la voyons pas…

           Elle est dans la beauté du ciel et ses lumières changeantes, dans le vent doux ou puissant, dans les saisons qui passent avec leurs mille couleurs, leur éclat ou leur nostalgie.

           Dans le vol des oiseaux qui viennent de loin et repartent après avoir niché, ou chantent et se promènent en titubant.

  Dans l’animal surpris qui s’enfuit au détour du chemin, nous laissant la joie d’une furtive rencontre.

  Elle nous surprend tout à coup dans une pensée ou une prière qui ne peut jaillir, sans elle, de notre pauvre cœur, car trop grande pour nous et qui nous hisse au-dessus de nous-mêmes.

  Elle nous révèle notre âme si pauvre, si incapable, si souvent tournée sur elle et nous fait crier « Abba, Père » devant notre misère.

  Elle nous donne des larmes qui parfois coulent de bonheur de se savoir tant aimés, et en retour d’aimer si peu, nous qui vivons bien trop selon nos rêves ou nos mauvais penchants et pas assez sous le regard de Dieu avec la transparence d’un enfant.

  Elle se montre dans la bonté de ceux qui nous pardonnent et nous donnent le meilleur d’eux-mêmes par l’exemple.

  Elle est dans le rire d’un enfant et l’avancée profonde des âmes qui nous sont confiées, pour lesquelles nous prions et donnons, et qui tout à coup nous dépassent.

  Elle se révèle dans une joie inattendue qui vient à nous, bonne nouvelle ou fruit de la charité d’un autre que le Saint Esprit éclaire pour venir nous visiter ou nous consoler.

  Elle est toute enfermée dans la Sainte Eucharistie, aussi présente qu’au Golgotha, et dans la tendresse maternelle de celle qui s’est unie pour nous au Sacrifice.

  Elle se cache aussi dans la monotonie des jours et de leurs tâches répétitives, invisibles et lassantes, quels que soient nos travaux, mais qui sont tellement occasion de fidélité et de persévérance.

  Elle est aussi bien présente, dans l’épreuve, la croix sous laquelle nous ployons et qui nous fait rechigner, donnée comme le remède à nos infirmités, et dont nous devrions être reconnaissants.

  Elle nous prie enfin d’être un canal sans obstacle, tout net, pour à travers nous, arriver joyeuse et féconde jusque dans le cœur de nos proches ou de nos rencontres afin de leur être révélée.

 

  Mon Dieu, faites que je sois un témoignage de votre tendresse…

                     Jeanne de Thuringe

 

La couverture

Après avoir vu ce qu’il en est de la charpente, voyons les différents types de couverture.

           Tout d’abord, il est essentiel de faire contrôler sa toiture (couverture) une fois par an, en ne laissant pas passer plus de deux ans, afin d’éviter les pénétrations d’eau. En effet, les tempêtes hivernales ou gros orages d’été avec violents coups de vents peuvent faire descendre les tuiles ou décrocher les ardoises. Ce suivi régulier évite donc les gros travaux de charpente.

  Chaque région de France possède son type de couverture, là aussi en fonction de ce que le sol ou le sous-sol fournissait comme matériau. Il n’y avait que les demeures riches qui pouvaient se permettre des couvertures plus originales.

  Couverture végétale : elle est très ancienne, puisque principalement utilisée dans toutes nos campagnes, d’où le terme de « chaumière ». Elle est composée soit de roseaux dans les régions de marais, soit de paille de seigle. C’est un isolant thermique de qualité et l’étanchéité se fait par l’épaisseur et le gonflement des pailles sous l’action de la pluie.

Pour le faîtage, une motte de gazon élevée du sol était placée à cheval pour tenir le tout…

La difficulté actuelle est de trouver les artisans qui savent travailler ces matériaux pour une belle restauration, mais cela en vaut la peine.

  Couverture en tuiles plates : celle-ci se trouve principalement en région parisienne et dans le centre de la France. Dite aussi tuile bourguignonne, elle se pose sur un lattis au moyen d’un petit ergot situé dessous, et la pose se fait du bas vers le haut de la toiture. Il faut donc vérifier la présence de cet ergot et que la tuile ne soit pas poreuse quand il s’agit de tuiles de récupération.

  Couverture de tuiles romaines : appelées aussi tuiles canal, elles sont légèrement en tronçon et se placent ainsi, pour former de véritables caniveaux, dans un sens ou dans l’autre. Pour les faire tenir, l’habitude a été prise, de plus en plus, d’en fixer une sur quatre. Lors de la restauration d’une toiture, il est possible sans dénaturer l’aspect ancien, de mettre des tuiles neuves au-dessous et de recouvrir le dessus avec les tuiles anciennes patinées et légèrement irrégulières si elles ont été faites autrefois à la main.

  Souvent elles étaient moulées sur la cuisse, encore fraîche et cet aspect leur donne bien du charme.

  Elles se posent sur des toitures de faible pente, comme cela se trouve dans tout le sud de la France.

  Couverture en ardoises : la pose des ardoises se fait avec des crochets, maintenant inoxydables car la rouille les faisait vite casser, sur un lattis. Parfois les ardoises sont clouées, en tête puisque la pose se fait du bas vers le haut.

  Comme pour la tuile plate, l’étanchéité de la toiture vient du recouvrement des ardoises.

  Il est préférable que sur les arêtes, les ardoises soient coupées à joints vifs sans zinc par-dessus qui cache souvent une exécution malhabile.

  Le sud de la Vienne, aux confins des régions à ardoise, tuiles plates et tuiles canal, offre certaines toitures anciennes très originales, mêlant ces trois types de couverture.

  Dans certaines régions de montagne, ou dans le Nord Cotentin, les toitures sont en lauze, pierre particulièrement lourde qui nécessite une charpente en proportion, et donc des murs idoines… 

             Toits en coyau   

Autrefois les tuyaux et gouttières n’existaient pas, et la toiture débordait pour éviter la chute d’eau juste en pied de mur. Certaines toitures, en coyau comme dans le Périgord, ou en Alsace en possèdent tant, créent une sorte de tremplin pour l’évacuation de l’eau un peu plus loin… Il est important aussi de tenir compte de la nature du sol ; en effet un sol argileux a besoin de ne pas être trop asséché pour éviter que le bâti ne bouge, il est donc préférable de laisser l’eau y tomber…

 

                  Jeanne de Thuringe

 

 

Lingettes pour bébé

Du fil à l’aiguille

Chères couturières,

           Aujourd’hui nous vous présentons une petite couture facile, très à la mode et ô combien pratique pour chacune de nous. Nous allons coudre des lingettes, démaquillantes ou pour le change des bébés. La technique est simple et accessible à toutes.

https://foyers-ardents.org/wp-content/uploads/2021/03/Lingettes-tuto.pdf

Bonne couture !