Mousse au mascarpone – Gâteau aux glands ou « noisettes du pauvre »

 

La crème au beurre vous paraît un peu écœurante pour garnir votre moka ? Vous recherchez un dessert rapide à faire ? Voici la solution !

 Ingrédients pour 6 coupes :

– 250 g de mascarpone

– 25 cl de crème liquide entière

– 100 g de sucre en poudre

– 2 cuillères à café d’extrait de café

 

Préparation :

– Monter la crème en chantilly ferme en incorporant le sucre dès que la crème commence à prendre.

– Incorporer le mascarpone et l’extrait de café en mélangeant au fouet. Réserver au frais.

– N’hésitez pas à remplacer le café par des framboises fraîches ou décongelées et vous aurez un dessert léger et original !

– Vous pouvez aussi garnir de belles meringues Pavlova (Cf. FA n°3) pour vos repas de Noël ; c’est un dessert toujours apprécié !

 

Gâteau aux glands ou « noisettes du pauvre »

Cette recette nous a été offerte par les sœurs clarisses de Morgon. N’oubliez pas que nos clarisses prient volontiers pour nous aider à obtenir des grâces ; elles peuvent procurer les graines de Sainte Colette, le scapulaire de Saint Joseph et ne vivent que de dons.

Ingrédients pour 6 personnes :

– 140 g de sucre

– 140 g de beurre ou 150 ml d’huile

– 150 g de glands en poudre ou de noix hachées

– 70 g de farine

– 3 blancs battus en neige (on pourra utiliser les jaunes pour faire une crème d’accompagnement)

 

Préchauffez le four à 180°C (ou à 160°C pour un four à chaleur tournante)

– Battre vigoureusement le sucre et le beurre fondu

– Mélanger les glands en poudre et la farine et ajouter ce mélange au premier

– Incorporer délicatement les blancs au mélange obtenu

– Mettre dans un moule beurré et fariné et enfourner 35 minutes

On peut accompagner d’une crème et/ou un glaçage au chocolat

Surtout ne pas oublier la bonne dose d’amour du Bon Dieu !

 

Pour la préparation des glands :

– Faites bouillir une première fois les glands dans l’eau. Jetez tous ceux qui remontent à la surface car ils sont sans doute véreux. Ecossez les glands sains qui n’ont pas été piqués par les insectes.

– Coupez-les en gros morceaux et faites-les bouillir pendant 15 minutes. Changez l’eau et recommencez l’opération jusqu’à ce que l’eau soit claire afin de bien éliminer le tanin.

– Faire sécher les morceaux à four doux quelques minutes puis moudre jusqu’à l’obtention de la farine.

 

Finies les multiprises rétives !

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE …

 

Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

           Les prises, multiprises, les rallonges ou prolongateurs électriques sont faits pour nous faciliter la vie ! Néanmoins, leur sécurisation de plus en plus poussée (pour les enfants notamment) les rend parfois difficiles d’utilisation. Qui ne s’est jamais acharné à brancher une prise sur une rallonge sans y parvenir (avec un énervement grandissant…) alors que la solution est archi-simple : la douceur et le calme !

  Eh oui, il ne faut surtout pas forcer, il s’agit simplement d’enfoncer tout doucement la prise en effectuant de petits mouvements de rotation jusqu’au fameux « clac » qui aura fait céder la résistance de sécurisation. Vous allez être bien surpris de la facilité avec laquelle vous effectuerez désormais vos branchements. Je parie sur un large sourire de satisfaction !

 

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

 

Les femmes

           Il est très courant d’entendre des réflexions étonnantes qui laissent penser que la femme n’a été reconnue qu’après la révolution, que l’Eglise catholique les a rabaissées ou brimées…

C’est mal connaître l’histoire ! Voici comment répond le philosophe et historien W. J. Slattery, dans son dernier livre1 :

 

  « Une pratique subtile mais efficace de l’Eglise, dans ses efforts pour atténuer le « machisme » des hommes, fut l’habitude qu’elle prit, dès les premiers temps, d’élever des femmes autant que des hommes au plus haut rang de sa hiérarchie : les saints canonisés. En effet, des figures féminines comme Marie-Madeleine, Agnès, Cécile, Anastasie, Agathe et Lucie, étaient souvent plus vénérées que beaucoup de saints masculins. Comme le remarqua l’auteur américain Flannery O’Connor : « L’Eglise canonisait les femmes aussi rapidement que les hommes et je suppose qu’elle a fait plus pour libérer les femmes qu’aucune autre force dans l’Histoire. »

 

  Dans l’Empire romain, les femmes de la haute société reconnurent l’impulsion révolutionnaire donnée par le christianisme pour la dignité des femmes, et cela renforça la décision de beaucoup d’entre elles de se convertir à la nouvelle religion, malgré l’ostracisme social que cela impliquait. Certaines d’entre elles eurent très tôt une influence notable dans l’Eglise, se transformant même en directeurs spirituels de quelques-uns des hommes les plus importants de la Chrétienté des premiers siècles. L’Eglise catholique donna également aux femmes une nouvelle liberté dans la recherche de l’accomplissement de soi hors du mariage, quand elle proclama que la consécration virginale était supérieure en dignité à la maternité physique. De cette façon, les femmes acquirent une autonomie qu’aucune autre culture ne connaissait, car elles pouvaient former et gouverner elles-mêmes leurs propres communautés, et jouer un rôle majeur dans le développement de la culture occidentale.

 

  Combien de millions de vies dans le monde ont été transformées par ces religieuses ! Combien d’hôpitaux, d’orphelinats, d’écoles, d’universités, de centres d’accueil des pauvres, des malades et des mourants sont nés des cœurs héroïques de femmes telles que Scholastique, Claire d’Assise, Angèle Mérici, Louise de Marillac, Catherine Macaulay […] ! Et, à la fin de l’histoire, nous saurons quelle puissance surnaturelle a été libérée grâce aux prières et aux pénitences de tant d’héroïnes cloîtrées.

 

  Vers le XIIème siècle, il fut évident qu’au foyer, dans la loi et dans la politique, malgré les faiblesses de la nature humaine blessée, des progrès colossaux avaient été faits. A la maison, les femmes dirigeaient aux côtés de leur mari, à la fois leur famille et leur propriété, et conservaient ce qui leur avait appartenu avant le mariage. Elles étaient également libres de faire un métier, et pratiquaient régulièrement la médecine, s’engageaient dans le commerce et s’impliquèrent dans la politique. D’après l’étude commandée par le roi Louis IX au XIIIème siècle, nous savons que les femmes exerçaient les métiers de professeur, de docteur, de pharmacien, de plâtrier, de teinturier, de copiste, de marchand de sel, de coiffeur, de meunier… et de croisé !

 

  Beaucoup étaient tout aussi cultivées que les hommes, grâce à l’Eglise et à ses abbayes. Quelques unes firent partie des étoiles intellectuelles de l’Europe médiévale : la chanoinesse Hrotsvita, dont l’œuvre écrite influença le développement de la langue et du théâtre allemands ; l’abbesse Herrade de Landsberg, qui rédigea l’encyclopédie Hortus Deliciarum au XIIème siècle ; la compositrice et érudite Hildegarde de Bingen.

  Politiquement entre les XIème et XIIIème siècles, des femmes, telles que Blanche de Castille, ont même gouverné des royaumes en tant que régentes. D’autres, comme Héloïse, abbesse du monastère du Paraclet en France, ont gouverné des régions étendues, comprenant villages et paroisses. Il y eut même des domaines monastiques où les hommes et les femmes vivaient dans des monastères séparés dont chacun était dirigé par une femme ; c’était le cas de l’abbaye de Fontevrault. Durant l’ère médiévale, les plus puissants des hommes eux-mêmes pouvaient désirer être guidés par une femme, se fondant sur l’éthos catholique selon lequel les hommes, tout comme les femmes, pouvaient être les instruments de Dieu dans l’histoire. Quand le pape Grégoire XI décida de transférer le gouvernement de l’Eglise de la cité bien protégée d’Avignon vers la sordide et dangereuse ville de Rome, en 1376, ce fut entièrement du fait des exhortations extrêmement directes de Catherine de Sienne, alors âgée de vingt-neuf ans. Et n’oublions pas comment tous les chefs militaires de France s’engagèrent dans la bataille derrière un commandant en chef féminin de dix-sept ans, Jeanne d’Arc. Il était même très fréquent, dans la France médiévale, et ailleurs, que les femmes votent lors des élections : on a gardé la trace d’une femme, Gaillardine de Fréchou qui, lors d’un vote dans sa région des Pyrénées, fut la seule à voter contre une proposition !

 

  Tout au long de l’Antiquité tardive, parallèlement à son [attention pour les] femmes, l’Eglise, toute surnaturelle mais toute terrestre, se soucia également des hommes, notamment de la classe dirigeante, pour mieux les former au mariage. En particulier, en exhortant les chevaliers à une authentique virilité qui requiert la conquête de soi, le catholicisme donna aux hommes une pédagogie destinée à acquérir la force intérieure nécessaire au mariage, par laquelle ils puissent être mieux préparés à aimer les femmes, ardemment et durablement, en les considérant leur égale en dignité.

 

  Enfin, il y avait cette aura de révérence surnaturelle dont l’Eglise entourait la féminité, à travers cette dimension essentielle du catholicisme : la vénération de la Sainte Vierge Marie. En enseignant aux hommes de s’agenouiller en sa présence, l’Eglise les entraînait implicitement à s’agenouiller devant la féminité. Au cours de ces siècles sombres, des hommes ardents, dans les églises romanes, chantaient au coucher du soleil des hymnes d’une magnifique élévation à la Reine du Ciel. »

 

Plongée en eaux profondes

           Les vacances ne sont pas encore si éloignées et peut-être avez-vous encore de bons souvenirs dans la tête. En plein mois d’août, vous étiez sur la côte méditerranéenne et un peu désabusé par la platitude de la mer, le surfeur qui sommeillait en vous en était à regretter les vagues froides mais belles de l’Atlantique. Morne et plate, comme assommée par le soleil, la mer vous a paru pour un instant bien insipide. C’est alors que, voyant flotter le long des rochers un petit drapeau et non loin un tuba émergeant de l’eau, l’idée vous est venue d’aller chausser les palmes à l’instar de ce nageur équipé. Bien décidé à ne pas en rester là, vous voilà harnaché dès le lendemain tel le commandant Cousteau !

 

  Dépasser la première appréhension, réguler votre respiration et palmer en douceur, autant de petits efforts sur vous-même qui sont immédiatement oubliés tant la nouveauté du monde qui s’ouvre à vous vous absorbe. A peine votre masque est-il sous la surface que la lumière change, le bleu turquoise vous fascine, plus un bruit, seule votre respiration vient troubler le silence, le calme est immense. Soudain dans les rayons bleus du soleil qui arrivent à percer, un banc de milliers de poissons vient miroiter tranquillement, vous les approchez, leurs couleurs se dévoilent… Plus loin dans les rochers, une autre tâche rouge sombre attire votre œil. Vainquant votre appréhension, vous prenez une grande inspiration et vous voilà en apnée cinq mètres sous la surface. Les oreilles sifflent et la pression se fait ressentir, mais vous pouvez admirer pendant quelques dizaines de secondes l’étoile de mer qui se cache entre deux rochers. Vous aimeriez rester là à l’observer en détails, mais il faut remonter respirer avant de pouvoir redescendre de nouveau observer les merveilles des fonds marins. Cette fois-ci, ce sont des oursins que vous découvrez par dizaines au creux des rochers.

  De proche en proche, de nouvelles merveilles s’offrent à vous et la mer qui vous paraissait si plate et monotone il y a deux jours, vous apparaît sous son vrai regard, comme un monde immense et merveilleux que vous avez pu à peine entrevoir et que vous rêvez de découvrir encore davantage.

  Il en est souvent ainsi dans la vie, de l’étude et des personnes. Si l’on ne se donne pas la peine de rentrer en profondeur et de percer la surface parfois un peu morne et rébarbative de telle matière en cours d’étude ou de telle personne qui nous semble trop effacée, si les quelques efforts nécessaires pour passer au-dessus des apparences nous rebutent, nous pouvons passer à côté de merveilles qui resteront enfouies dans les profondeurs et que nous n’aurons pas pris la peine de découvrir. Cependant, il nous faut tout de même sortir pour respirer, tel le plongeur en apnée qui remonte chercher de l’oxygène avant d’être de nouveau en capacité et en mesure d’apprécier la beauté perçue. Parfois, il nous faut vaincre la peur de plonger plus en profondeur, souvent dans l’inconnu et sans savoir ce que l’on va trouver. Mais les trésors ne sont pas exposés au grand public ou au touriste consommateur qui passe rapidement à la surface sans aller au fond des choses, sans chercher à véritablement connaître les gens et à découvrir le diamant caché en eux.

 

  Quel que soit le sujet ou la personne, prenons garde à nos jugements hâtifs, prenons le temps de « plonger » plutôt que de surfer sur la vague des opinions toutes faites, le jeu en vaut la chandelle et vous découvrirez ainsi les merveilles de la création que le Bon Dieu a répandues dans son univers afin que ceux qui ont des yeux pour voir puissent le contempler. Sur ce, bon cours de maths et n’oubliez pas l’étoile de mer qui s’est cachée derrière l’intégrale triple.

 

Antoine

 

CROISADE DES FAMILLES POUR LE SALUT DE LA CHRETIENTÉ

 

  1. Réciter chaque jour en famille, lors de la prière du soir, la prière à saint Michel de Léon XIII1 et la prière à la Très Sainte Vierge Marie du Père Cestac2.

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

 

Auguste Reine des cieux et Maîtresse des Anges, vous qui, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez les légions célestes pour que, sous vos ordres, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme. – Qui est comme Dieu ? Ô bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.

Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.

 

  1. Offrir chaque jour à Notre-Dame, reine Immaculée, un effort pour la modestie chrétienne particulièrement dans l’habillement (ou dans tout ce qui flatte les sens.)
  2. Réciter une dizaine de son chapelet à cette intention et pour demander la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

**************************************************

1 La prière à saint Michel est une prière d’exorcisme écrite le 13 octobre 1884 par le pape Léon XIII.

2 Le 13 janvier 1864, le père Louis Cestac, accoutumé aux bontés de la Très Sainte Vierge Marie, fut subitement frappé comme d’un rayon de clarté divine. Il vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge Marie. Cette bonne Mère lui dit qu’en effet les démons étaient déchaînés dans le monde, et que l’heure était venue de la prier comme Reine des Anges, et de lui demander d’envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l’enfer.

« Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans qu’on vous le demande ? – Non, répondit la Très Sainte Vierge, la prière est une condition posée par Dieu même pour l’obtention des grâces – Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m’enseigner vous-même comment il faut prier ? – Et il reçut de la Très Sainte Vierge Marie la prière : « Auguste Reine ».

« Mon premier devoir, écrit l’abbé Cestac, fut de présenter cette prière à Mgr Lacroix, évêque de Bayonne, qui daigna l’approuver. Ce devoir accompli, j’en fit tirer 500 000 exemplaires, j’eus soin de les envoyer partout ».

Nous ne devons pas oublier de dire que, lors de la première impression, les presses se brisèrent par deux fois.