Se sanctifier pour le salut des autres

Se sanctifier personnellement sans autre préoccupation que son propre salut, sans souci du salut de son prochain est une fausse conception de la vie chrétienne. Chercher la perfection égoïstement, c’est oublier la grande loi de charité et de solidarité chrétienne. « Aimer Dieu » et « aimer son prochain » sont deux commandements semblables.

Notre devoir absolu est de sauver notre prochain en même temps que nous nous sauvons nous-mêmes. Nous ne pouvons pas concevoir une âme vraiment chrétienne qui se désintéresserait du salut des autres. Aimerions-nous que Dieu nous pose la même question qu’à Caïn « Qu’as-tu fait de ton frère ? »

Pour que notre vie spirituelle soit conforme à la charité, il est nécessaire que soit implantée au fond de notre âme la certitude que Dieu a créé par amour tout homme sans exception. Pour être parfait comme notre Père est parfait, il nous faut les aimer tous indistinctement. La charité exige que les deux époux de notre foyer soient décidés au salut du prochain comme nous le sommes à assurer le nôtre. Tous, enfants du même Dieu, nous devons contribuer à notre sanctification mutuelle en vue de notre salut commun.

« Le sel de la terre »

Le salut n’est donc pas une œuvre individuelle puisque l’action des chrétiens du monde entier est comparée par Notre-Seigneur au sel qui donne le goût aux aliments. La vie humaine est fade, pleine d’embûches et de contradictions. Elle n’aurait aucun sens tant qu’on ignore le plan divin : devenir le sel de la foi et de la sagesse chrétienne. Ces paroles du Christ nous invitent à nous sanctifier pour que la vie spirituelle se communique en quelque sorte au monde entier. Pour donner la vie, il faut être vivant. C’est pourquoi seront rejetés ceux qui auront reçu les lumières de l’enseignement religieux et n’auront pas su s’en servir pour en vivre et le répandre autour d’eux, qui n’auront pas su changer d’âme et conformer leurs sentiments et leur conduite à l’enseignement reçu.

Les pharisiens ont reçu le sel de la foi, mais n’ont pas su en garder la saveur. Leur faux zèle leur vaut de la part de Jésus les pires sévérités. C’est donc qu’Il considère que, par leur orgueil, leur matérialisme religieux, par la transformation de la vie spirituelle en pratiques purement cultuelles et extérieures, ils ont affadi le sel qu’ils étaient. Ils sont devenus inutiles, voire dangereux.

Si nous ne voulons pas laisser s’affadir le sel que nous sommes, il nous faut constamment vérifier nos dispositions : voir comment nous pratiquons les enseignements de Jésus-Christ, si nous vivons notre foi sans nous contenter des pratiques extérieures, si notre zèle apostolique est désintéressé et n’est pas un moyen de nous imposer aux autres par esprit de domination ou volonté orgueilleuse.

« La lumière du monde »

Que votre lumière brille donc devant les hommes pour qu’ils puissent voir vos bonnes œuvres et rendre gloire à Dieu qui est dans les cieux. Nos bonnes œuvres sont les fruits qui permettent à nos frères de découvrir la valeur de l’arbre, et de conclure que le Dieu auquel nous croyons est également bon ! Si le disciple ressemble au figuier maudit (arbre ayant beaucoup de feuilles magnifiques, mais sans fruit), il est inutile et bon pour le feu. Les belles paroles ne suffisent pas ! Seuls les croyants qui se sanctifient seront la lumière du monde. Leur vie sera la lumière qui luit dans les ténèbres.

« L’aveugle qui conduit un aveugle »

Si un aveugle conduit un autre aveugle, enseigne Jésus, l’un et l’autre tomberont dans le fossé. Les pharisiens prétendent convertir le monde, imposent à tous leur façon de voir et sont aveuglés au point de voir dans Jésus un possédé au lieu du Messie attendu. Ils entraînent dans leurs errements ceux qui les suivent, et tous se perdent.

Que les chrétiens soient éclairés s’ils ont la prétention de conduire les autres. Avant de voir la paille dans l’œil du prochain, il faut que nous voyions la poutre dans le nôtre ! Seuls les cœurs purs verront Dieu et aideront les autres à le voir.

 

« Je suis la vigne et mon Père est le vigneron »

Si Jésus est la vigne dont nous sommes les sarments, rappelons-nous que le vigneron tranche les sarments qui ne portent pas de fruits et les jette au feu. Il émonde au contraire ceux qui portent déjà des fruits pour qu’ils en portent davantage. La même sève coule dans nos veines et dans celle de Jésus. C’est pourquoi il nous faut demeurer en Lui pour qu’Il demeure en nous. Le sarment ne peut porter du fruit par lui-même, mais seulement s’il demeure uni à la vigne. Sans Jésus nous ne pouvons rien. Cette union est d’autant plus utile que ce n’est pas notre vie qui sauvera les autres, mais la vie de Jésus-Christ.

C’est par cette union à Jésus-Christ que nous sommes instruments de conversion, et que notre prière et nos actions seront efficaces auprès de notre prochain. Il ne s’agit pas de porter du fruit avec orgueil, ou pour s’assurer égoïstement le Ciel, mais pour que Dieu soit glorifié par notre intermédiaire.

Il n’y a donc pas, à proprement parler, de méthode d’apostolat. La pédagogie remarquable des enseignements de Notre Seigneur suffit ! Il y a seulement la sainteté qui éclaire et l’amour qui enflamme.

L’âme sainte plaît à Dieu ; elle vit avec Lui dans une intimité de tous les instants. Elle lui parle, elle l’implore, elle lui demande des grâces, et Jésus les lui obtient parce que Dieu n’a rien à refuser à ses amis.

Sophie de Lédinghen

 

Inspiré de : Quelques principes de vie et d’action chrétienne (Abbé Jean Viollet)

 

Les sept paroles du Christ en Croix – Deuxième parole – César Franck

Notre citation pour mars et avril :  

« Le voyageur qui n’a rien, passera en chantant devant les voleurs »

Juvénal, (65-128) – Satires

Les sept paroles du Christ en Croix – Deuxième parole

 Oratorio créé en 1859 (publication posthume) pour chanteurs solistes, chœur et orchestre.

Devenu premier organiste titulaire à l’église Sainte-Clotilde de Paris, en 1858, César Franck le restera jusqu’à sa mort. Les compositions liturgiques sont d’ailleurs l’essentiel de son œuvre. Et cependant, ce magnifique oratorio ne fut redécouvert qu’en 1977. L’objectif du compositeur, selon ses indications manuscrites, était d’enrichir la méditation des fidèles durant la Semaine Sainte, en entrecoupant cette œuvre de lectures, prières ou méditations.

Deuxième parole :

Pater, dimitte illis :
non enim sciunt quid faciunt.

Père, pardonnez-leurs,
car ils ne savent pas ce qu’ils font.

Crucifixerunt Jesum et latrones,
unum a dextris et alterum a sinistris.
Jesus autem dicebat:

Ils crucifièrent Jésus et les larrons,
l’un à droite et l’autre à gauche,

Et Jésus disait :

Pater, dimitte illis :
non enim sciunt quid faciunt.

Père, pardonnez-leurs,
car ils ne savent pas ce qu’ils font.

Cum sceleratis reputatus est,
et ipse peccata multorum tulit,
et pro transgressoribus rogavit.

Il a été compté avec les criminels,
Il a porté lui-même les péchés de tous
et il a intercédé pour les pécheurs.

https://open.spotify.com/search/C%C3%A9sar%20Franck%3A%20Die%20Sieben%20Worte%20Christi%20Am%20Kreuz

Apostolat et humilité

Comment vivre en Chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? Comment témoigner de notre Foi et comment rendre de nouveau chrétien ce monde apostat ? L’ampleur de la tâche a de quoi nous décourager et souvent la question de notre contribution à l’apostolat s’impose à notre esprit. Tantôt pleins de fougue et d’énergie, nous échafaudons de grands projets de mouvements politiques ou catholiques. Tantôt les bras ballants, nous ne savons par quel bout commencer !

Faire du porte à porte, faire des prêches sur les places des villages, ou prier dans notre chambre ? Où est notre devoir ?

L’exemple des saints nous est utile. Tous ont pratiqué l’apostolat. Chacun à leur manière ! Quoi de commun entre un saint François-Xavier parti évangéliser la Chine et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus cloîtrée dans son carmel et pourtant patronne des missions ? Quoi de commun entre les pères du désert, et saint Philippe Néri ? Quoi de commun entre saint Tarcisius et saint Ignace de Loyola ?

Un point commun, dénominateur de tous les saints : c’est leur amour de Dieu. Le départ et l’aboutissement de tout apostolat. Tous ont accompli leur devoir d’état avec un maximum d’amour, et cela les a conduits à rayonner l’amour de Dieu et ainsi à évangéliser leur entourage.

Là est leur secret ! Le Bon Dieu ne nous demande pas d’imaginer la meilleure méthode pour convertir le monde. Il nous demande de L’aimer toujours plus que tout, et cela « suffit » pour évangéliser le monde.

En effet, nourri de cet amour de Dieu, c’est tout notre être qui se transforme et qui naturellement rayonne d’amour des autres. C’est notre essence même d’enfants de Dieu qui peut déjà interpeller un observateur attentif. Notre joie, notre sérénité malgré les vicissitudes de cette vie, pourrait interroger notre entourage païen. Ils nous observeront donc plus attentivement et passeront au crible nos actions, ce que nous faisons. Il y a notamment une vertu plus particulièrement chrétienne et peu naturelle qui, si nous la pratiquons, continuera à interloquer notre entourage, que ce soit dans le cadre des études ou de notre travail : c’est l’humilité ! En effet, qui mieux qu’un bon chrétien accepte de reconnaître ses torts et de ne pas avoir raison ? Accepte surtout de pardonner aux insultes et aux mépris ? Car au nom de qui ou de quoi pardonner si ce n’est au nom du Christ qui a pardonné à ses bourreaux, comme beaucoup de saints à sa suite ? Les questions suscitées par notre comportement qui paraîtra irrationnel à certains, viendront inévitablement, et ce sera alors le moment de dire la Foi qui nous anime. Et si cette âme n’est pas touchée instantanément, au moins, la petite graine est semée, et le Bon Dieu se chargera de la faire grandir à sa guise, avec ou sans nous !

Vivre l’amour de Dieu en cohérence entre ce que nous sommes, ce que nous faisons et ce que nous disons est naturellement le premier des apostolats que le Bon Dieu attend de nous, c’est celui de l’exemple !

Pour le reste, faisons confiance à la Providence, elle mettra sur notre route de multiples occasions de témoigner de notre foi. Si nous cherchons toujours à grandir dans l’amour de Dieu et à correspondre à cet amour, alors nous saurons les saisir avec audace et sans respect humain, et nous serons assurés d’évangéliser selon le plan de Dieu.

Antoine

 

Nettoyer les taches de sang

 

 Après avoir trouvé le pansement adéquat pour votre casse-cou arrivé avec un genou sanguinolent, vous constatez que le sang a coulé sur le bermuda blanc et éventuellement les socquettes impeccables de l’été… Que faire ensuite pour détacher efficacement les vêtements ?

 Imbiber la tache avec du sérum physiologique et frotter ;

  1. Eventuellement, insister avec de l’eau oxygénée.
  2. Rincer.

 Cette astuce fonctionne sur les tissus blancs et les tissus de couleur dont les teintes résistent au lavage en machine.


N’hésitez surtout pas à partager vos astuces en écrivant au journal !

 

Apôtre de la Vierge Marie

Quand, le 27 novembre 1830, rue du Bac, la Sainte Vierge est apparue à sainte Catherine Labouré, elle lui a demandé de faire graver une médaille, en lui promettant ce qui suit : « Faites graver une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces.»

Depuis lors, des grâces innombrables et de tous ordres ont été obtenues par ceux qui l’avaient reçue : protection, guérison, conversion… En France, et dans le monde entier.

« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » : par cette invocation, nous demandons à la Sainte Vierge les grâces qu’elle a reçues de son Fils et qu’elle veut nous donner. Nous en connaissons d’éclatantes, dans tous les domaines, citons seulement la fin de l’épidémie de choléra qui ravageait Paris en 1832, grâce à la distribution de nombreuses médailles, ou la conversion fulgurante d’Alphonse Ratisbonne, israélite très éloigné de la foi catholique. Ayant accepté de  mettre à son cou la médaille, et alors qu’il visitait une église à Rome, la Sainte Vierge lui est apparue comme elle est représentée sur la médaille, avec des rayons de lumière qui sortaient de ses mains.

Quelle meilleure méthode pour faire connaître et aimer Notre-Seigneur que de passer par sa Sainte Mère ?

C’est la conviction qui a guidé les fondateurs d’œuvres apostoliques comme la Milice de l’Immaculée ou la Légion de Marie. Ils ont ainsi fusionné leur désir d’apostolat concret et leur dévotion mariale.

Fondée en 1917 par le Père Maximilien Kolbe, la Milice de l’Immaculée est « une armée spirituelle au service de l’Immaculée dans la lutte pour le salut des âmes ». Les chevaliers de l’Immaculée ont pour but « la conversion des pécheurs », c’est-à-dire de tous ! Ils font don d’eux-mêmes à la Vierge Marie et portent la médaille miraculeuse.

Quelques années plus tard, en 1921, Franck Duff créait, en Irlande, la Légion de Marie ; en peu de temps, armée de la médaille miraculeuse, elle suscitait de très nombreuses conversions et d’innombrables baptêmes. Très rapidement, elle s’est développée dans le monde entier, portée par des apôtres comme Edel Quinn1 en Afrique, et par toutes sortes de catholiques comme vous et moi.

Un apostolat à la portée de tous ?

En effet, de bonne volonté, mais timides, maladroits, ou freinés par le respect humain, nous ne nous sentons pas toujours portés naturellement vers l’apostolat… Mais c’est oublier que, quand on travaille pour la Sainte Vierge, c’est elle qui agit. Il suffit de vouloir la contenter. Baptisés et confirmés, nous sommes ses enfants, et elle veut passer par les instruments imparfaits que nous sommes pour toucher les âmes et les cœurs. Dès lors, il suffit que nous cherchions, de notre mieux, à agir suivant ses intentions ; confiants en sa puissance, il faut nous unir à elle par la prière et essayer de regarder ceux que nous rencontrons, comme elle les regarde, avec un peu de l’amour qu’elle a pour leurs âmes.

Quand nous prions pour les âmes que nous rencontrons, c’est en réalité aux intentions de la Sainte Vierge que nous le faisons : nos prières appellent les grâces qu’elle veut leur donner2.

Et comment conduire les âmes à Jésus par Marie à travers les sacrements, vers les prêtres ?

La médaille de la rue du Bac, la Médaille Miraculeuse, est vraiment une arme privilégiée. Quand quelqu’un accepte de la recevoir, il l’introduit dans sa maison, et Notre-Dame y entre avec toutes ses grâces.

Régulièrement, par groupes de deux, nous sonnons aux portes : « Bonjour Monsieur, nous sommes catholiques, et nous vous offrons la Médaille Miraculeuse, la médaille de la Vierge Marie.»

Nous sommes surpris des réactions qu’elle suscite. Bien sûr, certains referment la porte sans vouloir discuter. Mais d’autres la gardent ouverte, écoutent ce que nous leur disons de l’apparition et de la médaille de la rue du Bac, et échangent avec nous.

Nous sommes chaque fois frappés et touchés par la misère des âmes : anciens catholiques qui se sont éloignés de la religion (combien y en a-t-il !), personnes âgées qui se disent catholiques, mais ne vont pas à l’église et ont oublié comment prier, jeunes indifférents et ignorants… Et puis tous les musulmans, les protestants, ceux qui sont tentés par l’hindouisme ou le bouddhisme, les œcuménistes de tout genre, ceux qui n’aiment pas l’Église, et ceux, nombreux, qui se sont fait leur religion personnelle. Sans oublier les « scientifiques » qui ne croient qu’en la science, les « philosophes » qui doutent et remettent tout en question…

Mais nous sommes souvent étonnés de voir que, de manière inattendue, beaucoup acceptent de recevoir la médaille, même des musulmans, ou des protestants !

N’avons-nous pas rencontré récemment une musulmane qui nous a demandé une médaille pour en faire cadeau à une amie catholique, et, la fois suivante, nous en a redemandé une autre…? Mais cette fois-ci, pour elle.

Chaque fois que nous le pouvons, nous poursuivons la discussion en nous mettant autant que possible à la portée de nos interlocuteurs : il faut les prendre tels qu’ils sont. Cela peut déboucher par exemple sur la remise du livret des « Prières du Chrétien », d’un petit catéchisme, ou d’un chapelet… En effet, s’ils commencent à prier, la Sainte Vierge a déjà presque gagné !

Quand nous sentons une ouverture, nous leur proposons de revenir les voir pour poursuivre notre échange.

C’est ainsi que certains acceptent de venir avec nous à la Messe (« C’est une nourriture du Bon Dieu », nous dit une dame qui n’avait pas communié depuis des années) : des personnes souffrantes ou âgées reçoivent la visite d’un prêtre qui les confesse et peut leur donner l’Extrême-Onction.

De jeunes parents qui, sans pratiquer, songent vaguement au baptême pour leurs enfants découvrent que c’est facile d’y parvenir grâce à nos prêtres ; et par la suite, ils découvriront qu’il existe non loin de chez eux une école vraiment catholique.

Ce sont parfois des histoires au long cours. Un homme reçoit chaque mois, depuis 5 ans, la visite de deux catholiques. Lors de notre première rencontre, il ne savait pas s’il était chrétien. Mais, touché par notre bienveillance, il a voulu nous revoir. Les visites suivantes ont permis de mieux le connaître sur le plan naturel, puis d’avoir avec lui des discussions plus spirituelles. Au bout d’un an, nous lui avons parlé des sacrements, il s’est confessé, puis a communié, et depuis lors nos discussions sont vraiment devenues profondes et nous reprenons ensemble le catéchisme. C’est une réelle progression que cet homme a vécue, même s’il reste fragile. Il est maintenant suivi par un prêtre.

Nous avons connu des déceptions, et de grandes joies aussi. Quand la situation devenait difficile, elle a toujours été débloquée grâce à Notre-Dame. Nous sommes émerveillés devant son action. Nous comprenons que c’est elle qui agit et que nous ne sommes que ses instruments.

Belle école pour nous ! Ainsi, la Sainte Vierge nous fait, nous aussi, progresser dans la confiance et l’abandon ; elle nous apprend à nous faire petits. Et, quand nous cherchons à convertir les âmes, à les rapprocher de la Sainte Vierge pour qu’elle les ramène à son Fils, c’est aussi nous qui sommes convertis par elle !

Notre-Dame nous apprend, de façon concrète, à travers les échecs ou le découragement – que nous pouvons ressentir après un contact qui semble sans fruits -, et à travers les nombreuses joies que nous rencontrons, à lever le regard vers elle, à la regarder dans sa foi, son humilité, sa charité, à nous appuyer sur elle et à nous rapprocher d’elle et de son Fils.

 

Catherine

1 Cf « Edel Quinn, une héroïne de l’apostolat » du Cardinal Suenens, Téqui

2 Selon l’esprit de la « vraie dévotion mariale » de saint Louis-Marie de Montfort