Tourte express et Délice Glacé au caramel

TOURTE EXPRESS AUX EPINARDS ET AU CHEVRE  (pour 6-8 pers)

-2 rouleaux de pâte feuilletée

-500g d’épinards en branches, surgelés

– un demi-fromage de chèvre frais (du type Petit Billy)

-quelques cuillères de crème fraîche, sel et poivre

Laissez dégeler les épinards dans une passoire, puis bien les presser pour en sortir l’eau.

Préchauffez votre four à environ 180°.

Dans un saladier, mélangez les épinards, la crème fraîche, sel et poivre.

Disposez la première pâte feuilletée sur une tôle (en laissant dessous son papier sulfurisé).

Etalez dessus la préparation d’épinards, puis le chèvre en cuillerées éparses.

Refermez la tourte en disposant sur le tout la deuxième pâte feuilletée et soudez-en bien les bords (cela va mieux en mouillant un peu entre les deux pâtes avec de l’eau ou du lait)

Faites au centre une petite cheminée en incisant la pâte en forme de petite croix dont vous ouvrirez les quatre bords.

Laissez cuire environ une demi-heure, et dégustez dès la sortie du four !

                                   DÉLICE GLACÉ AU CARAMEL

Pour une coupe :

-Une belle meringue (bien meilleure faite maison !)

-2 boules de crème glacée à la vanille

-Quelques amandes effilées

-Caramel au beurre salé coulant

Pour la meringue, voici une recette très rapide et délicieuse :

  • 6 blancs d’œufs battus en neige, auxquels vous ajoutez :
  • 375 g de sucre en poudre
  • 2 cuill. à café de fécule de maïs
  • 1 cuill. à café de vinaigre blanc ou de citron

Sur une feuille de papier cuisson, répartissez vos petites meringues.

Préchauffez à 170°C et enfournez à 120°C pendant 1h. Laissez refroidir dans le four.

Faites dorer à sec dans une poêle les amandes en les remuant sans arrêt, puis mettez-les à refroidir dans une assiette.

Au moment de servir :

Emiettez grossièrement les meringues au fond de la coupe.

Mettez dessus les deux belles boules de crème glacée

-Saupoudrez de quelques amandes dorées. Arrosez le tout d’une spirale de caramel.

Voici un petit dessert du dimanche vite fait, et pour toutes les saisons… Petits et grands gourmands s’en lécheront les babines !

Connecté… ou Déconnecté?

Connectés !

Dix cadres discutent de l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale dans un « séminaire » d’entreprise :

8 sur 10 consultent et traitent leurs mels professionnels le week-end…malgré une règle contraire promue par l’entreprise !

Eric Branché, chef de projet : « cela me rassure, je me tiens au courant…je gagne du temps… »

Laurent, ingénieur et même Catherine, responsable des ressources humaines : « je déteste avoir des mels non traités le lundi matin ou quand je rentre de vacances ! Cela me stresse ! »

François : « je n’ai jamais fini le vendredi soir… »

Gilles, le directeur est seul à déconnecter: « C’est une règle que je me suis donnée ! Jamais je ne regarde mes mels le week-end. J’ai les mêmes désagréments que vous : désagréable d’avoir des mels non traités, une pile qui attend ou des imprévus, mais ma famille compte davantage ! Ma seule exception, une fois par an, un appel d’offre important si nous sommes en retard ! »

Tous : « Comment fais-tu ? Et ton chef ? »

Gilles: « Et votre famille quand vous faites vos mels le week-end ? Même si vous regardez vos mels sans y  répondre… êtes-vous présents, sans être repris par vos préoccupations de la semaine ? Croyez mon expérience : les chefs et les clients s’adaptent à mon respect du week-end… Ils préviennent ou téléphonent s’il y a une exception vraiment urgente. »

Que vont apprendre et penser les enfants de Laurent, Eric, Catherine,…. ?

Comment vont-ils accepter que leurs parents leur disent : Ne soyez pas accros à internet et au mel ! Le travail et l’effort, c’est important !… (au point d’en faire pâtir la famille ?)

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Déconnecté !

Autre lieu, autre situation :

Hervé retrouve Philippe Ducalme un ami qu’il n’a pas vu depuis 5 ans….Philippe lui raconte qu’il a changé 3 fois d’entreprise, et connu le  chômage à chaque fois… Malgré ses 5 enfants, son épouse a donc été obligée de reprendre un travail à plein temps, ce qui génère une certaine tension dans le ménage…

  • Tu ne te plaisais pas dans l’entreprise A ?
  • Oh si, mais il fallait travailler un samedi sur deux en été, alors j’en suis parti…
  • Et l’entreprise B ?
  • Mon chef était désagréable et grossier. Le travail n’était pas noble, il fallait un peu tout faire, même le nettoyage. De toute façon les patrons de cette multinationale étaient mondialistes et sûrement francs-maçons…
  • Et maintenant, dans l’entreprise C ?
  • Je ne sais pas si je vais rester…ils ne me demandent pas mon avis sur ce qu’il faut faire…
  • Et toi, écoutes-tu l’avis de ton chef et de tes collègues ?….

Que penseront les enfants de Philippe Ducalme lorsqu’il leur enseignera la nécessité du travail, de l’effort, de l’humilité ?

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Deux devoirs d’état :

Quels points communs entre ces deux situations ?

La même erreur : oublier que l’activité professionnelle, comme la vie familiale sont toutes deux des devoirs d’état.

 « La pénitence du devoir d’état, accompli parfaitement, voilà ce que Notre-Dame réclame. (…) Lorsque Notre-Dame exige la pénitence, elle parle de l’exact accomplissement du devoir d’état. C’est cela la sainteté ! » (Sœur Lucie de Fatima ; in Une Année avec Fatima, p.186)

L’équilibre entre le devoir d’état professionnel et le devoir d’état familial est toujours délicat…

Certains sont tellement impliqués dans leur métier qu’ils ne réalisent plus la gravité de cet avertissement de Pie XII (Radiomessage de Noël 1953) : Notre époque achèvera « son chef d’œuvre monstrueux, en transformant l’homme en un géant du monde physique aux dépens de son esprit réduit à l’état de pygmée du monde surnaturel et éternel ». La suractivité de ces hommes leur fait oublier leur nature : ils admirent leurs propres œuvres au point d’en faire des idoles : « leurs idoles, or et argent ; une œuvre de main d’homme » (Ps. CXIII, 4).

D’autres oublient le sens du sacrifice et de l’humilité qui est nécessaire dans le travail : « Notre-Seigneur vous a sauvés en souffrant et endurant, et, de même, nous devons faire notre salut en souffrant les injures (NDLR : peu fréquentes dans le travail !), et les contradictions et déplaisirs ; et pourtant, il les faut endurer avec le plus de douceur et de résignation qu’il sera possible, selon la mesure qu’il plaît à Dieu de nous envoyer ».

(St François de Sales).

Un équilibre à travailler

Il s’agit donc d’un équilibre à travailler, ou à corriger si nous penchons d’un côté ou de l’autre…Ecoutons les commentaires souvent discrets, parfois insistants de notre conjoint, de nos bons amis et du prêtre pour détecter le besoin d’ajustement.

Le temps de l’Avent est propice à travailler cet équilibre pour Dieu, pour nous, pour nos enfants et notre famille.

Pour nous y aider, je ne résiste pas à partager avec vous cette prière antique, aperçue au-dessus de l’établi de mon horloger-bijoutier. Elle s’applique à tous : artisans, ingénieurs et ouvriers, administratifs, enseignants, professions de santé, du droit, de la gestion, étudiants…

A lire, méditer et prier !

Hervé Lepère

Prière de l’artisan (XV° siècle et toujours d’actualité)
Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler et à bien l’employer sans rien en perdre. Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge. Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l’œuvre sans me désoler si elle jaillit autrement. Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix. Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible. Aide-moi au cœur du labeur à tenir serré le fil de l’attention. Et surtout comble Toi-même les vides de mon œuvre.

Seigneur, dans l’œuvre de mes mains, laisse une grâce de Toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même. Garde en moi, l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais cœur. Garde moi dans l’impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil. Purifie mon regard : quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal et quand je fais bien, il n’est pas sûr que ce soit bien.

Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail. Et que tout travail est vide sauf là où il y a amour. Et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi.

Seigneur, enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces. Rappelle moi que l’ouvrage de ma main t’appartient et qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant. Que si je fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne. Que si je fais pour plaire aux autres, comme la fleur de l’herbe je fanerai au soir. Mais si je fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien. Et le temps de faire bien et à ta gloire, c’est tout de suite ! Ainsi-soit-il.

LA CHANSON DE LA PLUIE

Notre citation pour novembre et décembre 2017, en forme de petite taquinerie …

« Une femme peut tout faire, elle peut penser, parler, chanter, se taire quelquefois.”

Sacha Guitry

Chanson tirée du dessin animé,  un peu difficile à fredonner correctement, chœur à deux voix, mais il est possible de ne chanter qu’à une voix. Attention aux nuances de la mélodie.

LA CHANSON DE LA PLUIE

Bambi, Wall Disney – 1942

Clap clip clap, petite pluie d’avril  (si vous voulez être de saison, vous pouvez changez le mois …)
Tombe du ciel en jolis diamants
Clap clip clap, petite pluie d’avril
Ta mélodie est un enchantement
Enchantement, enchantement
Clip clap clip clap

Clap clip clap, quand le ciel se voile
Ton gai refrain met du bleu dans le cœur
Clap clip clap, giboulée d’étoiles
Peint l’arc-en-ciel aux couleurs du bonheur
Comme elle est jolie ta musique

Clap clip clap, petite pluie d’avril
Larmes de joie, symphonie de cristal
Clap clip clap, petite pluie d’avril
Dans la forêt tu donnes un récital
Clap clip clap
Quand le ciel se voile
Ton gai refrain
Clap clip clap
Ton refrain met du soleil dans le cœur

Clap clip clap, quand le ciel se voile
Ton gai refrain, clap clip clap
Ton refrain met du soleil dans le cœur
Ciel comme elle est jolie (ciel comme elle est jolie)
La chanson de la pluie (la chanson de la pluie)
Dans l’orage philharmonique
Chaque goutte est une musique
Qu’on écoute et que l’on goûte
C’est le bonheur au goutte à goutte

Clap clip clap, petite pluie d’avril
Ta mélodie est un enchantement
Clap clip clap, petite pluie d’avril
Clap clip clap, petite pluie d’argent
Elle chante gaiement
Clap clip clap, petite pluie d’avril
Tombe du ciel en jolis diamants
Clap clip clap, petite pluie d’avril
Ta mélodie est un enchantement
Enchantement, enchantement.

Pour un téléchargement plus sûr nous vous envoyons un lien sur Spotify (à télécharger gratuitement) ; cela évite les publicités de youtube.

https//open.spotify.com/track/6MTCoOnKhPp8NWoPE1jgVd

Miserere Mei de Gregorio Allegri 

C’est le mois de novembre, nous honorons les saints et prions pour les défunts.

Voici Le Miserere Mei de Gregorio Allegri  (1638)(religieux italien – 1582-1652), sur les paroles du Psaume 50.

Le prophète David demande pardon à Dieu pour ses fautes. Belle façon aussi de prier pour nos morts (bien qu’à l’origine cette œuvre fût chantée pendant l’office des Ténèbres du Vendredi Saint).

Voici le lien que j’ai sélectionné, qui me paraît correspondre le mieux à l’esprit baroque et assez sobre de l’œuvre.

Vous trouverez bien d’autres versions de qualité, plus expressives (mais moins méditatives), si vous préférez.

https://open.spotify.com/album/1qN21tIgKKFLMN4McyLL7D

 Traduction :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans Ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre Toi, et Toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Ainsi, Tu peux parler et montrer Ta justice, être juge et montrer Ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais Tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, Tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que Tu broyais.
Détourne Ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta face, ne me reprends pas Ton Esprit Saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera Ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera Ta louange.
Si j’offre un sacrifice, Tu n’en veux pas, Tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
Alors Tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur Ton autel.

 

Sapin ou crèche?

Différentes questions fusent des bouches de nos enfants en cette approche de Noël !

Cueillons-en quelques-unes :

Sapin de Noël ou crèche ? D’où ces traditions nous viennent-elles?

A quoi sert l’Avent, il y a déjà le Carême pour faire pénitence !

Oui le sapin de Noël peut faire l’objet d’une polémique ; et même si nous y tenons beaucoup moins qu’à notre crèche familiale, il reste porteur d’un message d’espérance !

Un peu d’histoire :

En Europe quelle habitation si petite soit-elle ne possède pas son sapin pour la nuit de Noël ? D’où peut venir cette idée ?

Le lobby des bûcherons…, le commerce des décorations ? Une coutume protestante ?

L’origine de cette tradition est certainement à chercher dans le culte druidique. Par sagesse, l’Eglise a sanctifié ces coutumes auxquelles les hommes étaient attachés pour les aider à quitter ces habitudes païennes en leur montrant le ciel. Elle a donné une autre symbolique à cet arbre en le nommant Arbre de vie. Le sapin toujours vert, se veut l’image de  Jésus-Christ qui possède toujours en Lui la vie surnaturelle et peut la communiquer à toutes les âmes de bonne volonté.

Les protestants développèrent abondamment la pratique de l’arbre de Noël pour contrer la tradition catholique. C’est en 1837 que la duchesse d’Orléans, Hélène de Mecklembourg-Schwerin, fervente protestante d’origine allemande, a amorcé la mode future, en France, des sapins de Noël. Cette tradition s’est ensuite vraiment généralisée dans tout le pays après la guerre de 1870, grâce aux immigrés d’Alsace et de Moselle, qui ont fait largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français. Elle sera popularisée ensuite par « L’école du dimanche » protestante.

Heureusement la tradition catholique n’en a pas pour autant abandonné nos crèches. Elle a apporté aux sapins des éléments pour qu’il puisse participer à la vision féerique de ce temps de Noël sans en détériorer son essence. Le sapin devient un «arbre de lumière» par l’adjonction de bougies pour bien montrer que Jésus-Christ est «la véritable lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde[1]». A l’origine on décorait le sapin de douze bougies pour représenter les douze apôtres qui ont porté la lumière de Jésus-Christ dans le monde entier. Il y eut aussi les « cheveux d’anges » pour rappeler que les anges ont chanté au-dessus de la grotte de Bethléem durant la nuit de Noël. L’étoile mise en son sommet  est l’image de celle qui guida les Mages ; et tant d’autres traditions variant selon les régions et les familles… Quoiqu’il en soit le sapin ne reste cependant qu’un auxiliaire de la crèche, et si le manque de place nous demande un choix entre le sapin ou la crèche, jamais dans une famille catholique nous ne verrons le sapin l’emporter !

Et d’où nous vient la crèche ?

Dans la Basilique Sainte Marie Majeure de Rome, le Pape Sixte III, au Ve siècle avait installé « une grotte de la Nativité » où l’on peut encore vénérer des reliques du Saint Berceau rapportées par les Pèlerins de Terre Sainte. En 1223, saint François d’Assise, au château de Greccio en Italie, obtint la permission du Pape Honorius III de faire célébrer une Messe de minuit dans une étable où hommes et bêtes reconstitueraient en taille réelle le mystère de Noël.

Mais c’est surtout au XVIe siècle, après le Concile de Trente, que la crèche proprement dite, temporaire et dédiée au temps de Noël, va faire son apparition dans les églises. C’est alors que des représentations variées vont naître et la Nativité a depuis fort longtemps été un sujet de prédilection pour les artistes et les sculpteurs. Puis, lors de la Révolution française, les églises étant fermées et les messes de minuit supprimées, les catholiques décidèrent que quoi qu’il arrive, on ne les priverait pas de leurs crèches ! Elles entrèrent alors dans les maisons ! Voici pourquoi naquirent alors nos santons (petits saints) bien connus !

Restons bien fidèles à cette sainte tradition, bel héritage à transmettre fidèlement !

Mais au-delà de toutes ces symboliques, penchons nous sur ce temps de l’Avent.

Bien différent du Carême institué comme temps de pénitence comme les 40 jours que Notre-Seigneur passa dans le désert, l’Avent veut nous aider à purifier nos cœurs pour recevoir l’Enfant-Jésus dans toute sa pureté et sa pauvreté.

Et si toute la famille cherchait cette année comment mieux préparer Noël ?

De même que nous ne laisserons pas entrer chez nous les démons d’Halloween voulant remplacer la fête de tous nos saints, de même prenons garde de ne pas tomber dans l’excès de gâteries qui font oublier la pauvreté et les joies profondes et simples de la crèche.

Donnons autour de nous ! Donnons avec notre cœur : donnons du temps, écoutons les personnes âgées, jouons ou lisons une histoire aux enfants qui nous entourent, apportons un sourire aux malheureux. Et, puisque la société d’aujourd’hui nous a souvent ôté l’occasion de « faire la charité » en pratique, offrons ce que personne ne peut nous empêcher de donner, offrons notre temps, notre sourire, nos services, notre bonne humeur,… en un mot, offrons la joie des enfants de Dieu !

Choisissons de faire de cette journée  une journée de paix et de joie chrétienne et non un étalage des dernières nouveautés ! Acceptons que le nombre de cadeaux soit quelque peu restreint ! Un bon équilibre voudrait que les parents donnent au maximum à chacun un objet nécessaire, un ou plusieurs bons livres et une surprise mais que chacun ne soit pas submergé par les dons des parents, auxquels viendront s’ajouter ceux de la famille et des amis…

Trouvons des idées pour nous donner davantage : pour les plus jeunes, ce sera peut-être leurs sacrifices de l’Avent à envoyer en numéraire à une Association, ou l’un de leurs jeux à offrir (pour les enfants hospitalisés par exemple) ; mais ce sera aussi rendre un service,  faire une visite ennuyeuse, inviter un ami délaissé, écrire une lettre à un cousin éloigné, etc… Laissons notre cœur trouver la bonne idée !

Sanctifions davantage le jour de Noël.

Et pourquoi ne pas sanctifier doublement la fête de Noël en allant à la Messe non seulement la nuit (pour ceux qui le peuvent) mais aussi le jour.  L’Eglise nous offre, pour cet anniversaire, trois messes distinctes : Messe de Minuit, Messe de l’Aurore et Messe du jour. Chacune a ses textes différents et sa richesse propre. Surtout ne nous laissons pas absorber par les festivités au point d’oublier de réciter les Mystères Joyeux de notre Chapelet.

Enfin abolissons l’expression : Bonne fêtes de fin d’année et remplaçons-là par une phrase de bénédiction : Joyeux Noël ! Bonne et Sainte Année !

Profitons de cette bonne discussion familiale pour découvrir et adopter des résolutions qui feront de cet Avent un véritable chemin vers le ciel.

A tous, nous souhaitons donc un bel Avent, qui nous prépare toujours plus à réchauffer la crèche de Jésus-Enfant en augmentant en nous la vraie charité !

MT

[1] Jean I, 9