Rillettes de Saumon et Broyé du Poitou

Rillettes de Saumon (à faire la veille)

Quantités pour 6 à 8 personnes :

200g de saumon fumé

200g de saumon frais

200g de crème fraiche

100 g de beurre ramolli

Poivre – sel

Huile d’olive

Citron – salade – tomates cerises.

1 Faire revenir le saumon frais, coupé en dés, dans l’huile d’olive et écrasez-le à la fourchette.

2 Passez le saumon fumé dans le mixeur avec le beurre et la crème fraiche sans trop insister pour bien retrouver « l’effet rillettes »

3 Mélangez les deux préparations

4 Goûtez et assaisonnez à votre goût.

5 Placez dans un moule à cake et réservez au réfrigérateur pendant 5 à 6 heures au minimum.

6 Démoulez et décorez avec des rondelles de citron, une chiffonnade de salade et des tomates cerises.

A consommer avec des toasts grillés en apéritif ou en entrée de fête ! Bon appétit !

Broyé du Poitou

Pour 6 personnes

250 g de farine

125 g de beurre salé

125 g de sucre en poudre

1 œuf

1 cuillère à soupe de rhum

Mélanger très rapidement à la main la farine, le beurre ramolli, le sucre.

Ajouter l’œuf et le rhum (avec modération…)

Pétrir la pâte.

L’étaler dans un moule du creux de la main sur 1 cm, décorer à la fourchette (jaune d’œuf éventuellement pour que ça brille..).

Faire cuire 20 à 25 mn au four à 201 degrés.

Par tradition le Broyé ne se coupe pas mais se casse en morceaux inégaux d’un coup de poing sec lorsqu’il est froid ……(en morceaux inégaux) Mais on peut également le découper en losanges lorsqu’il est encore chaud.

A déguster avec le café ou le thé.

La beauté féminine

 « Le vêtement est bien un langage qui exprime une attitude intérieure, un état d’âme, la dignité propre de la femme. Un vêtement ample et long exprime une certaine noblesse et inspire le respect et la pureté »

D’Eve à Marie. La mère chrétienne   Père Jean-Dominique. O.P.

 

L’officier de la légion Hélie de Saint-Marc raconte ce souvenir d’Algérie : « À cet instant, une jeune fille kabyle – elle avait peut-être dix-huit ou dix-neuf ans – est passée sur la plage à quelques mètres de nous, portant sur la tête un panier rond et haut. Sa longue jupe ondulait en battant ses mollets, elle marchait pieds nus sur le sable. Sa peau mate et la dureté de ses traits formaient une harmonie parfaite avec la crique. Il y avait chez cette femme une noblesse, un port hautain, fier, qui imposaient le respect. Sur son passage, devant une compagnie de légionnaires au bain, pas un rire, pas une exclamation, pas une plaisanterie, je le jure. Sa beauté dominait notre force et calmait notre inquiétude. Plus encore que sa beauté, sa noblesse.»

Les champs de braises Hélie de Saint Marc

L’autorité efficace des parents

« L’exercice normal de l’autorité ne dépend pas seulement de ceux qui doivent obéir, mais aussi et dans une large mesure, de ceux qui ont à commander. En d’autres termes : autre chose est le droit à détenir l’autorité, le droit de donner des ordres, et autre chose la supériorité morale qui constitue et rehausse l’autorité effective, opérante, efficace, qui réussit à s’imposer aux autres et obtient de fait l’obéissance. Le premier droit vous est conféré par Dieu dans l’acte même qui vous rend père et mère ; la seconde prérogative, il faut l’acquérir et la conserver ; elle peut se perdre comme elle peut s’accroître. Or le droit de commander à vos enfants obtiendra d’eux bien peu de chose, s’il n’est accompagné de ce pouvoir et de cette autorité personnelle sur eux, qui vous assurera une obéissance réelle. Dieu accorde à certains le don naturel du commandement, le don de savoir imposer à autrui sa propre volonté. C’est un don précieux (…) Mais en même temps un don redoutable. Si vous le possédez, n’en abusez pas dans vos rapports avec  vos enfants : vous risqueriez d’emprisonner leurs âmes dans la crainte, d’en faire des esclaves et non des fils aimants. Tempérez cette force par l’effusion d’un amour qui réponde à leur affection, par une bonté douce, patiente, empressée, encourageante. (…)

Pour tous ceux qui commandent, la condition fondamentale d’une maîtrise bienfaisante sur la volonté d’autrui, c’est la maîtrise sur soi-même, sur ses propres passions et impressions. Une autorité, quelle qu’elle soit, n’est forte et respectée que lorsque les esprits des sujets la sentent dirigée dans ses mouvements par la raison, par la foi, par le sentiment du devoir : car alors les sujets sentent pareillement que leur devoir doit répondre à celui de l’autorité (…) ».

 Allocution aux jeunes époux

24 septembre 1941. Pie XII

Faire appel à un agent immobilier

 

             Avec la fin de l’année scolaire, certains d’entre nous peuvent être amenés à déménager, et donc souhaiter acquérir un logement ou vendre le leur.

Deux possibilités s’offrent à nous :  un contact direct entre particuliers par l’intermédiaire de très nombreux sites internet  ou une délégation à un agent immobilier.

            Voici quelques éclairages sur ce qu’il est alors bon de savoir.

            Tout d’abord l’agent immobilier doit être titulaire d’une carte professionnelle dite « transaction immobilière » délivrée par la Préfecture (mentionnée sur tous les documents qu’il présente). Il intervient généralement à la demande du vendeur qui lui a confié un bien, et se charge donc des publicités et des visites. Cela fait l’objet d’un acte écrit : le mandat de vente. Celui-ci doit comporter diverses mentions obligatoires : le numéro d’enregistrement, la durée du mandat, les conditions dans lesquelles il peut être dénoncé, le numéro de carte professionnelle de l’agent immobilier ainsi que sa caisse de garantie, les conditions dans lesquelles il devra rendre ses comptes, la description du bien à vendre et le prix, enfin le montant de la commission et le nom de celui qui la paiera.

            Le mandat est exclusif quand seul l’agent auprès duquel le bien a été confié peut le présenter. Sa durée ne peut excéder trois mois et il peut être dénoncé à tout moment par lettre recommandée avec accusé de réception et préavis de quinze jours. Cette formule peut paraître contraignante mais généralement l’agent immobilier est plus motivé car il n’a pas de concurrence à redouter.

Cela veut dire par contre que le propriétaire, ne peut pendant ce temps, avec ce type de mandat trouver lui-même un acquéreur. Si le cas se présente, il doit obligatoirement présenter cet acquéreur potentiel à l’agent immobilier.

            L’agent a alors  des engagements bien précis : compte rendu après chaque visite, obligation de passer un certain nombre d’annonces dans la presse, affichage du bien en vitrine.

A l’inverse un mandat simple, permet au vendeur de confier le bien à vendre à plusieurs agences en même temps et de se réserver la possibilité de trouver lui-même un acheteur. Attention dans ce cas à ne pas mettre le bien dans trop d’agences. En effet à vouloir trop le présenter à la vente, le risque est de le « griller ». A être trop vu, les potentiels acquéreurs peuvent soupçonner un gros défaut ou un prix trop élevé, avec un phénomène de saturation qui nuira au bien au lieu de lui servir.

Le choix le plus judicieux semble être de proposer le bien dans une agence locale en même temps que dans une agence nationale. Il sera aussi logique de ne pas avoir de distorsion trop importante entre les agences quant au prix et à la commission.

Une solution  intermédiaire est celle d‘un mandat exclusif où le vendeur se réserve la possibilité de vendre lui-même le bien, le mandat doit alors le préciser.

Conseil : lorsque la vente se conclut, ne signez pas de compromis (ou promesse) de vente avec l’agent immobilier mais chez un notaire.

 En effet les agents ne sont pas des professionnels du droit mais plus souvent des commerciaux, et ne sont pas responsables juridiquement de la rédaction de l’acte.  Cette étape est très importante car c’est là que se fait l’accord des volontés sur le bien et son prix, en vue de la régularisation ultérieure de l’acte de vente.

Il y a donc bien des points importants à voir qui, bien cernés, déboucheront sur une vente sans problèmes. Seul votre notaire a les compétences et connaissances nécessaires pour vous garantir cette tranquillité en ayant vu en amont les vœux de chacun.

                                                                                         Elisabeth du Sorbier

ALLERGIES

Quoi de plus opportun que la saison où nous nous trouvons pour traiter cette question d’allergie ?

Le printemps est en effet la mauvaise période pour tous ceux qui souffrent d’allergie aux pollens (un Français sur 3) et qui voient régulièrement la survenue d’un certain nombre de symptômes : rougeurs et brûlures oculaires, écoulement nasal, gêne respiratoire.

Le réseau national de surveillance aérobiologique a listé 25 végétaux producteurs de pollens susceptibles de déclencher des allergies : cyprès et bouleau arrivent en tête devant l’aulne, le frêne, le chêne, puis le noisetier, le saule, le platane, le charme, le tilleul et l’olivier.

Difficile donc d’éviter ces pollens qui se disséminent facilement et très loin. Ils sont apportés  par les arbres de nos jardins et la solution d’abattre les arbres en question n’en est pas une puisque l’on ne peut échapper aux pollens des voisins…

On peut donc diminuer la concentration des pollens à l’intérieur des maisons en pensant à fermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazon mais il vaut mieux également éviter de les ouvrir en fin de journée ou le soir quand la concentration de pollens est maximale dans l’air. La pluie a par contre un rôle bénéfique puisqu’elle permet de scotcher ces indésirables au sol…

Les symptômes de l’allergie aux pollens sont la conjonctivite et la rhinite.

A titre préventif, on peut appliquer pour la conjonctivite des compresses de camomille chaque soir avant de se coucher et pour la rhinite, il est conseillé de rincer les fosses nasales avec un spray de sérum physiologique ou d’eau de mer enrichi en manganèse.

Si les signes sont trop gênants, une prescription d’antihistaminiques sera initiée par le médecin traitant.

Mais il faut savoir que la même protéine qui rend allergique aux pollens se retrouve dans certains fruits et c’est pourquoi quelques personnes finissent par ne plus supporter cerises, pêches, brugnons, kiwis et surtout les pommes qui peuvent entraîner des démangeaisons du palais, des éternuements, un œdème des lèvres attestant d’une « allergie croisée ».

La deuxième allergie dont nous parlerons est l’urticaire ; elle n’est pas spécifique au printemps et se rencontre en toute saison.

L’urticaire est une éruption cutanée qui se caractérise par des démangeaisons et l’apparition de plaques rouges (papules) en relief qui ressemblent à des piqures d’ortie. Ces papules peuvent être localisées en un endroit du corps ou bien généralisées ; elles sont associées à une réaction cutanée diffuse inflammatoire, avec des démangeaisons intenses qui sont accentuées lorsque l’on se gratte.

Ces symptômes sont valables aussi bien pour la forme aigüe de l’urticaire que pour la forme chronique qui peut durer plus de 6 semaines.

L’urticaire aigüe se développe rapidement et ne dure que quelques heures ou quelques jours ; sa cause en est souvent une allergie à un aliment, à une piqûre d’insecte (Hyménoptères) ou à un médicament (anti-inflammatoire…) mais il peut aussi être un signe d’infection.

Quant à l’urticaire chronique, les causes sont plus difficiles à déterminer, pouvant être provoquées par un effort physique intense ou prolongé, par un stress important ; parfois aussi ce sont des irritations mécaniques ou physiques qui jouent le rôle de facteur déclenchant.

Quoi qu’il en soit, l’urticaire est un symptôme à ne pas négliger qui  nécessite une consultation médicale rapide dans le cas de l’urticaire aigüe et  la prise d’antihistaminiques et de corticoïdes pour éviter certaines complications graves.

Dr N. Rémy