Amarettis

Ingrédients :

– 200 g de poudre d’amande 

– 100 g de sucre glace 

– 2 blancs d’œufs 

– Quelques gouttes d’amande amère 

Préparation :

– Mélanger le tout pour obtenir une pâte.

– Faire des petites boules d’environ 8 à 9 g.

– Les rouler dans du sucre glace.

– Mettre au four 20 minutes à 160°C. 

 

C’est une petite gâterie bien délicieuse qui fera plaisir aux grands comme aux petits !

 

Pain sans gluten

Ingrédients pour un moule à cake :

– 150 g de farine de sarrasin 

– 50 g d’amandes en poudre 

– 100 g de farine de riz complet 

– 100 g de farine de millet ou petit épeautre 

– 50 g de maïzena ou fécule de manioc 

– 1 cuillère à soupe de psyllium 

– 8 g de levure de boulanger en poudre

– 5 g de sel 

– 50 cl d’eau tiède 

Préparation :

– Mettre dans une jatte l’eau et la levure. Bien dissoudre.

– Ajouter toutes les farines puis le sel.

– Remuer à la cuillère en bois (la pâte est collante et un peu coulante).

– Mettre dans le moule à cake.

– Faire lever à 30°C dans le four pendant 30 minutes.

– Puis cuire le pain pendant 35 minutes à 190-200°C.

 

Tout passe…

 

Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. Elève ta pensée, monte au ciel, ne t’angoisse de rien, que rien ne te trouble. Suis Jésus Christ d’un grand cœur, et quoi qu’il arrive, que rien ne t’épouvante. Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ; il n’a rien de stable, tout passe. Aspire au céleste, qui dure toujours ; fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas. Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ; mais il n’y a pas d’amour de qualité sans la patience. Que confiance et foi vive maintiennent l’âme, celui qui croit et espère obtient tout. Même s’il se voit assailli par l’enfer, il déjouera ses faveurs, celui qui possède Dieu. Même si lui viennent abandons, croix, malheurs, si Dieu est son trésor, il ne manque de rien. Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs : même si l’on vient à tout perdre, Dieu seul suffit. Amen. 

Sainte Thérèse d’Avila 

 

Pensées de Saint François de Sales

 

L’âme est quelquefois pressée de tant d’afflictions intérieures […], ainsi, à l’imitation du Sauveur elle commence à s’ennuyer, à craindre, à s’épouvanter, puis à s’attrister d’une tristesse pareille à celle des mourants, dont elle peut bien dire : « mon âme est triste jusqu’à la mort ». Et du consentement de tout son intérieur elle désire, demande et supplie que « s’il est possible, ce calice soit éloigné d’elle », ne lui restant plus que la fine suprême pointe de l’esprit, laquelle, attachée au cœur et au bon plaisir de Dieu, dit par un très simple acquiescement : « O Père éternel, que toutefois ma volonté ne soit pas faite, mais la vôtre. »

Saint François de Sales

 

La mort, les afflictions, les sueurs, les travaux dont notre vie abonde, qui, par la juste ordonnance de Dieu sont les peines du péché, sont aussi, par sa douce miséricorde, des échelons pour monter au Ciel.

Saint François de Sales

 

Ne vous inquiétez pas du lendemain : demain s’inquiètera de lui-même ! A chaque jour suffit sa peine. N’ayons soin du lendemain, pensons seulement à bien faire aujourd’hui ; et quand le jour de demain sera arrivé, il s’appellera aussi aujourd’hui, et alors nous y penserons. Il faut avoir une grande confiance et résignation en la providence de Dieu.

Saint François de Sales

 

Ne prévenez point les accidents de cette vie par appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu’à mesure qu’ils arriveront, Dieu, à qui vous êtes, vous en délivrera. Il vous a gardée jusqu’à présent ; tenez-vous seulement bien à la main de sa Providence, et il vous assistera en toutes occasions, et où vous ne pourrez pas marcher, il vous portera !

Saint François de Sales

 

 

 

La lecture

Une heure de lecture par jour, Mesdames, une heure de lecture par jour, laissez-moi vous supplier de vous la réserver ! (…) Le temps vous manque, assurez-vous ? Je vous jure que vous pouvez le trouver. Quand un homme d’Etat, quand un directeur de revue ou de journal cherche quelqu’un à qui confier un travail important, urgent, délicat, à qui pensez-vous qu’il s’adresse s’il est intelligent ? Il s’adressera non pas à un oisif, mais à un homme très occupé. Seuls les gens occupés ont du temps à eux, parce que seuls, ils savent travailler. Laissez-moi vous traiter comme ces êtres merveilleux qui découvrent du loisir dans leur vie multipliée. Plus vous avez dans votre journée des choses à faire, plus nous pouvons compter sur vous pour les expédier. Vous saurez les ranger, les presser avec soin, avec ordre, comme on range dans une valise du beau linge afin qu’il ne soit pas froissé. Et voici que vous trouverez enfin de la place dans votre journée : une heure d’affilée qui complètera la toilette – et devons-nous négliger la toilette morale ? – ou même une demi-heure ici et une demi-heure là. Alors, prenez un beau livre et lisez.

Vous lirez ainsi cinq ou six livres par mois. Ce n’est guère, et c’est déjà beaucoup. Ils vous auront amenées à mieux comprendre la vie, à goûter un plaisir d’art, à mieux vous connaître vous-mêmes. Car on se cherche dans les livres et l’on se découvre. Alors, nous croirons vraiment que vous aimez la littérature et que vous êtes les plus charmantes femmes du monde…

Henri Bordeaux