Actualités culturelles

 Pont Aven (29):

Jusqu’au 5 janvier 2020, « L’impressionnisme d’après Pont Aven » montre l’importance de cette petite ville bretonne dans les explorations artistiques de Paul Gauguin. Museepontaven.fr

 

  • Chambord (41) :

2019 Chambord a 500 ans ! Bientôt au cinéma, un film de Laurent Charbonnier. Ce film fera se côtoyer deux univers : d’un côté, l’édifice, abrégé de l’industrie humaine, témoin séculaire de la grande Histoire et de l’autre, tout un microcosme animal qui déroule la petite histoire de la vie entre rivière, forêt et lande. De magnifiques images à voir en famille dès septembre….

 

  • Arras (62) :

« Le traité de Versailles », Afin de mieux comprendre pourquoi le château de Versailles fut choisi pour cet événement historique, comment ce château royal fut transformé en haut lieu diplomatique et quelles furent les conséquences du traité, documents, œuvres de comparaison et films documentaires seront également proposés.

Jusqu’au 11 novembre au Musée des Beaux Arts.

  • Rocquencourt (78) :

Jusqu’au 15 novembre, à l’Arboretum, expositions photos « Chèvreloup impressions Nature ». Au fil des saisons, tout au long de l’année, la photographe Snezana Gerbault a saisi les murmures et les couleurs des beaux arbres de ce parc.

 

  • Versailles (78) :

 Magnifique exposition jusqu’en 2020, au Musée National de Versailles. Au cours de ses 42 années passées à Versailles, Marie Leszczynska a fortement influencé l’aménagement du Château ainsi que la vie artistique de son époque.

Mendiants de Dieu  

 

N’est-ce pas là le résumé de ce que nous devons être pour acquérir l’assurance de la vie éternelle ?

Etre mendiants de Dieu, c’est redevenir comme un petit enfant qui attend tout de ses parents ; c’est vivre dans la confiance, la paix et la joie sans se préoccuper de façon désordonnée des biens matériels… Est-ce à dire qu’il ne faut pas que des parents s’inquiètent d’avoir le nécessaire pour leur famille ? Bien évidemment ce serait travestir la pensée de Dieu. Non, ce n’est pas cela ! Etre mendiants de Dieu, c’est mettre de l’ordre dans ses affections. : « Dieu, premier servi[1] », ne nous laissons pas posséder par nos trésors matériels (qui peuvent d’ailleurs parfois être de toutes petites choses n’ayant qu’une valeur sentimentale), libérons-nous des préoccupations qui alourdissent l’âme, et alors nous pourrons atteindre la vraie liberté du cœur : libre pour aimer Dieu !  Un pauvre peut être obnubilé par son manque de moyens, aigri par ce qu’il prend pour une injustice ou un riche hanté par la peur de perdre et de rater ses placements, l’un comme l’autre parviendront-ils à acquérir le détachement qui donne la vraie liberté ?

Dans le discours sur la montagne[2], Notre-Seigneur s’adressait à tous : « Ne vous amassez point de trésors sur la terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs perforent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel (…) Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Le Fils de Dieu ne demandait pas à tous ceux qui ont entendu ce discours de faire vœu de pauvreté -la vie de famille ne le permet pas- . Il désirait que chacun cependant s’efforce d’acquérir et de pratiquer « l’esprit de pauvreté » en parvenant au détachement affectif des biens de la terre, de manière à ne point en faire son trésor et à ne pas les rechercher avec avidité et esprit de cupidité. Les pères de famille ont le devoir d’administrer leurs biens et même de les accroître au moyen d’un honnête travail mais doivent le faire dans l’ordre, en évitant que leurs affaires ou leurs intérêts matériels ne les distraient des affaires de Dieu : « Que servira-t-il à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ?[3] »

L’esprit de pauvreté est donc une disposition de l’âme qui tend à nous libérer de l’attachement à la richesse et aux biens qu’elle procure. C’est un état d’esprit et non une classe sociale que Notre-Seigneur vante. Ceux qui possèdent peu et vivent dans la gêne matérielle l’acquerront en acceptant sereinement et patiemment leur condition ; ils trouveront la paix en méditant sur la pauvreté que Notre-Seigneur Jésus-Christ pratiquait sur la terre. Ceux à qui Notre-Seigneur a donné beaucoup obtiendront de nombreux mérites en vivant comme ceux qui ont peu ; en détachant leur cœur des biens terrestres, l’esprit de pauvreté les rendra généreux envers les nécessiteux.

Laissons Saint François d’Assise parler de son épouse Dame Pauvreté :

 « La Pauvreté demeure plongée dans la tristesse, elle est repoussée de tous les hommes. Elle, la Reine de l’univers, la voilà devenue semblable à une veuve délaissée ; elle apparaît vile, digne de mépris, alors qu’elle est la Reine de toutes les vertus. Assise dans la fange, elle se plaint d’avoir vu ses amis la mépriser et se transformer en ennemis.[4] »

Si Saint François a tant aimé « Dame pauvreté » c’est qu’il voyait là un élément essentiel pour atteindre le ciel : faire le vide en soi de tout ce qui n’est pas Dieu, se libérer de toutes affections désordonnées au sens propre puisqu’elles ne mettent pas Dieu en premier lieu. C’est le chemin de la vraie joie car elle trouve son origine dans cette totale liberté vis-à-vis des biens qui permet un abandon complet à la Providence divine. L’âme est alors uniquement guidée par la volonté de Dieu.

  Le mérite sera de demeurer fidèle à la pauvreté et de la supporter avec joie, lorsqu’à cause d’elle on nous méprisera, lorsqu’on nous abandonnera, qu’on refusera de nous secourir et que nous demeurerons seuls. Quand la santé nous fera défaut et que même parfois l’âme, privée de toutes consolations sera en proie aux angoisses et se croira abandonnée de Dieu, alors là vraiment nous approcherons de la pauvreté de Notre-Seigneur sur la Croix et nous pourrons renouveler avec foi, notre acte d’espérance en suppliant la Très Sainte Vierge de demeurer avec nous, puisqu’elle est restée au pied de la Croix !

Ce numéro vous donnera plusieurs éléments pour mieux comprendre et vivre cette vertu.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous aide tous à acquérir cet « esprit de pauvreté » qui nous fera parvenir aux joies éternelles,

Marie du Tertre

 

[1] Sainte Jeanne d’Arc

[2] Mt. VI, 19-21

[3] Mt, XVI, 26

[4] Saint François d’Assise (1182-1226) – Commentaire du Sermon XIII

L’action de grâces – Ne nous troublons point – Le royaume de Dieu

L’action de grâces

Le service, le travail, le devoir. Ce qui en définitive fait le prix de la vie, ce n’est pas l’existence elle-même c’est l’emploi qu’on en a fait et ce qu’on lui a fait rapporter.

Nous ne sommes ici-bas au service de Dieu que pour deux choses : fabriquer de la vertu pour nous et du bonheur pour les autres ; être bons et saints et rendre les autres heureux autour de nous.

Il n’est pas une seule condition, ni milieu de fortune ou de naissance et d’état qui ne fournisse à une âme bien faite le devoir de bénir Dieu de ses dons.

Toute notre vie devrait être un chant d’actions de grâces. Tel devrait être celui de celui qui termine sa vie. Le dernier combat s’achève, la couronne nous attend. Baissez l’épée, levez les yeux et chantez le Te Deum laudamus !

La vie montante  – Mgr Baunard

 

Ne nous troublons point

N’attribuons jamais ni aux démons ni aux hommes, mais à Dieu, comme à leur vraie source, nos pertes, nos déplaisirs, nos afflictions, nos humiliations ; autrement ce serait faire comme le chien qui décharge sa colère sur la pierre, sans prendre garde au bras qui la lui a jetée. Ainsi, prenez garde de dire : Un tel est cause du malheur que j’ai éprouvé, il est cause de ma ruine. Vos maux sont l’ouvrage, non de cet homme, mais de Dieu ; et ce qui doit vous rassurer, c’est que ce Dieu, souverainement bon, procède à tout ce qu’il fait avec la plus profonde sagesse et pour des fins saintes et sublimes.

Ne nous troublons donc point dans les adversités dont nous sommes quelquefois assaillis puisque nous savons que, destinés à produire en nous des fruits de salut, elles sont soigneusement mises en rapport avec nos besoins par la Sagesse de Dieu lui-même. Vous êtes comme un bloc de marbre dans les mains du sculpteur : il faut qu’il fasse sauter les éclats, qu’il taille, qu’il polisse pour en faire une belle statue : pensez seulement à vous bien tenir entre ses mains pendant qu’Il travaille sur vous ; soyez assuré qu’Il ne donnera aucun coup qui ne soit dans la perfection de l’art, qui ne soit nécessaire à ses desseins et qui tende à votre sanctification.

La voie de la paix intérieure – P de Lehen

Le royaume de Dieu s’enlève de force

Nous devons acquérir une mentalité chrétienne de combat, un esprit généreux et viril. Et pour cela regarder en face les difficultés et les charges de la vie, et non pas peureusement, leur tourner le dos et supplier d’en être préservés. Pour cela encore s’attaquer aux épreuves, d’où qu’elles viennent, de l’âme ou du corps, lutter en chrétien vaillant contre les tentations et les vaincre généreusement avec l’audace du courage et la douce confiance en la miséricorde divine.

Car le ciel est aux courageux qui ne disent jamais : j’essayerai, mais toujours : je ferai.

Père Poppe – Sous le regard de Dieu