Vous avez des soucis?

« Le règne de Jésus Christ reçoit sa force et sa forme de l’amour divin : aimer saintement et dans l’ordre, voilà où il se fonde et se résume. Le reste en découle nécessairement : être inviolablement fidèle au devoir, n’attenter en rien au droit d’autrui, mettre les soucis terrestres à leur juste place, donner à l’amour de Dieu la priorité sur tout le reste[1] »

Voilà tout un programme que le Pape Léon XIII, comme un bon père, a établi pour ses enfants. C’est le secret du bonheur.

Cependant aujourd’hui lors des discussions avec les uns ou les autres, on peut constater, que, quelque soit le milieu social ou l’âge de l’interlocuteur, tous, nous avons tendance à nous laisser submerger par nos soucis.

Impossible alors de trouver la liberté d’esprit pour mettre chaque chose à sa place et parvenir à la joie des enfants de Dieu. Joie de s’émerveiller des beautés de la nature, paix donnée par l’amitié avec Dieu, sérénité devant l’avenir comme un enfant abandonné sur l’épaule de son père, bonheur d’appartenir à la grande famille que forme l’Eglise catholique, reconnaissance devant tous les dons reçus….

Non, tout cela échappe de plus en plus aux esprits envahis par l’angoisse de l’avenir, la peur de l’autre, la crainte de perdre, l’amertume vis-à-vis de la société et l’inquiétude pour ses enfants…

Pour faire simple, classons en trois parties les soucis qui se présentent :

A) Ceux qui rongent et qui nous font perdre de vue l’essentiel : Le réchauffement climatique, la pollution,… On dirait qu’on essaie de nous distraire en nous assénant avec force et ténacité ces assertions plus ou moins vérifiées… Certains en ont fait un véritable « dada » et y consacrent toutes leurs conversations ; ils en oublieraient même l’essentiel…

Combien de fois par jour consultons-nous notre téléphone portable, que – par un tour de force extra-ordinaire- nous autorisons à nous communiquer des informations « choisies »qui vont augmenter notre taux de cortisol[2] ?

B) Les considérations sur les mœurs actuelles, et même les questions politiques peuvent nous apparaître comme des questions essentielles et il est bon que ceux qui ont les moyens d’action fassent tout ce qu’il leur est possible mais quand nous sommes impuissants, n’oublions pas que le grand moyen accessible à tous, reste la prière. Dieu nous a montré de multiples fois dans l’histoire de l’humanité les vertus de ce moyen qui apaise le cœur en suppliant Celui qui est le maître de toutes choses.

C) Ceux qui nous touchent personnellement : problèmes personnels, famille, santé, travail, …

            Certains portent réellement une lourde croix : la perte d’un être cher, la maladie ou des épreuves fort douloureuses les accablent. A ceux-là nous ne pouvons que conseiller de pratiquer la dévotion aux Saintes plaies de Notre-Seigneur et de se mettre sous la protection de Notre-Dame avec confiance.

            D’autres se croient vraiment très éprouvés mais ne se rendent pas compte qu’ils se sont fabriqué à eux-mêmes une « croix »…  En effet en recherchant dans un moment de calme, la racine de tous nos soucis, nous nous apercevons que celle-ci se trouve bien souvent en nous-mêmes : nous ressassons comme des slogans des paroles de culpabilité, de manque de confiance, d’esprit vengeur, de regrets…

            – Prenons le temps  de retrouver la paix. C’est en particulier lors d’une bonne retraite[3] que nous pourrons faire un retour sur nous-mêmes en analysant les véritables causes des maux qui nous rongent.  

Avez-vous remarqué combien souvent quand nous analysons notre colère nous nous apercevons que, bien plus que le prochain, c’est nous-mêmes qu’il faudrait accuser ? Car bien souvent c’est nous qui, à l’origine, nous y sommes mal pris… 

Avez-vous noté combien de fois nous nous sommes fait des soucis inutiles en imaginant tant et tant de catastrophes, d’accidents ou de maladies qui pourraient arriver à l’un ou à l’autre, en prêtant tant et tant d’intentions à des gens qui n’en ont pas la moindre idée, en anticipant tant et tant d’événements sans penser que le pire n’arrive pas toujours… Si Dieu prenait au mot les fruits de notre créativité en matière de catastrophes… que d’épreuves !! N’oublions jamais quand « la folle du logis[4] » se met en route de la faire taire immédiatement en récitant lentement un Ave Maria qui nous remettra les idées en place ou la Prière à Saint Michel [5] qui saura éloigner les tentations et les dangers !

            – Ensuite prenons l’habitude de pardonner à tous ceux qui  nous ont blessés : « pardonnez-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »… Disons-nous vraiment cette prière avec sincérité ? L’être humain est capable de tomber gravement malade rien qu’en ressassant des amertumes…

            – Enfin demandons pardon à Dieu de tout notre cœur et soumettons-nous  à sa divine volonté.

En réalisant avec lucidité cette démarche nous nous exerçons à un véritable esprit de pauvreté : parvenir à nous détacher de notre volonté propre pour adhérer à celle de Dieu. Offrir son avenir à Dieu, non pas en se cachant la tête sous l’aile mais, après avoir fait tout ce que Dieu nous demande, Lui abandonner le reste en s’en détachant. Ne pas se laisser gouverner par nos incohérences mais commencer sa journée par un véritable acte d’abandon et la récitation de la Prière des Apôtres de tout notre cœur.

Mettons de l’ordre dans ces « soucis » pour ne pas perdre de vue l’essentiel et prenons conscience que notre seule véritable préoccupation doit être celle de notre vie éternelle en premier lieu, avec notre époux (se). Prions ensuite pour ceux qui sont sous notre responsabilité directe (enfants) et indirecte (parents, famille, amis, paroisse, voisin, village, collègues, Eglise, pays). Faisons en effet tout ce qui est en notre pouvoir  mais au seul niveau qui nous concerne : prière, sacrifice, exemple, devoir d’état et enfin confions tout  au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur a gagné la course de relais : c’est notre secret puisque personne ne le sait plus et c’est ce qui nous aide à garder le sourire au milieu des pires tribulations !

Rayonnons de la vraie joie en esprit de gratitude envers notre Dieu qui nous a tant donné ! « Vis le jour d’aujourd’hui, Dieu te le donne, il est à toi.
Vis le en Lui.[6] » Le démon, quand il a épuisé toutes ses autres armes sans succès envoie l’épreuve du découragement… Alors ne nous laissons par prendre dans ce filet et recourons à la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus :

«  Le Sauveur nous a avertis : A cause des progrès croissants de l’iniquité, la charité d’un grand nombre se refroidira. En présence de tant de maux qui, aujourd’hui plus que jamais, troublent si amèrement les hommes, les familles, les nations, le monde tout entier, où chercher un remède, Frères ? Peut-on trouver une dévotion qui l’emporte sur le culte du Cœur de Jésus, qui réponde plus parfaitement au caractère propre de la foi catholique, qui soit plus apte à subvenir aux besoins actuels de l’Église et du genre humain ? Quelle dévotion plus noble, plus douce, plus salutaire que celle là, dont l’objet est la charité divine elle même ?[7] »

Confiance ! Un jour le Sacré-Cœur reprendra ses droits sur la terre toute entière ! Il viendra juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin.

Espérance Clément

[1]Encyclique «Tametsi futura prospiscientibus » du 1er novembre 1900 Sur Jésus-Christ Rédempteur – Léon XIII

[2] Le cortisol est considéré comme l’hormone du stress.

[3] Calendrier de retraites sur : https://laportelatine.org/activites/retrait/retrait.php

On peut aussi s’adresser au Couvent Saint François, 78 passage de la Marcille 69910 Villiers Morgon

[4]« L’imagination est la folle du logis.» Malebranche

[5] Prière à Saint Michel Archange que vous trouverez sur notre site : https://foyers-ardents.org/dans la rubrique : Les prières des familles catholiques.

[6] https://foyers-ardents.org/category/les-prieres-des-familles-catholiques/

[7] Encyclique Haurietis Aquas du Pape Pie XII sur le Culte du Sacré Cœur de Jésus

Faire fondre le chocolat

 Réaliser un gâteau au chocolat rapidement … et facilement … en faisant fondre le chocolat, en douceur … C’est très facile et tellement plus simple !

Voici une méthode que j’emploie systématiquement.                                   

Cette astuce m’a été apprise par ma mère qui se l’était fait expliquer par une démonstratrice Tupperware.

  • Je fais chauffer un demi-litre d’eau dans la bouilloire.
  • Dans la terrine destinée à la pâte à gâteaux, je casse la tablette de chocolat en une dizaine de morceaux ;
  • je recouvre d’eau bouillante mes morceaux de chocolat, je couvre et je laisse fondre durant 3 à quatre minutes.
  • Pendant ce temps je coupe ma quantité de beurre à incorporer en petits cubes.
  • Je retire le couvercle, je vide l’eau bouillante (brunie par le chocolat) dans l’évier. Faîtes attention, mais ne vous inquiétez pas trop, l’eau et le chocolat ne partent pas ensemble !
  • Et vite, j’incorpore au chocolat fondu les morceaux de beurre qui fondent à leur tour au contact du chocolat bouillant (mélangez rapidement, car le chocolat en se refroidissant durcirait de nouveau).

Vous éviterez ainsi de salir une casserole ou de « cuire » le chocolat, et votre mélange chocolat-beurre est à la bonne température pour incorporer ensuite les jaune d’œufs (ou les œufs entiers).

                Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

Le concept d’ordre naturel chez Saint Thomas d’Aquin 1/2

De l’intérêt de se fier en science politique à Saint Thomas d’Aquin plutôt qu’à d’autres politologues

La première question qui vient à l’esprit est : pourquoi s’adresser, en science politique, à Saint Thomas d’Aquin plutôt qu’aux nombreux penseurs d’hier et d’aujourd’hui, spécialistes de cette discipline ? En effet il ne manque pas de scientifiques proposant une pensée politique bien structurée sur la Cité et sa finalité. Mais la plupart d’entre eux sont des idéologues[1] alors que Saint Thomas d’Aquin est le docteur réaliste par excellence. Il propose en outre un cursus politique cohérent et exhaustif. Mieux encore, Saint Thomas est le découvreur du concept de « bien commun » politique, en tant que finalité de la Cité. Tant qu’à dépenser un peu d’énergie intellectuelle pour se former à la science de la Cité on a donc tout intérêt à s’initier à la pensée de l’aquinate plutôt que de privilégier les modernes.

Un écueil à éviter avant de débuter une étude du concept de bien commun politique chez Saint Thomas d’Aquin

La compréhension du concept de bien commun implique le dépassement d’un infran[2], comme disent les varappeurs : la compréhension du concept d’ordre naturel. L’expérience montre que des trésors d’énergie et de pédagogie seront dépensés inutilement si l’étude de l’ordre naturel ne précède celle du bien commun. Et c’est à ce travail préalable auquel nous allons maintenant nous atteler.

L’existence d’un ordre naturel affirmée par Saint Thomas d’Aquin

Saint Thomas d’Aquin écrit dans la Somme contre les Gentils : « On voit par conséquent que ce n’est pas seulement en vertu de l’énonciation d’une loi qu’il y a du bien et du mal dans les actes humains, mais en vertu d’un ordre naturel. […] Cela coupe court à l’erreur de ceux qui prétendent qu’il n’y a rien de juste ni de droit qu’en vertu d’une loi positive. »[3]

La notion d’ordre est liée à la notion de finalité.

Qu’est-ce qu’un ordre ?

Le mot ordre désigne un ensemble cohérent (aux yeux de l’esprit), organisé, soumis à des règles, éventuellement régi par des lois, fondé sur un rapport quantitatif, qualitatif, mécanique ou téléologique[4]. Par exemple, l’ordre des outils dans un atelier mécanique.

Mais plus précisément et dans le cas qui nous intéresse ici : « Tout ordre peut donc se définir : La juste disposition de plusieurs choses relativement à leur fin. » [5]  Par exemple, l’ordre d’une armée rangée en bataille. Saint Thomas d’Aquin parle dans le proème[6] de la Somme contre les Gentils de « ceux qui ont charge d’ordonner à une fin » dans le but d’établir le lien qui existe entre la notion d’ordre et celle de finalité : « Tous ceux qui ont charge d’ordonner à une fin doivent emprunter à cette fin la règle de leur gouvernement et de l’ordre qu’ils créent. »[7]  On perçoit aisément l’importance de régler l’ordre que l’Autorité politique va créer, sur la finalité de la Cité, à savoir sur le bien commun politique.

On doit contredistinguer les ordres, simples créations de l’esprit humain, de l’Ordre naturel créé par Dieu.

Un ordre est une véritable création ; mais il n’est la plupart du temps qu’une simple création de l’esprit humain, purement formelle. C’est le cas de l’ordre dans une bibliothèque dont le principe peut être, chez l’un, le classement des livres par auteurs et, chez l’autre, leur classement par thèmes. Ce type d’ordres est bien, selon ce qu’en dit Pascal, une création : « Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau : la disposition des matières est nouvelle »[8]. À titre d’exemple, l’ordre des opérations en mathématique et l’ordre des flux physiques en logistique sont des éléments importants de ces sciences. Néanmoins, on peut dire sans risque de tous ces ordres : « il s’agit d’une création de l’esprit humain, dont il est difficile de tirer parti pour explorer les rapports de l’homme, tel qu’il est, à Dieu tel qu’il est ».[9] Ce type d’ordres, création de l’esprit humain, se contredistingue de l’Ordre naturel créé par Dieu. On ne doit pas concevoir l’Ordre naturel à la manière des ordres créés par l’esprit humain, qui sont comme « une classification effectuée a posteriori sur des objets préexistants »[10]. Par exemple, dans une bibliothèque il préexiste un donné, à savoir les livres.

L’Ordre naturel est un ordre intégralement réel

Il faut ajouter à tout ce qui vient d’être dit que l’Ordre naturel est intégralement réel. Cela est important car : « Dieu est ; les créatures sont, par la relation[1] qu’elles soutiennent avec lui : c’est la relation qui est ici logiquement antécédente au terme (la créature, c’est à dire l’être humain) dans lequel elle s’achève, et c’est cela qui donne la mesure de sa réalité. »[11]

Il faut donc restituer à la structure ternaire principe, relation, terme sa véritable économie :

« Le terme, c’est-à-dire la créature, n’étant au fond que ce qui termine la relation, est atteint au plus intime de lui-même par le principe de l’ordre, le Créateur : en sorte que l’ordre de la création est intégralement réel et formellement parfait.[12] »

L’enchaînement des causes

« La stabilité de l’univers, telle qu’elle est macroscopiquement constatable, étant rapportée à un déterminisme de nature, il resterait à expliquer comment ces différentes natures qui sont, chacune pour son compte, principe permanent d’un cycle d’opérations, sont également enchaînées les unes aux autres de telle manière que leur ensemble forme un tout organique. »[13] Une des caractéristiques de cet ordre naturel est cet enchaînement des causes, ce que l’on nomme, en terme technique, la concaténation, que l’on peut définir de la façon suivante : Concaténation, n. f. : Enchaînement, solide liaison, successions d’arguments, comme dans un syllogisme.[14] Cet enchaînement des causes aboutit à un ordre de finalités hiérarchisées nécessaire à la liberté humaine. Comme l’écrit J-H Nicolas : La liberté de l’homme « est fondée sur un déterminisme (l’ordre naturel), sans lequel elle serait impossible et vaine. »[15] Dit d’une autre manière, la liberté humaine – contrairement à ce que l’on peut croire en première approche – exige un ordre naturel. Si tout change tout le temps, la raison humaine ne peut produire la Cité.

 [à suivre…]

Bernard de Midelt et Louis Lafargue

[1] Idéologues professant l’idéalisme (par opposition aux réalistes) : En philosophie, l’idéalisme a désigné les systèmes qui faisaient consister le meilleur de la réalité des choses, ou même leur réalité tout entière, dans leur idée ou leur forme. Cf. A. Lalande, Vocabulaire de la philosophie, t. I, p. 318.

[2] Infran (-chissable) : Passage ou obstacle qui ne peut être franchi sans un entraînement approprié.

[3] Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, Livre III, Ch. 129.

[4] Téléologie : Étude des finalités. Mourral et Millet, Petite encyclopédie philosophique, éd. Universitaires, 1995, p. 362.

[5] Gaetano Sanseverino, Cosmologie, 1876, § 350.

[6] Proème : terme didactique. Préface, entrée en matière, exorde, argument. Étymologie : en latin proemium vient du grec et signifie « avant » et « chemin ».

[7] Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, proœmium. Par gentils, entendez païens. Attention, les païens ne sont pas, chez Thomas d’Aquin, des barbares.

[8] Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg n°22.

[9] M-L Guérard op, Dimensions de la Foi, éd. Cerf, 1952, Tome 2, p. 169.

[10] M-L Guérard op, op. cit., T 1, p 394.

[11] M-L Guérard op, op. cit., Tome 1, p 394 et sq.

[12] M-L Guérard op, op. cit., Tome 1, p 394 et sq.

[13] M-L Guérard op, op. cit., Tome 2, p 225.

[14] Mourral et Millet, op. cit., p. 56.

[15] J-H Nicolas op, Les profondeurs de la grâce, éd Beauchesne, 1968, p. 342.

Nouvelles technologies

Chers grands parents,

           Notre monde est matérialiste… le bonheur y a été défini, par des principes étrangers à la chrétienté, comme subordonné à la richesse matérielle… pourtant, la porte étroite est très certainement étrangère à cette accumulation de biens ! De plus en plus, le confort et surtout les technologies de l’information, apparaissent comme des biens dont nos contemporains ne pensent plus pouvoir se passer « raisonnablement ». Face à cette profusion de moyens qui semble s’imposer de manière apparemment inéluctable, quelle peut être notre place de grands-parents dans la formation de la vertu de nos petits dans ce domaine ?

Pour comprendre cette place, il faut d’abord analyser les causes et mesurer l’empreinte de ce matérialisme sur nos familles… nous nous orienterons particulièrement dans cet article sur la façon de traiter de l’irruption des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Depuis plusieurs siècles, chaque génération a dû faire face à des progrès, ou plutôt des « nouveautés » auxquelles  nos familles ont dû s’adapter ou s’opposer selon les cas. L’arrivée de la télévision, il y a maintenant près de deux générations, en est une illustration particulièrement instructive. Entre les rares familles qui l’ont refusée, celles qui l’ont limitée et celles, plus nombreuses, qui l’ont laissé envahir leur espace, les débats ont été virulents et les choix variés !

Ce qui caractérise notre époque est certainement la profusion soudaine de ces moyens et la manière nécessaire dont ils s’imposent dans nos foyers ! Aujourd’hui, on ne peut plus se passer du portable ou d’internet… De la carte grise à la déclaration d’impôts, tout se traite par internet ! Un père de famille en vacances doit pouvoir communiquer avec son travail par ces moyens modernes… Alors que faire ?

Il y a plusieurs décennies, bien avant l’arrivée de l’internet et du portable, le père Calmel exprimait clairement l’aspect nuisible de la « surcommunication » dans l’un de ses ouvrages : « A cause de moyens techniques nouveaux de communication entre les hommes, à moins d’une grande vigilance et d’une ascèse nourrie par la prière, la dissolution de toute vie personnelle est devenue un danger à l’échelle de la planète. » Plus loin il demandait à Notre Dame « cette réconciliation, non pas avec le temps, mais avec la vie que le Seigneur me demande de vivre en ce temps ». Il nous semble que ces deux phrases résument bien la question et l’orientation que doit prendre la réponse.

Le père Calmel expose la gravité de la situation ; il s’agit de la dissolution de « toute vie personnelle » c’est-à-dire de toute vie intérieure et donc de toute vie chrétienne ! Il propose une solution axée sur trois domaines : la vigilance, l’ascèse et la prière. Seule cette solution permettra à nos familles de mener la vie que le Seigneur leur demande de vivre « en ce temps ». Nous traiterons donc sommairement de ces trois domaines.

  • La vigilancecar ces moyens de communications ne sont pas anodins. Si c’est l’usage des moyens qui les rend bénéfiques ou nuisibles, mettre internet entre les mains d’un enfant est comme mettre un bulldozer entre les mains d’un enfant de 5 ans,  lui demander d’en faire bon usage puis s’étonner qu’il ait détruit la maison ! Nos familles doivent donc être informées des risques que présentent ces technologies par l’accès illimité qu’elles donnent à des informations inutiles voire des perversités presque inévitables… Le sujet doit être abordé en famille avec gravité !
  • L’ascèse, tant il est vrai que se passer de ces moyens exige une véritable ascèse ! Nous ne pensons pas que le mot soit excessif. Il faut une bonne dose d’héroïsme pour leur résister ! Il est nécessaire donc d’apprendre aux enfants à s’en passer le plus possible en en limitant l’accès autant que faire se peut (interdire l’accès à internet seul, avant tel âge et limiter les horaires par exemple), en imposant un accès public (l’ordinateur connecté étant placé dans un lieu de passage).
  • La prièrequi n’exclue évidemment pas les moyens pratiques ! Elle les accompagne ! Les grands-parents doivent prier pour que ces moyens ne pervertissent pas leur vie familiale et doivent, par leur exemple, encourager leurs enfants et petits-enfants à prier pour choisir la voie que Dieu leur demande de prendre dans ce domaine !

Les nouvelles technologies, par les facilités qu’elles apportent et par la mauvaise orientation que leur donne notre monde « Anti-Christ » sont un réel danger pour nos familles ! Nous avons bien conscience de n’avoir pu apporter de recettes mais seulement des éléments de réflexion car nous pensons qu’il est capital que les grands-parents aient réfléchi à ce sujet d’actualité. La nouveauté du temps est qu’il n’y a plus de sanctuaire préservé…

Puisse sainte Anne nous aider à faire les bons choix qui conduirons nos familles à la sainteté…

Des grands-parents

Photos et souvenirs

De retour des vacances, pourquoi ne pas passer quelques moments en famille à trier les photos et souvenirs rapportés par chacun ?

Vider les appareils photos, sélectionner les images à garder, rassembler les cartes postales ou billets d’entrée des monuments visités, inclure des légendes ou des cartes d’itinéraires, faire un petit compte rendu des différents camps…Et pourquoi pas, demander à un tel de faire le récit d’une anecdote ou d’un événement particulier ?

Si l’on ne le fait pas tout de suite, alors que les événements sont encore frais, il y a de fortes chances que cela ne se fasse jamais, et qu’une partie de la mémoire familiale passe à la « corbeille ». L’album des vacances, qu’il soit sous forme de photos tirées, ou si l’on a plus de temps pour la mise en page, imprimé au format livre, permet de se remémorer les bons moments passés ensemble, mais aussi de garder une trace de nos activités. Cet aide-mémoire est précieux pour les plus petits, qui se plaisent à feuilleter les albums-photos, et intègrent ce qui s’est passé avant eux ; mais pour les plus grands également, qui se souviendront mieux de tous ces bons souvenirs, grâce à ces photos qui en sont les meilleurs rappels.

                                                                                                                                                              

 

Réaliser un gâteau au chocolat rapidement … et facilement … en faisant fondre le chocolat, en douceur … C’est très facile et tellement plus simple !

 

Voici une méthode que j’emploie systématiquement.                                   

Cette astuce m’a été apprise par ma mère qui se l’était fait expliquer par

une démonstratrice Tupperware.

1)      Je fais chauffer un demi-litre d’eau dans la bouilloire.

2)      Dans la terrine destinée à la pâte à gâteaux, je casse la tablette de chocolat en une dizaine de morceaux ;

3)       je recouvre d’eau bouillante mes morceaux de chocolat, je couvre et je laisse fondre durant 3 à quatre minutes.

4)      Pendant ce temps je coupe ma quantité de beurre à incorporer en petits cubes.

5)      Je retire le couvercle, je vide l’eau bouillante (brunie par le chocolat) dans l’évier. Faîtes attention, mais ne vous inquiétez pas trop, l’eau et le chocolat ne partent pas ensemble !

6)      Et vite, j’incorpore au chocolat fondu les morceaux de beurre qui fondent à leur tour au contact du chocolat bouillant (mélangez rapidement, car le chocolat en se refroidissant durcirait de nouveau).

Vous éviterez ainsi de salir une casserole ou de « cuire » le chocolat, et votre mélange chocolat-beurre est à la bonne température pour incorporer ensuite les jaune d’œufs (ou les œufs entiers).

                Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

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Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

 

 

Sans verser dans le « selfie » à tout-va, il est important que les enfants puissent s’enraciner dans une lignée et une suite d’activités familiales qui, par les photos, leur permettent de garder une trace de leur histoire personnelle et de se créer ainsi des racines.