Le portement de la Croix – Fruit de ce mystère : porter sa Croix avec Notre-Seigneur

La cause est entendue. Il ne reste plus qu’à exécuter la sentence arrachée à la lâcheté du gouverneur. Il n’y a plus qu’à apporter l’instrument du supplice et à se mettre en marche vers le lieu de l’exécution. Il n’est pas loin – cinq ou six cents mètres à vol d’oiseau -, mais combien loin pour Celui qui porte cette lourde croix sur des épaules déjà déchirées par les coups de fouets. Oh ! Comme nous les connaissons bien ces « stations » douloureuses que chaque carême et chaque chemin de Croix nous rappellent.

Et derrière, la foule marche. Les ennemis qui se repaissent du spectacle, les curieux ; ceux-là même qui l’acclamaient au jour si proche des Rameaux… Oh mon peuple que t’ai-je fait ? Comme ils sont peu nombreux les amis ! Quelle douleur que la solitude du cœur ! Mais Jésus, silencieux, doux et soumis, adhère de tout son cœur à la volonté de son Père. Il n’est pas la victime qu’on traîne mais la victime qui consent. O Mère, cachée dans la foule, dans le petit groupe des femmes fidèles, Mère étroitement voilée dans votre douleur et votre silence, vous seule avez su ce qui se passait dans l’âme de votre Fils sur ce chemin de la croix. Car seul l’amour devine, et pour lui il n’est pas besoin de paroles. Dans ce long regard échangé tout à l’heure, votre âme a pénétré la sienne. Pour lui, comme pour vous, l’heure sublime de la rédemption est venue. Vous seule savez avec quel amour Jésus a porté cette croix, instrument infamant du supplice, glorieux autel du sacrifice où la victime va monter pour sauver la pauvre humanité. Ah ! Cette croix lourde, coupante, est-elle autre chose que l’humanité, sa misère, son péché… lourde de ce que chaque génération accumule de péchés devant la face du Père ?

Porter sa Croix avec Notre-Seigneur.

La tête entre les mains, je me recueille car j’entends retentir la parole de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive !… » O Vierge Marie, tandis que je prie près de vous, aidez-moi à comprendre. Vous savez bien comme j’ai peur de cette ombre de la croix sur ma vie et comme ce seul mot de souffrance m’épouvante.

Ce sont les hommes et leurs péchés et les conséquences de leurs péchés qui ont taillé, dans un même bois dur, toutes les croix. Une pour le Christ, une aussi pour chacun de nous… Mère, je me serre contre vous. Aidez-moi à comprendre que, moi aussi, je dois porter ma croix comme Jésus a porté la sienne. Peut-on s’y dérober ? Quand la vie la met elle-même sur vos épaules, elle s’y incruste ; et le mieux n’est-il pas simplement de chercher le secret de porter cette croix pour qu’elle soit moins pesante ?… Je vous entends, ô Mère, tout le secret est de porter sa croix avec Jésus, comme Jésus.

C’est vrai je ne suis pas seule ! Tout à l’heure, j’étais accablée et je pensais à toutes les croix que les autres n’ont pas…

Mais en vous voyant, ô Jésus,  sur le chemin du Calvaire, j’ai compris. Vous ne demandez pas de ne pas souffrir, et ces larmes de tout à l’heure, vous ne me les reprochez pas. Mais vous voulez que je porte courageusement mon fardeau à votre exemple. Car vous êtes là et vous marchez devant moi. Parfois je me sens si seule mais je me trompe. O mon âme, ouvre les yeux, tout près de toi, il y a Jésus, et ta croix repose sur son épaule. C’est Lui notre bon cyrénéen. Comment pourrai-je désormais me sentir seule puisque nous montons à deux cette rude montée ? Il n’y a pas une douleur humaine que vous n’ayez partagée avec nous, et si je trébuche dans la montée douloureuse, vous êtes là pour me soutenir et me dire : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués, et je vous soulagerai… »

J’aimerai ma croix, ô mon Jésus, parce que vous avez aimé la vôtre. Quand vous êtes venu sur la terre vous n’avez choisi ni la richesse, ni le succès, ni le bonheur. Vous avez choisi la souffrance. Puis-je regarder chaque jour mon crucifix et ne désirer qu’une vie pleine de jouissances et de satisfactions ? Comme le grain qui ne peut germer sans mourir en terre, moi aussi je sais bien que je ne puis valoir quelque chose que si je traverse l’épreuve. Ce sont les mains qui ont eu mal qui sont les plus douces pour panser. Ce sont les yeux qui ont pleuré qui savent voir plus clair. Ce sont les cœurs qui ont broyé en eux leur égoïsme qui peuvent le mieux s’ouvrir aux autres.

Mais il ne suffit pas de souffrir, il faut bien souffrir. Le bon larron a regardé Jésus, il a imité sa douceur, son acceptation, son abandon.

Vierge Marie, faites que je ne gaspille jamais cette grâce précieuse de la souffrance, « cette grâce que nous n’avons pas méritée », comme dit Léon Bloy. Faites que j’ai le courage de ne pas murmurer, de m’offrir filialement à l’épreuve et de tendre avec amour mes épaules pour recevoir le poids dur de la croix quand il plaira à Dieu de me l’envoyer.

Vierge Marie, faites-moi comprendre que la joie chrétienne est le fruit savoureux de l’arbre de la croix. Oui, la vie est parfois rude et terrible. Nos cœurs saignent et notre chair souffre. Mais si je comprends l’amour, je découvrirai la joie. Dieu ne permet la souffrance et l’épreuve que parce qu’Il veut rendre ma vie féconde et belle. Il nous « taille » dans le vif comme le bon jardinier… Mais Il nous aime. Sans cesse Il nous serre dans les bras de son amour, et c’est peut-être parce qu’Il nous serre si fort à certaines heures que nous sommes tout meurtris par cette étreinte. Mais quelle joie ineffable d’aimer et de se sentir ainsi aimé !

Sainte Marie, Mère de Dieu, aidez-moi à comprendre que si je presse « ma croix » avec amour sur mon cœur, elle fleurira entre mes bras un jour, comme un buisson de roses.

D’après Paula Hoesl

Un pèlerinage familial

            Dans le tourbillon de nos vacances, une pause céleste s’impose. Voici une bonne solution qui convient à tous les membres de la famille : réserver une journée pour une visite dans un lieu de culte marial ou pour un pèlerinage local consacré à tel ou tel saint. La France foisonne de ces petites chapelles, anciennes abbayes, basiliques, ou lieux de martyre des saints qui ont construit la foi de notre pays.

Et, pourquoi pas ? Organiser une petite marche, pèlerinage familial à destination du lieu repéré ? Nous avons tous des intentions à confier à ces saints protecteurs et le Bon Dieu ne peut être insensible au fait que nous lui consacrions un jour de nos vacances. Alors reprenons notre bâton de pèlerin et notre livre de chant pour remettre au goût du jour tous ces pèlerinages de l’ancien temps qui ne demandent qu’à revivre.

Soyons de bons époux si nous voulons être de bons parents

            Il est facile pour des jeunes mariés de se consacrer mutuellement de l’attention et du temps…ils sont seuls !  Ils se regardent avec tendresse, guettent la moindre attention à se donner et saisissent toutes les opportunités pour se rendre service…sans jamais se lasser ! Ils se disent alors que le mariage est une chose merveilleuse et que, en ce qui les concerne, il est même une réussite !

   Les années passant, la famille s’enrichira peut-être d’un, puis de plusieurs enfants qui viendront inévitablement… perturber ?… non, le mot est mal choisi ! Disons plutôt : transformer le petit rythme confortable de ces premières années.

            Le quotidien de madame est alors bien affairé, la journée est fractionnée au rythme des biberons et repas… en une cadence aussi régulière que redoutable…et qui dit repas dit courses…et donc sortie en voiture jusqu’au supermarché …avec les petits qui ne peuvent rester seuls ! Et dès le retour il faut vite……….non, je ne vous détaillerai pas ici le quotidien d’une jeune maman, vous ne le connaissez déjà que trop bien : il se résume en un marathon quotidien d’une pièce à l’autre, d’un enfant à un autre….

-Et le mari dans tout ça, me direz-vous ?

-Le mari ?…Ah oui, le mari !…

Eh bien le pauvre mari, quand il rentre de son travail le soir, la tête encore toute pleine de ses soucis professionnels…il retrouve une maison un peu chaotique, des enfants tout excités de le retrouver qui lui sautent au cou, et une petite épouse un peu échevelée qui lui crie du fond du couloir :

-Chéri, tu veux bien vite éteindre le four ? Ça commence à sentir le brûlé !!!

Alors monsieur éteint le four, retire son imperméable, attrape le bébé que sa femme lui tend…et va s’asseoir dans le canapé, le temps de retrouver un peu ses esprits…ce qui peut parfois être un peu long…

Et les années passent, et monsieur et madame sont noyés dans leurs préoccupations ! Elle se consacre essentiellement à ses enfants, oubliant même de recoudre le bouton de la veste de monsieur qui le a lui pourtant signalé il y a…plusieurs semaines ! Et lui, passe ses journées au bureau, et occupe plusieurs de ses soirées entre quelques heures de sport avec des amis et une association caritative au sein de la paroisse.

Bien souvent, la vie de parents éloigne malgré eux les époux ! C’est que dans la journée d’une maman, les enfants prennent souvent plus de 80% du temps et qu’elle en vient trop souvent à négliger son mari, ce qui nuit immanquablement à l’entente conjugale. Le mari, de son côté, a parfois du mal à concilier sa vie familiale et sa vie professionnelle. Il doit donc veiller à préserver sa famille en ne rentrant pas trop tard le soir, et, autant que possible, ne pas se consacrer à ses affaires professionnelles à la maison. D’autre part, certains maris se désintéressent de l’évolution de leurs enfants et en abandonnent généreusement toute la charge quotidienne à leurs épouses. Voilà un engrenage qui s’installe subrepticement au sein du foyer et finit par effacer soit le rôle d’époux, soit celui de parents…mais alors comment faire ?

Beaucoup ignorent que c’est en étant de bons et saints époux qu’ils seront, de fait, la plupart du temps de bons et saints parents. Ils croient que les enfants seront mieux éduqués s’ils ont l’attention exclusive de leurs parents…sans se douter que, les années passant, cela se ferait au détriment de leur vie d’époux.

Combien de parents, après des années consacrées exclusivement à l’éducation de leurs enfants, les voient soudain quitter le foyer familial et se retrouvent tout désemparés, l’un en face de l’autre…pour prendre enfin conscience du fossé qui s’est peu à peu creusé entre eux deux ! Ils ont été parents … et non plus époux ! Je veux parler ici de vrais époux, qui se disent tout, ont gardé une belle complicité, n’ont jamais cessé de se soutenir  en se réservant des moments bien à eux! Au lieu de cela, ils sont presque devenus des étrangers l’un pour l’autre… et la petite flamme qui les unissait a fini par s’éteindre.

On ne dira jamais assez aux époux qu’il faut entretenir avec précaution et énergie à la fois cet amour mutuel qui les a unis ! C’est chaque jour de notre vie commune qu’il nous faut rester attentif l’un à l’autre, tant sur le plan temporel que spirituel. Un ménage qui ne prie pas ensemble, qui se retrouve le soir sans se donner de nouvelles de sa journée, qui ne se livre rien de ses préoccupations ou tourments, part, petit à petit, à la dérive !

Ce n’est pas toujours simple : les enfants grandissant sont de plus en plus présents, les repas sont pris en commun, il y a encore des devoirs à terminer après le dîner ou pendant le week-end, et nous voulons les superviser. Nos adolescents et étudiants deviennent envahissants, il faut beaucoup parler avec eux, les entraîner dans des activités… et nous n’avons  plus vraiment de temps à consacrer à notre conjoint!

Il est indispensable que les époux aient des habitudes de retrouvailles ! Cela peut être régulièrement (une fois par mois est l’idéal) un petit dîner en tête à tête dans un restaurant tout simple et détendu où l’on pourra refaire le monde et se livrer un peu l’un à l’autre. Mais le temps d’une soirée ne suffit pas pour « tomber les masques » et vraiment se retrouver…il faut partir, sortir de son cadre… oh aucun besoin de s’en aller trop loin ni trop longtemps : quelques jours en visite dans une autre région (et même à l’étranger si l’on veut faire un petit extra à l’occasion d’un anniversaire de mariage, par exemple). Cela permet de découvrir quelque chose de nouveau ensemble, de se reposer et d’oublier son rôle de parents pour se retrouver simplement « nous deux » comme au temps de ses fiançailles ! C’est l’occasion de prendre un nouveau départ, en ayant des conversations de fond qui permettront de rectifier ce que l’on jugera nécessaire.

Dès les premières années de notre mariage, prenons cette bonne habitude de partir ensemble, au minimum tous les deux ans mais chaque année est encore mieux car les jeunes enfants surtout « dévorent » littéralement leurs parents ! Il y a bien quelques grands parents dévoués qui seront ravis de nous permettre cette précieuse escapade…ou de bons amis qui prendront en charge nos enfants et qui nous laisseront ensuite les leurs en échange ! Il y a toujours moyen de s’organiser et sans trop de frais…il faut le décider !

Si vraiment on a des difficultés à se réserver un petit tête à tête pour une raison ou une autre, pourquoi ne pas prévoir une soirée tranquille à la maison, en faisant dîner les enfants plus tôt. Madame prépare un bon petit dîner et installe un joli couvert. Elle met une jolie petite robe pour accueillir son mari…qui lui aura réservé une petite surprise (…que je laisse à votre imagination, Messieurs !) Cela doit autant que possible rester exceptionnel car il est nécessaire de sortir du cadre habituel pour mieux « se retrouver ».

Nous avons une tendance naturelle à nous dire que nos enfants sont notre priorité, surtout nous, les mamans !  Mais c’est l’unité de notre ménage et sa bonne entente qui seront leur meilleur atout. Il n’y a qu’à voir le regard brillant de joie qu’ont nos enfants aussitôt que nous nous manifestons la moindre attention ou tendresse pour nous en rendre compte! Alors, chers amis soyons de bons époux, attentifs l’un à l’autre, patients l’un pour l’autre, pacifiques l’un avec l’autre…pour le plus grand bien de notre famille qui s’en trouvera elle-même plus unie et sainte, en vraie petite Eglise que représente notre foyer.

Sophie de Lédinghen

L’ordre

«La paix est le repos dans l’ordre[1]».

«  La paix demande d’abord l’ordre, c’est-à-dire elle exige que chacun demeure à sa place, que les inférieurs obéissent, que les chefs gouvernent, que tout être fasse son devoir, en respectant les droits des autres. C’est là le premier point. Mais la paix ne saurait s’accommoder d’un ordre maintenu seulement par la force : elle veut encore que les différents membres acceptent cet ordre, se tiennent pour satisfaits de la place qu’ils occupent, sans chercher à empiéter sur le domaine de leurs voisins et à bouleverser l’harmonie de l’ensemble. La paix ainsi entendue est un bienfait immense. Elle est, peut-on dire, le terme suprême de tous les efforts et de tous les désirs humains. Elle seule peut permettre l’épanouissement complet des facultés de l’homme, le progrès des sciences et des arts, le développement normal de la civilisation. [2]»

Dès la Création, Dieu a établi un ordre, une hiérarchie. S’Il a établi l’homme maître de la création, son but n’était pas d’en faire l’esclave du progrès. Si la femme a été tirée de la côte d’Adam ce n’est pas le fait d’une distraction de Dieu, ce n’est pas un simple détail. C’est le plan qu’Il a souhaité.

            Nous avons tendance à oublier bien souvent que l’ordre est le secret de la paix et même de la réussite matérielle. Le désordre, à l’inverse, entraîne les conséquences qui commencent sérieusement à apparaître dans notre monde sans boussole. C’est le cas dans nos familles quand les pères n’osent plus être la tête et que les mères oublient d’en être le cœur, et alors, les enfants – s’étant assurés qu’ils ne se heurteront plus à l’autorité – prennent eux-mêmes les rênes, et deviennent insensiblement des tyrans…

Nous avons abordé largement dans notre N° 5 la reconnaissance due à notre mari. N’hésitons pas à lire et relire cet article[3]. En effet les hommes d’aujourd’hui, imprégnés malgré eux des principes de la Révolution, ne reconnaissent plus leur valeur de chef. C’est alors à l’épouse, de par son intelligence du cœur, d’aider son époux à prendre confiance en lui et de délicatement l’orienter vers son véritable rôle. Les retraites de Foyers, des lectures choisies, les conseils des prêtres, la pratique de la méditation sont les moyens qui aideront chacun à prendre la place que Dieu, dans sa grande sagesse a réservée à chacun.

Ensuite naturellement les époux parviendront à établir un plan d’éducation et réussiront à concevoir leur plan de vie en lui donnant une  véritable cohérence.

Quand chaque chose est à sa place, la paix vient naturellement.

Ces notions sont les éléments essentiels d’une famille prospère et d’une éducation réussie.

Quand l’homme prend la tête, il comprend qu’il tient son autorité de Dieu et de ce fait il Lui rendra – et s’attachera à Lui faire rendre par sa famille -, les hommages qui Lui sont dus. Si la vie religieuse familiale est réelle, active, progressante, elle permettra à chacun de dépasser dans la prière commune son « moi » superficiel ; et l’idéal de chacun ne sera plus dans son petit plaisir personnel mais vers le bien de tous pour atteindre le but suprême.

Le père lui-même agit pour le bien de sa famille et en arrive à s’oublier lui-même. Les décisions familiales (vie chrétienne, écoles, vacances) sont prises en vue du bien commun.

La mère, femme forte de l’Evangile, cœur de la famille, exerce le mandat qui lui revient avec humilité, discrétion et sagesse; elle fait régner l’autorité du père sans le contredire ; elle exige l’obéissance, elle enseigne la vérité et distribue le pain de l’affection car l’homme a un immense besoin d’être aimé.

La jeunesse d’aujourd’hui se meurt d’avoir été mal aimée ; prenons garde de ne pas tomber dans le même travers : aimons nos enfants – ceux qui ne sont pas aimés iront vite chercher l’amour loin de la maison- mais aimons les d’ « un amour sain, équilibré ; un amour éclairé, sage, vertueux, pur, élevé, désintéressé, ferme, dévoué, indulgent et patient »[4] . Ceux qui n’ont pas été bien aimés sauront-ils jamais bien aimer eux-mêmes ?

Enfin n’oublions pas que ce pain dont la femme nourrit sa famille est trop exquis et trop blanc pour qu’elle puisse le fabriquer au milieu de la poussière du monde et près de la boue du péché. Il lui faut donc aller le chercher près de Dieu : dans la réception de l’Eucharistie bien sûr, mais aussi dans ses communions spirituelles, dans une intimité divine toujours renouvelée, dans la lecture de l’Evangile, dans sa méditation quotidienne et dans la récitation de son chapelet. C’est là que l’épouse, la mère trouvera la force pour donner à chacun ce qui lui est nécessaire grâce à l’intelligence du cœur que lui enverra le Saint Esprit.

            Confions nos familles à Notre-Dame des Foyers Ardents ; qu’elle nous aide à retrouver l’ordre et donc la paix dans nos familles.

Marguerite-Marie

[1] Saint Augustin – De Civit. XIX, 13

[2] Dom Jean de Monléon in Le Christ-Roi

[3] Foyers Ardent s n°5 Editorial : « Merci à nos maris »

[4] Mgr Gay – 7eme conférence aux Mères chrétiennes

 Salades de l’été …

Voici deux petites astuces utiles pour les adeptes des salades, si rafraîchissantes lors de journées torrides …

Il s’agit d’abord de la conservation des salades au réfrigérateur. Une salade qui attend risque de pourrir du fait de son humidité. La mère d’une de mes amies plaçait dans le récipient qui contient la salade (éventuellement un sac de plastique ou mieux un sac en coton) un morceau de papier absorbant (type sopalin). L’humidité viendra volontiers s’y loger, adieu les feuilles de salade noircies …

Afin d’optimiser la qualité de votre vinaigrette, pensez à la goûter … mais attention, ne la goûtez pas pure. Prenez un petit morceau de salade, et trempez-le légèrement dans votre vinaigrette. Vous saurez ainsi la saveur exacte que vous souhaitez pour vos convives. Et cela peut varier selon l’âge …

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …