Veni Sancte Spiritus

 Pour une bonne rentrée, invoquer le Saint-Esprit est indispensable.

Moment aussi pour découvrir cette œuvre superbe, composée par Mozart à l’âge de 12 ans. Et à faire découvrir à nos enfants par la même occasion en insistant sur le travail de forçat que Mozart s’imposait déjà depuis de longues années, guidé par son père.

Mozart :  Veni Sancte Spiritus kv n°47

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Au lycée Papillon

 

Afin d’aborder la rentrée avec le sourire !

(On imagine bien cette chanson mimée, dans le cadre d’un spectacle scout aussi …)

AU LYCEE PAPILLON

(Paroles de Georges Guibourg dit « Georgius » 1891-1970)

(surnommé « l’Amuseur public n°1 »)

Elève Labélure !

Présent ! 

Vous êtes premier en histoire de France

Et bien parlez-moi de Vercingétorix

Quelle fut sa vie, sa mort, sa naissance

Répondez-moi bien et vous aurez dix.

Monsieur l’Inspecteur je sais tout ça par cœur !

Vercingétorix, né sous Louis-Philippe

Battit les chinois un soir à Ronc’vaux

C’est lui qui lança la mode des culottes

et pour ça mourut sur un échafaud.

– Le sujet est neuf, bravo, vous aurez neuf !

On est pas des imbéciles

On a même de l’instruction

Au lycée Papa

Au lycée Papi

Au lycée Papillon

Elève Peaudarent !

Présent !

Vous connaissez bien l’histoire naturelle

Et bien dites-moi c’ qu’est un ruminant

Et puis citez-m’en et je vous rappelle

que je donne dix quand je suis content.

Monsieur l’Inspecteur je sais tout ça par cœur

Les ruminants sont des coléoptères

Tels que la langouste et le rat d’égout

Le cheval de bois, le pou, la belle-mère

Qui va sur sa proie et pis qu’avale tout

– Très bien répondu, je vous donne huit, pas plus !

On est pas des imbéciles

On a même de l’instruction

Au lycée Papa

Au lycée Papi

Au lycée Papillon

Elève Troufigne !

Présent !

Vous connaissez bien la géographie

Et bien citez moi les départements

Les fleuves, les villes de la Normandie

Ses spécialités et ses r’présentants.

Monsieur l’Inspecteur, je sais tout ça par cœur !

C’est en Normandie que coule la Moselle,

Capitale Béziers et chef-lieu Toulon.

On y fait l’caviar et la mortadelle

Et c’est là qu’mourut l’grand Napoléon.

– Bravo, mon ami, je vous donne neuf et demi !

On est pas des imbéciles

On a même de l’instruction

Au lycée Papa

Au lycée Papi

Au lycée Papillon

Elève Cancrelas !

Présent !

Vous êtes le dernier

ça me rend morose

J’vous vois dans la glace

Tout là-bas dans le fond

En philosophie, savez-vous quèque chose ?

Répondez-moi oui, répondez-moi non.

Monsieur l’Inspecteur, moi je ne sais rien par cœur !

Oui je suis l’dernier, je passe pour un cuistre

Et je m’en fiche, je suis près du radiateur

et pis comme plus tard, j’veux d’venir ministre

Moins je serai calé, plus j’aurai de valeur

– Je vous crie bravo mais je vous donne zéro !

On est pas des imbéciles

On a même de l’instruction

Au lycée Papa

Au lycée Papi

Au lycée Papillon !

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Croire et oser

CROIRE ET OSER

« Croire et oser », cette devise du 6° RPIMa devrait être la notre, jeunes catholiques prometteurs à qui la vie sourit.

« Croire » ; croire que le Bon Dieu existe et qu’il t’a confié une mission, un rôle à jouer sur cette terre, croire qu’il t’enverra les grâces nécessaires pour la mener à bien si tu les lui demandes.

Croire qu’avec ces grâces, tu peux réussir étape par étape à réaliser jour après jour ton devoir d’état du moment et ainsi accomplir ce que tu croyais impossible.

Croire à ta chance incarnée par la Providence qui veille sur toi et lèvera un par un les obstacles que tu aperçois de loin.

Croire que tu rencontreras celle que le Bon Dieu t’a destinée si telle est ta vocation.

Croire finalement que si tu vis en homme chrétien tu seras sauvé.

Croire enfin que si tu oses, tout cela te sera donné.

Si tu oses t’agenouiller humblement devant ton Dieu et le lui demander,

Si tu oses prendre des responsabilités et aller au devant d’elles,

Si tu oses donner généreusement de ton temps au service des autres,

Si tu oses partir loin, quitter le confort familial et voyager pour confronter ta foi à la solitude et agir selon tes convictions profondes,

Si tu oses t’engager dans un travail exigeant et fatigant,

Si tu oses aller au devant des inconnus et tenter de découvrir le trésor caché en eux,

Si tu oses à chaque fois que ta timidité te paralyse vaincre ton respect humain,

Si tu oses t’affirmer et vivre en catholique en faisant fi des diktats de la mondanité,

Si tu oses enfin croire en ta bonne étoile, alors tu réussiras ta vie au service de ta foi car «  l’audacieux se trompera parfois, le timide toujours, l’audacieux pourra échouer, le timide n’ayant rien entrepris, rien risqué ne réussira jamais[1] ».

Alors ne soyons pas pusillanimes, il te faut « croire et oser » et Dieu donnera la victoire !

                                                           Charles

[1] R.P. A. Bessières, L’évangile du chef.

Tarte au Maroilles et Gâteau aux noix

La tarte au Maroilles

Ingrédients pour 6 personnes :

Une pâte à pizza

1 maroilles de 180 g

1 demi pot de 50 cl de crème fraiche épaisse

Poivre

Préchauffez votre four à 200°C.

Etalez votre pâte dans le moule sans former de bords; coupez le maroilles en fines tranches et disposez-les en couronne sur la pâte.

Donnez quelques généreux tours de moulin à poivre.

Recouvrez de crème fraîche.

 Enfournez et laissez cuire pendant environ 10 minutes à four bien chaud.

Servez bien chaud avec une salade verte.

Gâteau aux noix

 Ingrédients pour un moule de 26 cm :

4 œufs

160 g de sucre en poudre

120 g de beurre

160 g de noix

2 cuillères à soupe de farine

Préchauffez le four à 180°C ou Thermostat 6

Mélanger les jaunes d’œufs, avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajoutez le beurre fondu, les noix hachées puis les blancs d’œufs battus en alternant avec la farine.

Enfournez pendant 30 minutes.

A déguster avec le thé ou en dessert avec une boule de glace à la vanille.

Développer ses talents

Cet été nous avons appris à regarder pour nous émerveiller et ainsi louer le Créateur par la contemplation. Les affaires d’été rangées, les lieux de vacances quittés, la rentrée nous ramenant son rythme quotidien, pourquoi ne pas garder ces moments de détente et cet amour du Beau que nous nous sommes efforcés de développer.

Aussi une bonne résolution pour nos esprits reposés serait de nous tenir au courant tout au long de l’année des expositions ou concerts autour de chez nous. Sites internet des mairies, office de tourisme, associations locales nous donneront les précieux renseignements.

Nous pouvons aussi développer certains de nos talents connus ou inconnus qui ne demandent qu’à poindre afin de créer du beau et de nous assurer dans ce monde si difficile un  peu de cette vertu d’eutrapélie si nécessaire à l’équilibre familial.

Cours de dessin, de danse, chorale, apprentissage d’un instrument, poèmes, sont autant de talents qui peuvent ensuite être au besoin partagés en famille, évitant l’isolement actuel si fréquent de chacun et offrant des distractions saines qui soudent et créent un véritable esprit de famille loin des activités virtuelles.

Les beaux livres sont aussi l’occasion de découvrir comment lire un tableau. Par exemple le livre « Apprendre à voir la Nativité » de S de Gourcy (cf. Cercle René Bazin) peut tout à fait pendant le temps de l’Avent être une préparation de l’âme à Noël en étant lu en famille ou seul, selon les âges, le dimanche.

Certaines familles créent de petits ensembles instrumentaux s’offrant ainsi une saine récréation le dimanche, et tout simplement sans s’appeler la famille Von Trapp (La mélodie du bonheur), chanter ensemble les chants de notre patrimoine traditionnel de régions ou scouts sont un vrai moment de bonheur. Pour les aimer davantage, faisons si nous le pouvons des recherches historiques qui nous les rendront plus vivants. Danses régionales peuvent aussi être apprises et occasion de bonnes parties de fous rires, tout en se dépensant physiquement.

En fait avoir un temps en famille réservé une fois dans la semaine à l’art, dans son expression ou son histoire, devrait être indispensable pour nous relier au divin et nous détendre tout en enrichissant notre culture.

Il y a aussi ce qui se faisait autrefois à la veillée, et que nous pouvons faire en famille: conter. Conter des histoires pour développer l’imagination des enfants, conter l’histoire de France comme le faisait notre grand-père qui nous l’a rendue si vivante et si vraie, lire des poèmes ou des beaux textes, apprendre à différencier les styles des meubles, ce que nous apprendrons dans les prochains numéros de Foyers Ardents.

                                                                                           Jeanne de Thuringe