AVIS DE FORTES HOULES 

GARDER LE CAP !

Chère Bertille,

Dans quelques mois, tu auras ton baccalauréat. N’est-ce pas le moment pour toi de tracer ton chemin et de faire tes choix ?
Je me souviens des discussions que nous avons eues ensemble lors de nos vacances d’été et surtout de la complicité qui s’est installée entre nous. C’est pourquoi, forte de mon expérience, j’aimerais entrouvrir avec toi la porte du monde estudiantin.
Comme moi, tu as eu la chance de grandir dans une famille unie. Entourées de l’amour de nos parents, nous avons reçu une éducation stricte et simple, où toute notre vie, nos faits et gestes étaient orientés vers Dieu.
Nous avons fréquenté des écoles où chacun était à sa place, où l’entraide et la foi régnaient, où, à tout le moins, le mal était combattu et le bien défendu.
Il nous est bien sûr arrivé de penser que cela était difficile, mais nos parents et nos professeurs ont toujours voulu nous former et nous protéger.
Mais prochainement tu entreras dans un monde bien différent, appelle-le «  l’autre monde » si tu le veux bien, afin de le différencier du monde que toi et moi avons connu jusque-là, celui d’un monde où les dix commandements de Dieu régnaient en maître.
Tu vas vite découvrir un monde fascinant où l’orgueil, la chair, et l’argent ont pignon sur rue.
Il est temps de te souvenir de tes ancêtres bretons et de devenir, comme eux, un bon marin. Avant de prendre la mer, il est important d’en connaître ses beautés et ses grandeurs, mais de ne jamais oublier qu’elle peut être dangereuse et traître. Ainsi, tu seras prête à en affronter les tempêtes. Continuer la lecture de « AVIS DE FORTES HOULES  »

Il n’y a que la charité qui compte…

« IL N’Y A QUE LA CHARITÉ QUI COMPTE, LES PRINCIPES NE COMPTENT PAS »

(Cette rubrique offre aux parents une trame de discussion pour aborder avec les plus grands, des sujets importants.)

Cette phrase me touche, et elle me heurte.

Elle me touche, parce que je voudrais parfaitement vivre dans la charité, et l’exercer envers tous ceux qui l’entourent.

Elle me heurte parce que je sens combien je suis parfois incertain ou tiraillé : comment faire du bien, à mes proches, à tous sans compromettre la Vérité ?

Comment vivre dans la charité, ici, en ce moment, si les principes sont secondaires, si la loi de l’Evangile – les commandements – ne me guident pas ?

Dans toutes mes relations, je risque de me trouver devant ce dilemme :

– soit taire ce que je crois, en tolérant, voire approuvant l’erreur ou le mal.

– soit m’énerver en disant tout ce que je pense au risque de blesser ou braquer.

Je ne veux  pas de ce choix entre deux maux : une charité de faiblesse -fausse charité- et des principes qui blessent ; je veux vivre et agir à la lumière du Vrai et du Bien. Continuer la lecture de « Il n’y a que la charité qui compte… »

Un peu de douceur…

UN PEU DE DOUCEUR DANS CE MONDE DE BRUTES…

ou quelques principes élémentaires de Savoir-Vivre, expression de notre charité.
 
Savoir dire bonjour,  en regardant son interlocuteur droit dans les yeux, avec un sourire accueillant, c’est le meilleur des atouts. Un bonjour franc ne vient pas tout seul : il est toujours suivi de madame, monsieur, Papa, Grand-Mère, monsieur l’abbé… Un subordonné se doit de saluer un supérieur le premier, en classe, à la maison, au bureau ou dans tout autre lieu. De même, le respect dû aux anciens impose aux plus jeunes de se déplacer pour aller saluer les personnes plus âgées. Et ce sont les plus âgés qui tendent la main en premier…

La liturgie du Rosaire

« Si tu veux être ma fille, je serai ta Mère, dit un jour la Vierge à sainte Elisabeth de Hongrie ; si tu veux te confier à moi, je t’apprendrai à aimer » Et Notre-Dame de venir régulièrement s’entretenir avec elle, lui donnant en exemple ses joies et ses peines.

Oh comme nous aimerions avoir, nous aussi, cette grâce d’avoir Notre-Dame pour nous prendre par la main… Mais, mais… sommes-nous bien sûres de ne pas l’avoir à notre disposition cette main tendue ? Avons-nous déjà considéré avec attention que ce chapelet, dit le plus souvent bien machinalement, est en fait une chaîne qui nous raccroche au Ciel, une corde solidement nouée qui nous aide dans notre rude escalade !

Tous ces mystères que nous égrenons en méditant chaque étape, ne faut-il pas les considérer comme les étapes de la vie, les pages joyeuses ou même douloureuses, dont nous évoquons les souvenirs, les soirs en famille ? Continuer la lecture de « La liturgie du Rosaire »

Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux

    Depuis quelques jours la maman d’Anne la trouvait un peu mal à l’aise…mais, depuis hier soir, elle en connait la raison car sa fille lui a avoué qu’elle avait regardé sur la copie de sa voisine pendant le devoir de Français…

Quel soulagement pour cette maman de constater que sa fille a confiance en elle et lui a livré ce qui ne va pas. Cela prouve aussi que la petite a le sentiment d’avoir mal agi, sa conscience en est troublée. Oui, voilà une bonne chose, car combien d’enfants, aujourd’hui, ne savent même pas que ce n’est pas bien de copier, que le simple fait de «regarder »sur son voisin soit mal ? Comment voulez-vous? Tout autour d’eux, ils voient les autres le faire…Comment sauraient-ils que c’est mal si personne ne le leur a dit? On aurait tendance alors à dire que ces enfants ne sont pas tout à fait fautifs de tels agissements… Attention ! Ce n’est pas parce qu’ils ignorent qu’une chose est mal… qu’ils ne font rien de mal! Continuer la lecture de « Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux »