Les infections hivernales

La saison d’hiver apporte chez tous son lot de désagréments : qui ne connaît de rhume, de  pharyngite, de bronchite ou de grippe pour ne citer que les plus courantes de ces affections saisonnières ?

            Les enfants sont particulièrement touchés mais aussi les personnes âgées ; les adultes, plus résistants peuvent y échapper à condition de ne pas traîner avec soi de fatigue chronique. Les mères de famille nombreuse ont l’habitude de traiter au domicile ces ennuis de l’hiver : inhalations, frictions, homéopathie, phytothérapie ou Paracétamol tout simplement ; mais il existe des situations où il est nécessaire de consulter son généraliste et d’utiliser l’allopathie avec son arsenal d’antibiotiques et anti-inflammatoires.

            Cette chronique n’a pas pour but de dénigrer l’allopathie et donc  l’antibiothérapie ou d’autres produits d’utilisation courante parce que dans certaines situations, leur utilité est reconnue.  Elle a simplement pour objectif de donner quelques conseils pour retarder  ou si possible éviter l’apparition des pathologies qui nécessitent l’utilisation de cette artillerie lourde qui provoque régulièrement des dommages collatéraux c’est-à-dire des effets secondaires sur la santé.

             Mais ces conseils, s’ils ont pour but d’atténuer ou de faire disparaître certains symptômes  et de régler facilement de nombreux problèmes, ne dispenseront jamais de prendre un avis auprès d’un professionnel de la santé dans les cas plus difficiles. Ils  reposent sur une expérience de terrain, celle de 20 ans de pratique dans le service d’urgences d’un centre hospitalier, qui furent l’occasion de rencontrer les situations courantes de médecine générale  mais aussi celles d’urgences vraies.

  • Tout d’abord, la question de la vaccination antigrippale : depuis l’automne, les médias exercent une pression pour qu’en début de saison hivernale un maximum de gens soit vacciné contre la grippe. Il m’a été donné de constater que la vaccination n’apportait qu’une protection partielle ou pas de protection du tout, puisque j’ai pu constater la survenue d’états grippaux chez des sujets vaccinés.
  • L’utilisation simple de l’homéopathie de novembre à fin mars peut être une alternative : INFLUENZINUM 9 CH et SERUM de YERSIN 9CH : prendre 10 granules de chaque en alternance tous les 15 jours. Peut y être associé OSCILLOCOCCINUM (une dose) dès le début de symptômes grippaux : fièvre, courbatures, myalgies, toux.
  • Dans le cadre de la prévention, le rôle de la VITAMINE C est bien connu ; elle a pour intérêt de stimuler les défenses et d’augmenter la résistance de l’organisme. Prendre un comprimé de Vitamine C naturelle le matin peut être intéressant et pour ceux qui n’ont pas d’attirance pour les comprimés, l’utilisation de jus de CITRON est possible à raison de trois cuillères à café le matin dans un demi-verre d’eau tiède pour un adulte.

Nous aborderons prochainement la question de la phytothérapie et de l’utilisation des huiles essentielles.                                                                                                                                                                                                           Dr. N.Rémy