La vie est belle

La vie est belle, très belle quand on la comprend bien… Chacune porte en elle tout un mystère de beauté, un abîme d’amour, et, sous le rayonnement de telles vies, il y a d’invisibles germinations qui sont toutes à la louange du Créateur.

Il faut vivre sa vie, toute sa vie, sans omettre une page, sans passer une ligne, sans négliger une syllabe, ni même une légère ponctuation. Tout est lourd de valeur divine, de poids d’éternité et tout est organisé pour la seule gloire de Dieu. Comme le moindre petit détail prend alors son importance et met en relief une face de l’infinie bonté du Créateur ! La poussière même proclame le tout de Dieu et l’âme s’abimant dans son néant Le chante en s’écroulant plus bas encore

G. de Boisgiroult – La femme au foyer

 

Ombre légère…

Dinorah, ou le pardon de Ploërmel

Notre citation pour mai et juin :                                      

                          « Vu le soin ménager dont travaillé je suis,

Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente,
Et vu tant de regrets desquels je me lamente,
Tu t’ébahis souvent comment chanter je puis. »

Joachim du Bellay – Les Regrets (1558)

 

Ombre légère qui suit mes pas,

Ne t’en va pas ! Non, non, non !

Fée ou chimère, qui m’est si chère,

Ne t’en va pas, non, non, non !

Courons ensemble, j’ai peur,

Je tremble quand tu t’en vas loin de moi !

Ah ! Ne t’en va pas !

 

A chaque aurore je te revois !

Ah ! reste encore, danse à ma voix !

Pour te séduire, je veux sourire, je veux chanter !

Approche-toi !

Viens, réponds-moi, chante avec moi !

 

Ecoute bien, Ah ! Réponds ! Ah ! c’est bien.

Ah (trilles) ….

La la la (trilles)

Ombre légère …

 

Sais-tu bien qu’Hoël m’aime, (bis)

Et qu’aujourd’hui même

Dieu va pour toujours,

Dieu va pour toujours bénir nos amours !

Le sais-tu ? Le sais-tu ? Le sais-tu ?

Mais tu prends la fuite ! Pourquoi me quitter ?

Quand ma voix t’invite, pourquoi me quitter ?

Pourquoi, pourquoi me quitter ?

La nuit m’environne

Je suis seule, hélas !

Ah ! Reviens, sois bonne ! Reviens, reviens, reviens !

Ah ! C’est elle ! Ah c’est elle,

Ah !  Méchante, est-ce moi que l’on fuit ?

 

Ombre légère…

La la la … (trilles)

Ah ! Danse ! Reste avec moi !

 

 

« Dinorah ou le pardon de Ploërmel » de Giacomo Meyerbeer, est un opéra comique, donné pour la première fois le 4 avril 1859. L’action se situe en Bretagne et met en scène une jeune fille, Dinorah, abandonnée par son fiancé Hoël. Dinorah en a perdu la raison. (Hoël reviendra et demandera pardon à Dinorah. Elle recouvrera la raison et ils se marieront).

 

L’extrait « de la folie » présenté ici, met en scène l’héroïne, lors d’un clair de lune, dialoguant avec son ombre et lui apprenant à chanter et à danser.

 

Cet air est célèbre, un véritable défi pour les soprani colorature : la folie doit être exprimée autant que les formidables performances vocales exigées. Un air des plus « redoutables » du répertoire de la musique française.

https://open.spotify.com/intl-fr/track/5V1yOYmsddYWjq1pqQrwxz

 

Fondant aux noix

 

Ingrédients pour 6 personnes :

– 3 œufs

– 170 g de cerneaux de noix

– 110 g de beurre

– 130 g de sucre

– 30 g de farine

– sucre glace

 

 

Préparation :

-Hacher les cerneaux de noix. Préchauffer le four à 180°C. Dans une terrine, travailler 100 g de beurre et le sucre (si le beurre sort du frigo, le passer 10 secondes au four micro-ondes).

– Incorporer la poudre de noix, la farine et les œufs un à un. Beurrer un plat allant au four (pas trop grand, ce gâteau est meilleur s’il est assez épais). Verser la pâte et enfourner pour 30 minutes.

– Laisser tiédir le fondant avant de le démouler, et saupoudrer de sucre glace.

 

Conseils et astuces :

Initialement cette recette est faite au format familial mais ces petits gâteaux individuels accompagneront très bien café ou thé.

 

Cake aux poireaux et aux lardons

Ingrédients pour 6 personnes :

– 12 cl de crème fraîche liquide

– 100 g de gruyère râpé

– 3 œufs

– 150 g de farine

– 1 sachet de levure chimique

– 8 cl d’huile

– 300 g de poireaux

– 150 g de lardons ou de jambon

 

Préparation :

– Faire revenir les lardons dans une poêle jusqu’à ce qu’ils commencent à dorer et laisser refroidir.

– Peler les poireaux et les couper en lamelles après les avoir bien lavés. Faire revenir les poireaux dans l’huile en remuant fréquemment puis ajouter un peu d’eau pour qu’ils soient bien tendres. Transvaser dans une passoire et laisser refroidir.

– Casser les œufs dans un saladier, les battre en omelette, puis incorporer progressivement la farine et la levure en fouettant le mélange jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. Verser la crème, puis l’huile en continuant à remuer, ajouter le gruyère râpé, donner quelques tours de moulin à poivre et mélanger.

– Préchauffer le four à 180°C. Incorporer les poireaux bien essorés, les lardons à la pâte. Mélanger à nouveau, puis verser le tout dans un moule à cake beurré et fariné ou dans un moule souple. Enfourner et faire cuire 45 minutes en couvrant de papier d’aluminium si la surface se colore trop rapidement.

 

Conseils et astuces :

– Recette qui peut se faire également avec des oignons.

– Se mange plutôt chaud avec une salade.