Les oligo-éléments (suite) Le syndrome de l’intestin irritable

Le syndrome de l’intestin irritable encore appelé côlon irritable est une pathologie de l’intestin dans sa globalité (intestin grêle ou côlon) sans gravité mais responsable d’un inconfort important. C’est un trouble de la motricité de l’intestin qui se déclenche souvent à l’adolescence mais qui est diagnostiqué plus tard, vers 30 ou 40 ans, sans gravité réelle, mais qui entraîne un inconfort digestif important.

Causes :

Les causes de cette affection bénigne ne sont pas clairement identifiées mais on retrouve certains aliments (qui sont variables selon les personnes) ainsi que les états d’anxiété ou de stress.

 

 Signes cliniques :

On retrouve en général :

– Douleurs abdominales à type de crampes, de brûlures

– Ballonnements et aérophagie

– Diarrhée ou selles molles

– Constipation

– Maux de tête

– Fatigue

 

Diagnostic :

Il comporte d’abord une phase d’investigations par les analyses biologiques ainsi que la coloscopie et une fois que les autres causes de douleurs abdominales ont été éliminées, on en arrive à ce diagnostic d’intestin irritable.

 

Traitement :

Il repose d’abord sur l’éviction de tous les aliments qui sont responsables des douleurs. Bien souvent le patient en est réduit à ne manger que certains aliments qui passent bien : du pain (non complet), des pâtes, du riz, du poisson…

Il faut éliminer ce qu’on appelle les “Fodmap“ c’est-à-dire les glucides et les édulcorants qui peuvent fermenter dans le côlon.

Les douleurs sont traitées par les antalgiques habituels (Paracétamol, Spasfon, Débridat).

Les diarrhées par les antidiarrhéiques.

L’Oligothérapie a une place particulière et intéressante :

– MANGANESE-COBALT : une prise tous les deux jours en alternance avec MANGANESE-CUIVRE.

– MAGNESIUM : une prise par jour

– SOUFRE : une prise par jour

– LITHIUM : une prise par jour.

 

La durée de traitement est de trois mois, à renouveler régulièrement après une pause d’un mois.

 

En conclusion :

L’intestin irritable est une affection bénigne dont la cause n’est pas clairement identifiée, qui est responsable d’une majoration de la motricité et de la sensibilité intestinale, sans risque de dégénérescence en ulcère ou en cancer du côlon, mais qui est à prendre en charge rapidement en raison de l’inconfort digestif qu’elle provoque.

Dr Rémy

 

Saint Pierre et saint Paul, les deux piliers de l’Eglise Romaine, racontés aux enfants

Vous connaissez la vie de Jésus, mes enfants, vous vous souvenez qu’après sa Passion si terrible, on l’avait cloué sur une grande Croix sur laquelle il était mort pour racheter les péchés de tous les hommes. Puis on avait détaché son corps pour le déposer dans un tombeau, comme on fait pour tous les morts.

Les Juifs, comme les soldats romains, avaient tous bien vu que Jésus était mort. Pourtant, moins de deux mois après, voilà que l’on entend, en pleine place publique, le chef des amis de Jésus, l’apôtre saint Pierre :

« Hommes d’Israël, écoutez ceci : Jésus de Nazareth, celui-là même que vous avez fait mourir par la main des impies, en le clouant à la croix ; oui, alors qu’il a accompli parmi vous tant de prodiges et de miracles ; oui, Dieu l’a fait Seigneur et Messie, ce Jésus que vous avez crucifié ! »

Quelle audace ! D’où était venu à ce Pierre une telle foi et une telle assurance ?

À cette question, les apôtres de Jésus avaient la réponse, ils affirmaient que le troisième jour après sa mort le tombeau avait été trouvé vide, et Jésus, lui-même leur était apparu ainsi qu’à plusieurs autres. Quarante jours durant, il avait vécu de nouveau sur la terre, d’une vie mystérieuse, surnaturelle, et qui s’était terminée d’une façon encore plus surprenante, car son corps s’était élevé vers le ciel jusqu’à disparaître.

« Celui que vous avez crucifié, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes tous témoins ! »

Ces paroles incroyables que saint Pierre propageait de maison en maison, de groupe en groupe, les autres apôtres les communiquaient aussi avec foi, évoquant la vie exemplaire de Jésus, leur enseignant les bases de sa doctrine. C’était surtout depuis le jour de la Pentecôte qu’ils semblaient avoir tous les courages.

C’est ainsi que commencèrent à se répandre en Galilée les enseignements que Jésus avait appris à ses apôtres. Un bon nombre de personnes en fut bouleversé et se repentit d’avoir encouragé la mort de Jésus. Certains même demandèrent à devenir catholiques par le baptême.

À Rome, personne ne s’intéressait à cette petite « secte » qui se réclamait d’un crucifié. Le Procurateur Ponce Pilate, qui représentait en Galilée l’empereur de Rome, se contentait d’y maintenir l’ordre public. Mais voilà que dans la communauté des fidèles de Jésus, l’Église du Christ, le nombre grandissant de chrétiens posait de nouveaux problèmes. Les Apôtres se promenaient partout en Palestine pour évangéliser, comme le leur avait recommandé Jésus. Cela provoquait des attroupements et des agitations qui dérangeaient les autorités publiques. Très vite les Apôtres ne suffirent plus à la tâche et décidèrent d’ordonner sept diacres, pour les aider à parcourir le pays.

Paul (celui que l’on appelait Saül) était apôtre, pas de la même façon que les douze, mais aussi valablement qu’eux. Les autres apôtres avaient été recrutés un à un par Jésus pendant sa vie ; Paul, lui, c’est par un foudroyant miracle qu’il avait été élu. Après sa conversion, il passa quelques jours avec les fidèles du Christ qui se trouvaient à Damas, en Syrie actuelle, et prêcha dans les synagogues, affirmant que Jésus était bien le fils de Dieu. Puis il chercha à retrouver les apôtres, mais en arrivant à Jérusalem il se rendit compte que les chrétiens étaient chassés ou persécutés, ce qui fit de nombreux martyrs pour l’Église. Paul finit par être conduit à saint Pierre auprès duquel il resta quinze jours. Il fit donc aussi la connaissance d’autres apôtres et les trouva tous très édifiants tant leur foi était grande. Depuis le martyr du diacre Etienne les chrétiens étaient très surveillés et facilement en danger, certains conseillèrent à Paul de quitter la région, mais il ne voulait pas fuir son devoir. C’est alors qu’un jour qu’il priait dans le Temple, Jésus lui apparut et lui dit « Va ! car c’est au loin, vers les païens que je vais t’envoyer ! » Saint Paul mit du temps à comprendre ce que Dieu attendait de lui.

 Après avoir beaucoup prié et réfléchi, il comprit qu’un fidèle de Jésus ne peut être que missionnaire, conquérant du Christ ! « Malheur à moi si je n’évangélise point ! » Toute sa vie désormais, il sera merveilleusement fidèle. Il fit trois voyages missionnaires, sans compter celui de sa captivité, et aurait parcouru 16 000 km à travers la Méditerranée, l’Asie et l’Europe.

Puis il décida de retourner vers Jérusalem, vers le lieu même où le Christ mourut pour le salut des hommes. Arrivant pour la fête de la Pentecôte, il y avait là de nombreux pèlerins de toutes les communautés juives et notamment d’Asie Mineure. Beaucoup d’entre eux connaissaient bien l’Apôtre pour l’avoir combattu dans leurs propres villes, et s’indignèrent en le retrouvant dans les rues de la capitale. Bien vite une sorte de complot fut organisé contre lui, et, alors que saint Paul était dans le Temple, un incident éclata ; Les Juifs d’Asie se mirent à hurler : « Au secours, Israélites : le voilà l’homme qui, partout, endoctrine tout le monde contre notre peuple, contre la Loi et contre ce Saint Lieu ! Au secours ! »

Ce fut immédiatement un de ces vacarmes orientaux indescriptibles auxquels personne ne comprend rien ; les gardes avaient immédiatement fermé les portes, et saint Paul fut entraîné dans la cour intérieure du Sanctuaire, ce qui le sauva. Plus tard le tribun Lysias interrogea saint Paul et ordonna qu’on lui donne quelques coups de fouet pour mieux le faire parler.

« Vous est-il permis de donner le fouet à un citoyen romain et cela sans jugement ? » demanda calmement saint Paul. En effet son père étant citoyen romain, Paul l’était aussi par sa naissance. Alors on le détacha pour le conduire devant le Sanhédrin où la situation ne fut pas plus éclaircie, mais plus grave pour l’Apôtre qu’on enferma dans la forteresse. Durant la nuit, tandis qu’il méditait plein d’angoisse, il vit le visage du Christ : « Courage ! À Jérusalem tu témoigneras de moi ; ainsi à Rome tu me rendras témoignage ! »  (Act.XXIII.11.)

L’agitation continuait dans la ville, et le tribun décida de transférer d’urgence à Césarée ce détenu encombrant. De là, habilement, le citoyen romain « en appela à César », car la loi demandait qu’on le conduise alors à Rome pour être jugé.

C’est ainsi que saint Paul débarqua dans la Ville Éternelle, encouragé par l’accueil de chrétiens venus le saluer. Il savait déjà depuis longtemps que l’Église de Rome était forte et florissante. Nous ne savons pas très bien comment est née cette Église romaine : des pèlerins de Jérusalem ? Des missionnaires d’Antioche ? Les marins et commerçants ? Ce qui est sûr c’est que cette première communauté chrétienne était insérée dans la colonie juive fort abondante à Rome.

C’est dans cette Église primitive qu’était déjà arrivé l’homme dont la glorieuse figure allait étinceler sur Rome pour toujours : Pierre le vieux roc, sur qui il a été dit que l’Église tout entière serait fondée.

Si saint Paul a voulu se faire emmener à Rome, c’est pour une tâche immense, pour que s’achève le triomphe de la Croix, il faut qu’elle se dresse en ce carrefour des nations qu’est la Ville Éternelle : saint Pierre, roc de fidélité, a fondé là l’Église sur des assises inébranlables ; il importe maintenant qu’elle rayonne, qu’elle conquière ; aux côtés de son aîné, c’est la vraie mission de saint Paul !

Durant environ six années, saint Paul travailla à sa mission dans l’Église dans une liberté relative. Nous savons peu de chose de sa fin terrestre qui correspond à peu près à l’époque où l’autre grande colonne de l’Église, saint Pierre, fut brisée (en 66). Mais tandis que le pêcheur galiléen, humble gueux, connut le supplice de la croix, qu’il demanda à subir, par humilité, la tête en bas, afin de ne pas égaler le divin Maître ; Paul, citoyen romain, eut le privilège d’avoir la tête tranchée, baptisant de son sang la terre païenne de Rome.

 

Sophie de Lédinghen

 

Catholique et Français, toujours !

« Paris, c’est nul. C’est tout gris et tout moche. Il n’y a que du béton et du goudron », affirma vigoureusement le garçon.

« N’importe quoi, rétorqua sa sœur, les joues rougies par la colère, Paris c’est la capitale de la France, avec les plus beaux monuments du monde. Notre-Dame, les Invalides, La Tour Eiffel (…) »

« La Tour Eiffel, ce gros tas de ferraille !?! » ricana son frère.

La discussion est animée. Les enfants ne sont pas loin de s’écharper. Lors d’un passage à Paris, à l’occasion du pèlerinage, le grand frère affirma fortement sa satisfaction de quitter enfin la capitale et son béton pour retrouver sa verte contrée, chez lui. Sa sœur, au contraire, les yeux encore remplis des images des grandes avenues parcourues et de la messe, rétorqua que la vie à la campagne dans l’ouest, c’était chouette pour les vacances, pour contempler les vaches aussi, mais que rien ne pouvait dépasser Paris. De là vint une discussion animée. Chacun des enfants ajouta son grain de sel, se réclamant de Corrèze, d’Alsace, de Paris, de la Vendée… La dispute était sur le point d’éclater mais les parents coupèrent court aux échanges.

De plus en plus, les familles déménagent au cours d’une vie. Cela est particulièrement vrai pour les militaires : ils emmènent femme et enfants, dans leur paquetage, au gré des mutations. Mais de plus en plus aussi, les familles de civils changent de région, pour se rapprocher d’une bonne école, pour quitter la ville, pour prendre un nouveau poste. Ainsi, les familles sont moins enracinées qu’autrefois. Certaines ont la chance d’avoir un point d’ancrage, une vieille maison de famille, transmise sur deux ou trois générations, parfois sur plusieurs siècles. D’autres n’ont plus la vieille maison chargée du souvenir des anciens, mais les enfants gardent dans leur cœur le souvenir et la fierté des origines familiales. Et chaque fois que le nom du village des aïeux, celui de la rivière qui le traverse ou la silhouette des paysages qui l’entourent, surgissent dans leur mémoire, les enfants dispersés éprouvent un doux sentiment joyeux et nostalgique, comme un parfum d’enfance qui apaise le cœur. Mais, dispersés de plus en plus aux quatre coins de France, voire au-delà, les familles du XXIe siècle s’enracinent dans de nouvelles contrées. Les enfants, notamment, en plus de la fierté des origines familiales, s’identifient à leur terre d’adoption. Voilà qu’untel, né à Versailles, se sent presque chez lui dans la Galerie des Glaces. Ou unetelle, née à Carcassonne, ne se défend pas contre la pointe d’accent qui chante parfois dans sa voix. Ainsi, le pays de naissance, celui des vacances, des études ou de la première installation devient parfois une nouvelle petite patrie. Mais une patrie naturelle seulement.

Lors de la grande procession, comme chaque année, les pèlerins chantèrent à tue-tête le traditionnel « Catholique et Français toujours » ! Les deux mots sont dans le bon ordre : catholique d’abord, Français ensuite. Car avant notre patrie naturelle, notre patrie du Ciel, notre patrie surnaturelle est la plus importante. C’est elle qui nous vivifie véritablement, c’est en elle que vit notre Père du Ciel, c’est d’elle que nous tenons notre héritage par l’intermédiaire du Christ et de son Eglise. Notre patrie de la terre vient après. Oh, il ne faut pas la négliger, cela ne serait pas chrétien. Dieu a voulu les nations, comme il a voulu les familles. Mais il faut considérer notre patrie de la terre à l’aune de celle du Ciel. Nous sommes fiers d’elle quand elle aime Notre Seigneur, porte son étendard, se soumet à ses lois, instaure son règne social. Mais nous devons combattre ses représentants, son influence, ses lois mêmes, si elle venait à prendre l’étendard de Satan contre Dieu. Alors oui, Catholique et Français, d’abord  Catholique, puis Français. D’abord Jésus-Christ, puis nos pères, nos villages, nos pays, notre nation. Et en ce sens, notre première patrie charnelle sur la terre, c’est Rome.

Rome, choisie par Dieu, entre toutes les cités, pour devenir le siège de son Eglise … Notre patrie à nous tous, les Catholiques. Cet été, beaucoup auront la chance d’y péleriner, de pénétrer dans les grandes basiliques par les portes saintes, d’obtenir les indulgences, biens insignes donnés par Dieu aux hommes, par l’intermédiaire de son vicaire. A Rome, le catholique est chez lui. Il doit se sentir chez lui. Comme parfois, dans d’autres cités de la Chrétienté, devant un calvaire ou à l’intérieur d’une cathédrale, il retrouve l’étendard du Christ et la maison du Père, et s’y sent chez lui. Cela est plus vrai encore à Rome, mère de toutes les églises. Alors oui, chantons gaiement « Catholique et Français », toujours ! Catholique romain d’abord, Français ensuite.

 

 Louis d’Henriques

 

L’éducation du cœur

 

L’éducation du cœur est le plus important chapitre de l’éducation ! Nous rêvons d’assurer le bonheur de nos enfants. Nous voulons les préserver des tentations laides et basses et bien souvent nous ne leur apprenons qu’à se satisfaire avec quelques gouttes souvent troubles de petits bonheurs terre à terre. Ayons de l’ambition pour leurs cœurs, ne les occupons pas de sentiments bas, mesquins, peu enthousiasmants. Et le seul moyen pour cela c’est d’épurer, d’élargir, de hausser et d’approfondir leur capacité d’aimer. En premier lieu, donnons-leur l’habitude de prier les uns pour les autres ; faisons devant Dieu « le tour des misères du monde ». Le divin Maître nous l’a demandé en nous enseignant une prière qui est fraternelle dans sa forme elle-même : « Notre Père » et non pas « mon Père ». Bien loin de s’appauvrir en donnant et en se donnant, on s’enrichit : on constitue un placement avantageux au ciel sans doute mais même ici-bas car il semble qu’une main mystérieuse remplit la bourse et le cœur à mesure qu’ils se dépensent pour autrui. « Dieu donne à qui donne, Dieu se donne à qui se donne… Si tu sais prendre sur toi la douleur d’autrui, Dieu prendra sur lui la tienne et la fera sienne, c’est-à-dire ouvrière de salut » écrivait le prince Ghika.

 

Notre Mère l’Eglise

Voici quelques lignes vibrantes d’amour filial pour l’Eglise, rédigées par Monseigneur Joseph Mindszenty, Primat de Hongrie, dans son ouvrage : La Mère, miroir de Dieu.

ALMA MATER

Nous voudrions maintenant dire quelques mots de celle qui est la Mère de tous les chrétiens, de l’Eglise, de celle que l’expression latin nomme : Santa Mater Ecclesia… « Notre Sainte Mère l’Eglise ». Dans notre langue hongroise, nous avons un mot peut-être plus beau encore, un mot connu de tous, et qui parle au cœur des plus humbles. Qu’il soit paysan ou professeur d’université, un Hongrois parlera toujours de […] la « Maison de la Sainte Mère ».

Les premiers théologiens fêtent déjà l’Eglise comme une mère. Il suffit de lire les œuvres de Cyprien, d’Augustin, de Cyrille de Jérusalem. Le pape Grégoire le Grand dit de l’Eglise sicilienne, qu’elle est la « fille » de l’Eglise romaine.

Le Psaume 87 doit s’entendre comme parlant de l’Eglise. « Mais l’on dira de Sion, tout homme y est né, et c’est le Très-Haut qui l’a fondée. » A Rome, dans l’église San Stefano Rotondo, se trouve la tombe d’un prêtre hongrois ; on y lit cette inscription : « Bien que je sois né aux bords du Danube, ne t’étonne pas, voyageur, si tu trouves ici ma tombe. Rome n’est-elle pas pour nous tous une mère ? »

En des temps plus proches de nous, le pape Léon XIII, dans son encyclique Rerum Novarum, appelle l’Eglise : « Mère bienveillante et pleine d’amour ». Pie XI, dans l’encyclique Quadragesimo Anno, parle du « cœur maternel de l’Eglise et de ses souffrances » ; dans son encyclique sur le mariage, de la « maternité surnaturelle de l’Eglise ». Et Pie XII ne se lasse jamais de répéter que l’Eglise est la Mère des peuples. L’Eglise a sur la terre une mission maternelle à remplir. Elle doit appeler à une vie nouvelle ce monde qui saigne de mille blessures.