Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau

« Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, » et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Après la contemplation du Notre Père et de la Salutation angélique, nous vous proposons celle du Chemin de Croix. En effet, sa méditation, source de nombreuses grâces, est un exercice souvent négligé hors du temps du Carême, elle est pourtant source de nombreuses grâces. Une illustration facilitera le recueillement des plus jeunes.

Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau

 

Viens te recueillir sur ce tombeau, ô mon âme repentante et remplie de reconnaissance ! Ton Dieu t’attend, caché derrière cette lourde pierre. Rentre en toi-même comme tu aimerais le faire en ce tombeau, pour contempler ton Sauveur victorieux.

 

Composition de lieu

Joseph d’Arimathie et Nicodème « prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent dans des linges avec des parfums, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or il y avait au lieu où il fut crucifié, un jardin, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Là donc, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche, ils déposèrent Jésus. » (Jean ; XIX : 40-42)

Corps de la méditation

Aucun cortège somptueux ne l’escorte à sa dernière demeure. La Sainte Vierge est accompagnée de saint Jean, de quelques femmes, de Nicodème et Joseph d’Arimathie.

Les onguents que lui appliquent les saintes femmes sont comme les sacrifices que je peux offrir en réparation de mes trop nombreux péchés qui ont meurtri le corps si pur de Notre-Seigneur. Arrivent-ils trop tard ? Non, il n’est jamais trop tard, tant que je suis sur cette terre, Jésus m’offre à chaque instant la possibilité de me ressaisir, et de lui montrer par quelques mortifications combien je l’aime et je veux le consoler de l’ingratitude des hommes.

En se faisant homme, Jésus a voulu nous montrer l’exemple en tous points. Depuis le péché originel, notre pauvre corps est destiné au tombeau, et Jésus n’a pas voulu en être exempt. Il a tant aimé la pauvreté qu’il a choisi le sépulcre d’un autre pour y reposer en attendant la résurrection. Quel abandon !  Jésus veut demeurer caché, au tombeau comme au tabernacle. Ô Jésus, je vous adore, dans l’obscurité de votre sépulcre. Je vous adore présent dans mon âme, qui n’est qu’une pauvre tombe sans valeur, mais qui devient le temple du Saint-Esprit par le baptême. Je dois respecter ce sanctuaire, qui n’a de valeur que par ce qu’il contient. Je ne suis rien, mais je puis tout en celui qui me fortifie. J’aimerai à communier souvent afin de recevoir Jésus réellement présent dans l’hostie, et ainsi je serai un tabernacle vivant.

Colloque

Oui, je veux être reconnaissant de tant d’amour exprimé par de si grandes souffrances, jusqu’au dénuement total de la nuit du sépulcre. Que vive le Christ-Roi dans nos cœurs, vive Jésus dans le Saint-Sacrement de l’Autel ! Vous êtes le Tout-Puissant devenu tout petit pour vous mettre à ma portée, pour venir en mon cœur et transformer le tombeau de mon âme en un lieu de résurrection, tout brillant de votre lumière.

Sainte Vierge Marie, aidez-moi à faire de mon pauvre être un tabernacle tout pur pour y recevoir votre Divin Fils, mon Sauveur. Et que par le signe de la Croix, ce signe de la victoire, à mon tour je chasse les tentations et je fuie le péché et que je parvienne avec bonheur à la Vie éternelle.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

 

Germaine Thionville

 

Âme légère et préméditation

Le samedi 10 mars 1906, pour se conformer à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat votée le 6 décembre 1905, le lieutenant Charles de Rose1 recevait un ordre de ses supérieurs auquel il répondit ainsi :

« Je suis désigné pour aller demain porter main forte aux autorités civiles pour l’exécution de l’inventaire de l’église d’Haussonville. Etant d’une famille très chrétienne, ayant plusieurs de mes proches parents prêtres ou religieux, j’ai reçu des principes qui ne me permettront jamais d’enfoncer des portes d’église ou de forcer des coffres-forts de sacristie. Ma décision est irrévocable. Ni moi, ni mes hommes ne porteront la main sur la maison de Dieu. »

Les conséquences de ce refus d’obéissance du lieutenant de Rose ne se firent pas attendre : il fut mis aux arrêts de rigueur à son domicile dès le 12 mars, puis transféré à Nancy où, comme il n’existait pas de prison militaire, il fut interné à la Maison d’arrêt dans une cellule à côté de celles des voleurs et des assassins.

Au Conseil de guerre, il réaffirma : « Il y avait préméditation, mais cette préméditation, je vous demande de ne pas la faire remonter à la veille du jour où j’ai été envoyé à Haussonville, mais au jour où ma mère m’a appris à prier Dieu à genoux en joignant les mains. »

Il fut mis pour trois ans en « période de non-activité » et ne fut réintégré dans l’armée que le 25 mars 1909.  « Au point de vue de ma conscience, je ne peux dire à quel point j’ai l’âme légère. Je ne regrette rien, pas même les ignominies de la prison. »  Il employa utilement ces années en se spécialisant dans la fabrication des moteurs à explosion, des automobiles et aéroplanes. Science qui lui sera bien utile quand en 1916 il deviendra commandant de l’aéronautique française !

 

1 Jean-Pierre Dumond – Le commandant de Rose, créateur de l’aviation de chasse – Héros méconnu de la grande guerre 1876-1916

 

Euthanasie saison IV

La quatrième tentative sera-t-elle la bonne ? Après un premier débat engagé à l’Assemblée nationale sur une proposition de loi déposée en 2020 par Olivier Falorni, député de la Charente-Maritime, dont seul a été adopté en avril 2021 l’article premier qui définissait les conditions d’accès à une « assistance médicalisée active à mourir » avant que la discussion ne s’interrompe en raison de l’opposition, purement opportuniste, du gouvernement, puis une proposition de loi sénatoriale émanant du groupe socialiste  « visant à établir le droit à mourir dans la dignité », rejetée  à une courte majorité par le Sénat en mars 2021, vint le « projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » déposé par le gouvernement, après la mobilisation d’une convention citoyenne, dont la discussion et le vote en mai et juin 2024 étaient presque achevés avant que la dissolution de l’Assemblée nationale ne le rende caduc. 

L’idée de légiférer sur la « fin de vie » ne fut pas abandonnée, loin de là, et en 2025, le projet de loi de 2024 a été scindé en deux textes distincts correspondant chacun à une proposition de loi, l’une relative aux soins palliatifs qui a été votée à l’unanimité, l’autre relative à la fin de vie. Ce dernier texte a d’ailleurs vu son titre modifié au cours des débats en proposition de loi relative au « droit à l’aide à mourir ». Au-delà des variations sémantiques qui traduisent sans doute un certain embarras du législateur pour appréhender le sujet, c’est bien à chaque fois de l’euthanasie qu’il s’agit. Le fait que le texte fasse l’objet de deux propositions de loi (d’origine parlementaire) distinctes et pas d’un projet de loi (d’origine gouvernementale) résulte de la distance personnelle qu’a voulu prendre le Premier ministre par rapport au second texte. Cela dit, Mme Catherine Vautrin, ministre des affaires sociales, qui représentait par ailleurs la France à la messe d’intronisation du pape Léon XIV, a joué, au nom du gouvernement, un rôle très actif dans la discussion et la promotion de la proposition de loi à l’Assemblée nationale. 

Le soutien le plus emblématique à cette proposition de loi est venu du chef de l’Etat dans un discours prononcé à la Grande Loge de France le 5 mai 2025 à l’occasion du 120ème anniversaire de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat. Après avoir rappelé que « le dialogue entre la République et la franc-maçonnerie est une conversation, si je puis dire, polie par des siècles de combats, par la communion de pensée et par une connivence qui n’a rien d’un complot » et que « la franc-maçonnerie est aux avant-postes de la bataille qui importe si nous voulons façonner le siècle pour le bien de l’humanité », le président a souligné les enjeux de la proposition de loi : « Que les francs-maçons portent cette ambition de faire de l’homme la mesure du monde, le libre acteur de sa vie, de la naissance à la mort, qui peut s’en étonner ? »

La proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir a été adoptée le 27 mai 2025 par l’Assemblée nationale en première lecture par 305 voix contre 199 et 57 abstentions. Elle a été transmise au Sénat qui l’examinera en séance publique à partir du 7 octobre 2025. Une seconde lecture dans chaque assemblée précèdera un examen de la proposition par la commission mixte paritaire et le texte devrait, sauf accident de parcours, être définitivement adopté avant la fin de l’année 2026. 

Les débats à l’Assemblée nationale ont peu porté sur les principes (« Tu ne tueras pas », « l’indisponibilité de la vie humaine ») rappelés par Pie XII en 1957 : « Dieu seul est maître de la vie et de l’existence. L’homme n’est donc pas maître ni possesseur mais seulement usufruitier de son corps et de son existence. » Ils ont porté sur les « garde-fous » mis en place par les auteurs du texte pour tenter d’en limiter les abus et rendre celui-ci acceptable pour la majorité des députés.

Une première série de garde-fous a consisté à fixer des critères d’éligibilité : la personne concernée, curieusement désignée « patient », doit être majeure et de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France. Elle doit être atteinte d’une « affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée » ou « terminale ». Cela signifie qu’elle est entrée « dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de son état de santé qui affecte sa qualité de vie ». Le malade doit également présenter une « souffrance physique et psychologique constante » qui est « soit réfractaire au traitement, soit insupportable selon la personne » lorsqu’elle a « choisi de ne pas recevoir ou d’arrêter » un traitement. Une souffrance psychologique n’est pas suffisante pour « bénéficier » de « l’aide à mourir ». Enfin, la personne concernée doit « être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée ».

Une certaine confusion est entretenue entre l’arrêt des traitements pénibles lorsqu’il n’y a pas d’espoir de guérison, ce qui est moralement licite, et le prétendu droit à mourir. Les auteurs de la proposition de loi veulent se placer dans le sillage de la loi Claeys-Leonetti de 2016 qui autorise dans certains cas la sédation profonde jusqu’au décès, ce qui peut constituer une forme d’euthanasie car elle associe un arrêt des soins de base que sont l’hydratation et l’alimentation à une sédation profonde qui n’est pas toujours indispensable. La Conférence des évêques de France, tout en « s’inquiétant profondément » du vote de la nouvelle loi, s’est arc-boutée sur la loi Claeys-Leonetti qui ouvrait pourtant la voie à la réforme en cours. Quant aux souffrances physiques ou psychologiques réfractaires au traitement, la quasi totalité des demandes d’euthanasie disparaît lorsque la prise en charge d’un patient présentant des grandes souffrances morales et psychologiques est faite correctement grâce aux soins palliatifs.

Quoi qu’il en soit, ces critères d’éligibilité sont pour le moins flous et peuvent donner lieu à interprétation. En tout état de cause, comme ce fut le cas pour le droit à l’avortement, ce texte est une première étape qui ne demandera qu’à être dépassée le moment venu. L’essentiel est d’opérer la bascule anthropologique que constitue la reconnaissance du « droit à mourir ».

 

Les garanties procédurales constituent la seconde catégorie des garde-fous mis en place par la proposition de loi. La demande d’aide à mourir doit être expresse et adressée à un médecin qui a quinze jours pour se prononcer et notifier sa décision. Celui-ci peut en référer à un spécialiste ayant accès au dossier médical du patient et à un professionnel de santé impliqué dans le traitement en cours mais la décision finale, qui devra être rédigée et motivée, lui appartient. Le texte prévoit que l’auto-administration de la substance létale est la règle, ce qui correspond au suicide assisté, mais, si le « patient » n’est pas en mesure d’y procéder, l’administration pourra être effectuée par un médecin ou un infirmier. Une clause de conscience spécifique aux professionnels de santé leur permettra de refuser de réaliser ce geste. Cette clause ne s’appliquera pas aux pharmaciens, comme c’est déjà le cas pour les produits abortifs, car ils ne sont pas considérés comme des « auxiliaires médicaux ».

Un amendement à la proposition de loi instaure un « délit d’entrave à l’aide à mourir » visant à sanctionner le fait d’empêcher une personne de s’informer sur cette loi ou d’en « bénéficier ». Un tel délit pourra conduire à sanctionner ceux qui proposent des soins palliatifs aux candidats au « suicide médicalisé ». Un amendement proposant la création d’un délit d’incitation à l’euthanasie a été repoussé. Pour les députés, il est plus grave d’empêcher de tuer que d’y inciter. D’ailleurs, l’aide à mourir sera prise en charge par la sécurité sociale.

 

Il est difficile de conclure sans faire le parallèle, à cinquante ans de distance, entre la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir et le projet de loi libéralisant l’avortement. L’opposition à la réforme de 2025 semble peut-être un peu plus forte que celle de 1975 mais elle ne porte pas vraiment sur les principes des promoteurs du texte et qui sont peu ou prou considérés comme acquis. Or, c’est en défendant les nôtres que nous ferons un jour tomber les leurs.

Thierry de la Rollandière

 

Les trois Ave Maria

Ma chère Bertille,

En ce temps de rentrée, je voudrais te parler de cette magnifique dévotion des Trois Ave Maria. Une dévotion de plus, penseras-tu peut-être… Non pas une de plus mais LA dévotion qu’il ne faut jamais abandonner…

Cette pratique1 a été révélée au XIIIe siècle par la Reine du Ciel à sainte Mechtilde pour obtenir infailliblement la grâce de la persévérance finale et de la bonne mort. Saint Antoine de Padoue, saint Léonard de Port-Maurice, saint Alphonse de Liguori, saint Jean Bosco et le Padre Pio l’ont tous encouragée et même parfois donnée comme pénitence. Le Pape saint Pie X l’a indulgenciée et a accordé sa bénédiction apostolique à tous ceux qui l’ont adoptée.

La prière en elle-même consiste à réciter matin et soir avec dévotion trois Je vous salue Marie selon une méthode qui nous conduit à chaque personne de la Trinité en nous faisant entrer en contemplation des attributs divins de puissance, de sagesse et de miséricorde.

– En l’honneur du Père qui vous donne sa Puissance (Je vous salue Marie…)

– En l’honneur du Fils qui vous donne sa Sagesse (Je vous salue Marie…)

– En l’honneur du Saint-Esprit qui vous donne sa Miséricorde (Je vous salue Marie…)

O Vierge Marie, ma bonne Mère, préservez-moi du péché mortel pendant cette journée / cette nuit.

Par le premier Ave en l’honneur de la Toute Puissance divine, nous demandons à notre Père du Ciel de laisser Notre-Dame venir nous assister, nous réconforter et chasser loin de nous le démon.

Par le deuxième Ave nous implorons la sagesse de Dieu le Fils afin que Notre-Dame remplisse notre âme à l’heure de notre mort des lumières de la foi et de la science, et que nous soyons protégés contre toute ignorance et toute erreur.

Par le troisième Ave nous invoquons le Saint-Esprit afin que notre Maman du ciel soit présente à l’heure de notre mort pour répandre en notre âme la suavité du Divin Amour afin de triompher des douleurs et de l’amertume de la mort au point de les voir se changer en douceurs et allégresses2.

Pureté de l’âme et pureté du corps, assistance à l’heure de notre mort. Que demander de plus ?

– « Et si je dis déjà mon chapelet quotidien, cela ne suffit-il pas ?», me diras-tu…

Sans aucun doute la prière du chapelet est très puissante mais le but n’est pas le même. Le rosaire et les Trois Ave se complètent et préparent l’un à l’autre. Les Trois Ave possèdent une puissance interne qui ouvre le cœur afin que nous vivions toujours davantage en union avec Notre-Dame et travaillent le cœur avec une énergie toute divine.

– « Pourquoi « préservez-moi du péché mortel » ? Je n’en fais pas/plus ? »

N’oublie jamais que personne n’est à l’abri du péché, et que bien souvent celui qui commence à penser qu’il en est loin est tout proche d’y tomber. Nous ne sommes pas vertueux par notre force mais par celle de Dieu car nous ne pouvons rien sans lui. C’est pourquoi il est capital de toujours implorer son aide mais aussi de le remercier de ses grâces en honorant sa Mère.

Au quotidien, cette pratique se révèle être une véritable arme contre la pornographie et ses ravages. Nombreux sont ceux qui témoignent que cette récitation quotidienne a été pour eux comme un bouclier et que toutes les tentations malsaines se sont enfuies.

« Qui sauve une âme, sauve la sienne » dit saint Augustin. Tu as là un moyen d’apostolat très aisé ; n’hésite pas à en parler à tous ceux que tu rencontres. La dévotion à la Sainte Vierge est encore très  >>>   >>> sensible en bien des cœurs et la distribution de cette simple image3, accompagnée de tes prières, sauvera de nombreuses âmes.

N’hésite pas à honorer notre maman du ciel par cette invocation : « Lys blanc de la Trinité, rose éclatante qui embellit le ciel, protégez-nous4. » et Notre-Dame, sans nul doute, répandra ses grâces en profusion.

Je te laisse, ma chère Bertille, en te confiant tout spécialement à Notre-Dame,

Anne

1 Pour en savoir plus : Manuel complet de la dévotion des trois Ave Maria – P. J-B de Chémery

2 Sainte Mechtilde – Livre de la grâce spéciale

3 Envoi sur simple demande d’images à offrir sur le site https://sanctuaire-trinite.com/priere-des-trois-ave/   

4 Révélation à sainte Gertrude la Grande   

 

A l’heure de la mort…

Seigneur, lorsque dans nos bras nous tenons le corps alourdi de nos morts, ce corps qui s’abandonne à nos derniers soins, il nous semble que l’âme, en son départ, nous relie brusquement à Vous. A l’heure où l’âme affronte votre jugement, nous Vous tendons, Seigneur, ce corps brisé, torturé, portant les cicatrices de toute une vie pour que ses souffrances rachètent la peine due au péché car, dans la balance de votre justice, les souffrances humaines peuvent peser d’un poids de gloire éternelle.

Dans l’attente de la résurrection, Seigneur, nous confions le corps de nos morts, comme nous confions leur âme, à votre amour.

Daignez entendre nos prières pour ceux qui nous ont précédés. Que notre prière les accompagne afin qu’il ne soit pas dit que nous ayons laissé souffrir au Purgatoire l’âme de l’un des nôtres en raison de notre négligence.