Cette humble obéissance à notre devoir d’état est coûteuse à notre nature, mais elle enracine très profondément en nous les vertus qui font les héros et les saints.
Anonyme
La recette d'une famille heureuse !
Cette humble obéissance à notre devoir d’état est coûteuse à notre nature, mais elle enracine très profondément en nous les vertus qui font les héros et les saints.
Anonyme
Bienheureux qui sait reconnaître Dieu dans son emploi, dans son travail comme dans sa prière, dans son devoir d’état. Bienheureux surtout celui qui sait l’y aimer et lui obéir. Tout alors se transforme et se transfigure. Les actions les plus ordinaires s’auréolent de divin. Les plus communes ainsi accomplies d’une façon non commune, revêtent une splendeur qui en bannit la vulgarité. Ainsi, tout se fait dans l’ordre, la paix, la lumière, l’amour. Ce devoir d’état, c’est mon petit jardin, Dieu m’en a fait le jardinier. Et donc je travaillerai sous le regard de Dieu ce petit jardin dont je suis le jardinier. Dieu doit prendre un singulier plaisir à ce petit travail et l’ouvrier y trouvera sûrement une grande paix et une assurance parfaite.
Abbé Francis Mugnier
Pour remplir nos devoirs de chrétiens, la vertu de force nous donnera le courage chrétien. Lorsqu’on est en face d’une tâche, pour ne pas se laisser rebuter, mais pour l’aborder, la commencer par le commencement et la poursuivre avec vigueur, il faut une âme courageuse. Pour se donner à sa tâche de chrétien et pour s’appliquer à chaque chose comme la conscience montre qu’elle doit être faite, il faut une grande vertu. C’est avec le courage qu’on fait les œuvres. Il n’y a pas d’œuvres qui ne soient le fruit d’un courage qui s’est dépensé sans compter. Le devoir se présente sous une forme austère, difficile à la longue, celle de la régularité. Celui qui s’y montre fidèle peut vraiment se dire : j’ai fait mon devoir. Cette conscience du devoir accompli est la récompense donnée aux âmes courageuses. Pratiquer cette régularité sans négligence, sans infidélité, dans les petites choses, c’est éprouvant, mais c’est aussi sanctifiant parce que dans tous ces efforts, il passe de l’amour de Dieu ; sans cet amour nous ne serions pas courageux.
Ainsi tous nos actes méritent-ils excellemment par ce courage. Il faut du courage pour travailler. Il faut du courage pour supporter. Supporter la douleur physique qui nous empêche de nous dépenser dans nos activités les plus chères. Supporter les peines de l’esprit provoquées par les obscurités de la foi ou les scrupules ou la lassitude, l’ennui, la dépression. Notre vie est remplie de peines de toutes sortes. Peines qui nous viennent de nos péchés, de nos infirmités, des personnes qui sont autour de nous. Il nous faut du courage pour supporter, pour résister, pour tenir, pour maîtriser son âme, afin qu’elle reste tranquille sous le regard de Dieu, pour la posséder, comme dit Notre-Seigneur, « dans votre souffrance, vous posséderez votre âme » (Lc 21,19). Aller jusqu’au bout, sans faiblesse, en faisant la volonté de Dieu et mériter la vie éternelle, c’est l’œuvre de la force. Et ce n’est pas pendant seulement un instant qu’il faut avoir de grandes vues et user du courage pour travailler et pour supporter ; c’est pendant toute une vie, minute après minute. Et la vie dure et les obstacles se renouvellent. Une autre vertu doit couronner la force, c’est la persévérance. Vertu qui ne se lasse pas, qui se retrouve toujours agissante.
Père Ambroise Gardeil o.p. – le Saint-Esprit dans la vie chrétienne.
Se préparer à l’héroïsme de grandeur par l’héroïsme de petitesse. Profiter de toutes les petites choses et les faire par amour.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Chacun voudrait volontiers changer sa condition à celle des autres, ceux qui sont évêques voudraient ne l’être pas ; ceux qui sont mariés voudraient ne l’être pas, et ceux qui ne le sont pas le voudraient être.
Chacun demeure en sa vocation devant Dieu. Il ne faut pas porter la croix des autres, mais la sienne.
Saint François de Sales