Des missives trempées ?

 

           Avec la rentrée de septembre, arrive vite l’automne, et avec l’automne les pluies, plus ou moins abondantes … Votre boîte aux lettres est-elle toujours en mesure d’abriter parfaitement votre courrier ? J’ai eu plusieurs fois la mauvaise surprise de retrouver des enveloppes jonchant le sol mouillé… Impossible d’ouvrir lesdites enveloppes sans risquer d’endommager leur contenu.

Comment préserver votre courrier, comment sécher correctement vos enveloppes ?

Procédez comme pour votre linge mouillé : utiliser deux pinces à linge légères et suspendez vos enveloppes, qui resteront lisses et permettront ainsi de lire leur contenu préservé.

 

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

 

Actualités culturelles

 ¨ France (Paris)

C’est le 12 juin dernier, au cours d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot, que le ministère de la Justice a acquis – pour 3380 € – un magnifique coffret aux armes du roi Louis XVIII. Cette boîte cartonnée, entièrement recouverte de velours de soie, est ornée de fleurs de lys en fil d’argent. Aux armes du roi répondent, sur l’autre face, celles de Charles-Henry Dambray, alors Chancelier de France et Garde des Sceaux. Désormais conservé à la Chancellerie, ce coffret permettait le transport de documents officiels entre Louis XVIII et son Garde des Sceaux.

¨ France (Paris)

En balade dans la capitale, ne manquez pas de passer dans le 1er arrondissement à la découverte de la Samaritaine enfin restaurée. Cette boutique incontournable mise en place par Ernest Cognacq à l’époque des grands magasins retrouve aujourd’hui son éclat Art Nouveau et Art Déco, après 16 ans de fermeture et des transformations incessantes tout au long du XXème siècle.

 

¨ France (Rouen)

La restauration des œuvres d’art a vraiment du bon… L’exemple de la statue de Napoléon ornant la place de Rouen le prouve : soumise à une campagne de restauration cette année, la fameuse statue a révélé des trésors insoupçonnés. C’est dans le socle de l’œuvre que l’on a découvert, de façon impromptue, quelques pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur ainsi que la liste des donateurs grâce auxquels la statue a pu être érigée en 1865. Une véritable chasse au trésor !

¨ Pays-bas (Amsterdam)

Offert par Van Gogh à l’un de ses bons amis Anthon van Rappard en 1883, le roman intitulé L’histoire d’un paysan avait finalement été donné en 2019 au musée Van Gogh par les descendants de la famille van Rappard. Ce n’est pourtant que cette année qu’a été découvert dans cet ouvrage, de façon fortuite, un marque-page orné de dessins de Van Gogh lui-même : trois dessins griffonnés par l’artiste représentant très probablement des paysans de l’ouvrage… alors, n’hésitez plus et lisez les livres de vos bibliothèques, on ne sait jamais !

¨ Soudan (Dongola)

Alors que les ruines du Moyen-Age chrétien sont extrêmement rares en Afrique, une équipe d’archéologues polonais vient de découvrir au Soudan les vestiges d’un très grand bâtiment de l’époque médiévale. Si l’on en croit les sources de l’époque, il s’agirait très certainement des restes de la cathédrale de Dongola, appartenant alors à un royaume nubien chrétien – la Makurie.

 

 

L’imitation de Notre-Dame

Chères grands-mères, chers grands-parents,

 

Quand le cœur dit : Ave Maria.  Satan au loin s’enfuit et tout l’enfer frémit,

Quand le cœur dit : Ave Maria. Le monde paraît petit et la chair a tressailli,

Quand le cœur dit : Ave Maria. La tristesse s’enfuit, l’allégresse sourit,

Quand le cœur dit : Ave Maria. La tiédeur disparaît, et l’amour reparaît,

Quand le cœur dit : Are Maria. La dévotion s’accroît et la componction naît,

Quand le cœur dit : Ave Maria. L’espérance jaillit et la consolation grandit,

Quand le cœur dit : Ave Maria. L’âme entière revit et l’amour s’attendrit…1

 

  En nous donnant sur la Croix la Sainte Vierge comme mère, Notre Seigneur nous a implicitement donné un modèle que nous pouvons et devons suivre.

Pour nos âmes compliquées, cet exemple est difficile à suivre ! Et pourtant, quel meilleur exemple pour nous, grands-mères qui devront – tant que la morale n’est pas en cause – demeurer si souvent sourdes, muettes et aveugles !

« Ne fallait-il pas que je sois aux affaires de mon Père » ; « Elle gardait toutes ces choses et les méditait dans son cœur ». Notre Seigneur explique peu et Marie doit comprendre.

La Vierge nous donne une leçon permanente de simplicité. Plus que chez tout autre, elle est là pour remplir sa mission. Elle l’a acceptée par son « fiat » salvateur et maintenant elle en accepte toutes les épreuves.

  C’est en cherchant à imiter les vertus de Notre-Dame que nous pourrons élever notre âme et celles dont nous avons la charge vers les réalités éternelles auxquelles elles aspirent.

 

Et en quoi pouvons-nous imiter ces vertus ?

  Certainement par la pratique des vertus intérieures que sont l’humilité, la patience, la pureté ; aussi par les vertus extérieures que sont l’effort dans le travail, l’élévation dans la pensée, l’union dans l’oraison mentale et le zèle dans la prière vocale.

Mais nous retiendrons surtout son humilité et son abandon. Dans ses apparitions, notre mère nous demande des choses simples : le chapelet quotidien, le port de la médaille miraculeuse ou d’autres pratiques accessibles à tous.

L’amour de Marie nous apprend la simplicité et l’abandon. Nous sommes grands-parents, par notre attitude, transmettons ces vertus permettant de supporter toutes choses contraires, avec charité, avec grande patience et grande humilité.

  L’avenir est sombre, les âmes avides de vertu s’inquiètent ? Montrons par notre attitude que notre seul souci doit être celui de faire notre devoir de chrétiens. Même si nous sommes légitimement inquiets, notre esprit ne devra pas d’abord se soucier de la fin de la crise mais plutôt de rester fidèles en étant  des témoins de Dieu et de sa loi.

 

  Comme notre Mère, gardons ces choses dans notre cœur et méditons-les. N’ayons pour seul critère de réflexion et de décision que notre salut et celui des nôtres. Disons notre chapelet et faisons de notre mieux.

 

  Nul doute que, si nous nous abandonnons courageusement, sainte Anne et notre Mère du ciel nous guideront au port !

 

Des grands-parents

1 L’imitation de la Bienheureuse Vierge Marie, Thomas A. Kempis

 

O joie!

           Le petit garçon est dans son lit. Toute la famille vient de dire la prière du soir devant le crucifix. C’est le moment des bisous avant de dormir. Papa et maman font la tournée des petits, chacun dans son lit, attendant leur bonsoir. C’est le moment des petites confidences, des petits secrets, des questions existentielles pour les petits. Parfois ça dure longtemps. Les enfants sont malins, ils aiment jouer la montre pour retarder le moment où l’on éteint la lumière. Mais ils ont raison ! Car souvent le soir, comme par magie, le Ciel semble s’ouvrir sur les petits cœurs. Point de magie là, simplement la grâce, les dons de Dieu.

  L’aînée veut confier un secret. Elle raconte les petits sacrifices qui ont parsemé sa journée, telles des fleurs sur les marches du Paradis. « Aujourd’hui, j’ai donné mon goûter à une camarade qui l’avait oublié. Comme Jacinthe de Fatima, pour les pauvres pécheurs ». Sa petite sœur ouvre son petit carnet de confidence. Malgré les fautes d’orthographe, on y lit : « Jésus, je vous donne mon petit cœur et toute ma vie. Je veux devenir une sainte pour vous aimer ». Le petit garçon attend son tour. Il trépigne d’impatience. Parfois il appelle. C’est son tour. « Papa, saint Pierre, c’est la première pierre de l’Eglise ». « Oui Pierre, c’est le premier pape ». « Alors, si saint Pierre est la première pierre de l’Eglise, moi je veux être la deuxième pierre de l’Eglise ». La petite dernière veut raconter quelque chose, plus pour imiter les autres. Débout, se dandinant sur ses jambes, accrochée aux barreaux de son lit, elle explique doctement que la sainte Vierge est la plus belle car elle est la maman de Jésus.

  Ô joie !

  Ces petites âmes ne se rendent pas compte des bienfaits de Dieu dans les cœurs. Qui le peut ? Le Saint Esprit souffle sur la terre, comme le Verbe souffla à la Création. Il souffle dans les cœurs. Les âmes se gonflent, déploient les voiles de la sainteté et montent vers le Ciel. Oh oui, cela n’ira pas sans chute, sans faiblesse, sans trahison, sans la confession, sans se purifier dans le sacrifice de la croix. Mais Il souffle ! Comme lorsque saint Pierre enthousiaste s’écria à la question du Christ demandant qui il est : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Pour tous ces beaux mots, comme à saint Pierre, Jésus dira à ces enfants au soir de leur vie : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux ».

  Ce n’est pas la chair et le sang ! C’est Dieu qui nous sanctifie, c’est Dieu qui fait éclater sa gloire dans le terreau de notre faiblesse, dans l’écrin de notre nature si misérable. Nous, les seules choses que nous faisons seuls ce sont nos péchés. Tout le reste appartient à Dieu. Comme cela est consolant ! Ô joie ! La seule chose que nous avons à faire c’est de nous endormir avec lui dans la barque malgré la tempête, c’est de nous laisser guider par Lui, de Le suivre. De nous vider de nous-mêmes avec tout ce que cela coûte, pour nous remplir de Lui. Ô joie !

Parfois, devenir un saint peut sembler difficile. Nos résolutions durent peu, nos ardeurs s’essoufflent avec la routine, nos forces s’amenuisent avec les obstacles. Et peu à peu, nous nous ramollissons. Cela parce que nous sommes encore trop pleins de nous-mêmes, trop appuyés sur nos petites forces ; Et pourtant… et pourtant si nous nous reposons en Dieu, tout sera plus simple. Croyons-nous que les martyrs étaient des personnes surentraînées, au mental d’acier, infaillibles ? Non ! Ils étaient comme nous. Mais la force qui les habitait et les faisait préférer la mort et la torture au péché n’était pas la leur. C’était celle de Dieu ! Croyons-nous que les apôtres au lendemain de la Pentecôte étaient soudain devenus forts par eux-mêmes, suite à une séance de « team building » ou de « coaching de la confiance en soi » ? Non ! Ils étaient les mêmes, mais simplement, remplis de Dieu, ils déplaçaient les montagnes. Cela ne serait-il plus vrai ? Le Saint Esprit ne soufflerait-il plus ?

N’avez-vous pas remarqué, notamment vous messieurs, comme beaucoup de vos collègues de travail sont tristes ? Et pourtant, nous vivons une époque qui ressasse sans arrêt les mêmes rengaines : être soi pour être heureux, avoir confiance en soi, s’épanouir au travail par la passion, s’accomplir personnellement, penser à soi, prendre du temps pour soi… tout cela est mensonge ! Nous vivons probablement l’époque la plus triste possible. Les gens sont tristes. Vivre pour soi, vivre avec soi au centre de tout, est le meilleur moyen de se rendre malheureux. Beaucoup finissent par jeter l’éponge les conduisant parfois à l’irréparable.

  Ô joie ! Avons-nous oublié la force qui habitait les martyrs ? L’émerveillement de saint François devant la beauté de la nature ? Les danses de sainte Thérèse d’Avila dans le secret du cloître ? Les chants et les poèmes joyeux de saint Jean de la Croix ? Le sourire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ? Les belles tranches de rires de saint Jean Bosco et saint Dominique Savio dans la cour de récréation ? La joie de Monseigneur Lefebvre ? Les personnes qui nous ont édifiés dans notre vie par leur sainteté, étaient-elles tristes ? Cherchons bien dans notre mémoire : nous réentendrons leurs rires salvateurs, leurs yeux pétillants de joie, leurs farces et bons mots. Comme cela contraste avec notre époque morose, prête à s’entretuer demain pour des histoires de santé, d’heures gagnées en espérance de vie, d’argent trop donné ou pas assez donné aux autres. Epoque où tout le monde fait la morale, mais quelle morale ! Epoque où tout le monde a raison et s’insulte par internet. Mais jamais ne on parle de l’essentiel. Et Dieu dans tout cela ? Tout le monde s’en moque.

Et pourtant… Lui seul donne la joie. La joie des saints. La joie des petits enfants le soir avant qu’ils ne s’endorment, pour un sacrifice ou une prière fait dans la journée et confié à sa maman. La joie qui pétille dans leurs yeux. Alors oui petit Pierre, tu seras une pierre de l’Eglise. Si tu aimes Dieu, si tu l’aimes de tout ton cœur, si tu l’aimes joyeusement, tout le reste ne sera rien. Tout le reste disparaîtra. Tout le reste s’envolera dans le néant. Mais toi, petit Pierre, tu seras une pierre de l’Eglise triomphante au Paradis pour contempler Dieu joyeusement, dans le ravissement de la musique des anges.

Ô joie ! Hauts les cœurs !

  « Mon Dieu, changez pour moi en amertume toutes les choses de la terre, et en douceurs toutes celles d’en haut : venez à moi pour me tendre la main, me tirer de l’affliction qui me presse et me remplir de joie » – Imitation de Jésus-Christ, III, 11, 4.

Louis d’Henriques

 

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin est) pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

ENFANTS :

Pour les tout-petits : Les fruits de mon jardin ou Les fleurs de mon jardin – A. Ruel -Père Castor – 2021

Première lecture : Petit Cyr chez ses grands-parents – A. Dussart – Les petits chouans – 2021

Dès 6 ans : Mon meilleur ami. Septembre jour après jour avec les Anges – Aurélie Kervizic – Maëlic – 2021

– A partir de 12 ans : Le maquisard de Dieu ou Le père Damien de Veuster- Père Hunermann -Salvator – Réimp 2021

 

ADULTES (à partir de 16 ans) :

– Vie chrétienne : Mère Alix le Clerc – A. de Remiremont – Chiré – 2021

– Culture chrétienne : Les patriarches – Dom Jean de Monléon – Saint Rémi – 2021

– Spiritualité : Aux sources de la joie avec Saint François de Sales – Ch. Vidal – 2006

– Réflexion : Traité de la joie de l’âme chrétienne – Père A. de Lombez – le Sel- 2014

– Histoire : Sonis – R.P. Albert Bessières – Beauchesne – Réimp. 2021

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com