La femme, une créature inutile?

La femme, une créature inutile ?

     « La femme est responsable devant Dieu de ce que sa nature soit capable d’introduire partout la vie de l’esprit que Dieu a mis dans son âme. Voilà sa responsabilité. (…) Le monde moderne manque d’esprit féminin même physiquement parlant. On voit trop souvent des visages de femmes dont le miroir spirituel n’existe plus, ni dans l’expression, ni dans la parole, ni dans les regards ; trop de femmes n’imposent plus l’éblouissement de l’esprit émanant le charme du cœur selon Dieu, l’autorité d’une présence située au-delà du charnel, selon l’esprit d’amour. Car l’amour sans l’esprit est un miroir brisé. Mais me dites-vous, on ne peut pas aller là contre l’évolution sociale de la libération de la femme, c’est tout de même quelque chose… Et oui, (…) mais c’est grave de renoncer à sa nature de femme parce que non seulement c’est manquer à sa mission mais c’est mettre la pagaille dans la mission de l’homme. (…) La femme est le courant, celui qui vient de Dieu : le courant d’adoration et de sacrifice, le courant qui conseille et le courant qui soulève, le courant qui entraîne vers les hauteurs. (…) C’est la spécialité de son esprit de faire tenir debout cette cathédrale qu’est le foyer, à coups de sacrifices et d’endurance. »

R.P. de Chivré

Croque Picardière

Pour un délicieux petit dîner d’hiver à deux…. très rapide et facile à faire…

 Les Croque Picardières :

Ingrédients pour 2 personnes : 4 cuil. à soupe de crème fraîche -Vin blanc sec – 1 petit Maroilles –  50 g de gruyère râpé – 2 tranches de jambon – 4 tranches de pain grillé

Préchauffez le four à 180°C.  (Th 6). Dans le plat à œufs légèrement beurré, poser une tranche de pain grillé. Ajouter sur le pain grillé un peu de fromage râpé et la tranche de jambon. Déposer les tranches fines de Maroilles et une nouvelle couche de fromage râpé. Arroser le tout de 1 cuil. à soupe de vin blanc. Napper d’une cuil. à soupe de crème fraîche. Cuire au four en laissant gratiner 15 minutes.

BON APPÉTIT !!!

Galette des rois

Ingrédients pour 8 /10 personnes : 2 œufs – 80g de sucre – 120 g d’amandes en poudre – 60 g de beurre – 2 cuil. à soupe de rhum –  2 sachets de sucre vanillé – 1 cuil. à café d’amande amère – 2 pâtes feuilletées – 1 jaune d’œuf pour dorer. Préchauffer le four à 210°C (Th. 7) Mélanger dans l’ordre tous ces ingrédients. N’oubliez pas la fève…. Déposer la pâte obtenue sur la 1ère pâte feuilletée et recouvrez le tout par la 2nde  en soudant bien les bords. Etalez le jaune d’œuf battu au pinceau sur la pâte que vous aurez délicatement quadrillée. Enfournez pendant 30 minutes environ.

Bon appétit !

Petite histoire des arts de la table

Noël est passé avec les belles tables mises en scène pour que la joie d’un bon et beau repas accompagne celle des cœurs et des âmes pour la Nativité.
Dresser la table est un geste quotidien qui s’embellit aux grandes fêtes et qui s’inscrit dans une histoire que bien souvent nous connaissons mal, et dont les us et coutumes se sont enrichis ou appauvris au fil des temps.

Jouons à retrouver un peu leurs origines : Continuer la lecture de « Petite histoire des arts de la table »

A quoi bon ?

6h30 : le réveil résonne dans mon 20 m² rue Lecourbe à Paris ; mécaniquement, je me laisse glisser au pied de mon lit pour faire ma prière du matin.

 Une sirène qui retentit dans la rue vient à bout de ma concentration relative et mon esprit embué s’envole vers la journée qui m’attend : petit déjeuner sur le pouce. Métro bondé. Les copains de classe un peu moqueurs pour le gars en chemise et chaussures bateau ; ah c’est vrai aujourd’hui on a 4h de maths à la suite ! Encore 40 pages à ficher ce soir ! Sans oublier la khôlle d’anglais en fin d’après midi ! Et le retour ce soir tout seul dans ma cage à lapin pour manger des pâtes ou une pizza surgelée et m’attaquer à mes cours de maths !

 A quoi bon ? A quoi sert cette vie d’automate ? Pourquoi me suis-je levé d’ailleurs ? Un instant la tentation de me recoucher me chatouille l’esprit ; les draps chauds me tendent les bras. C’est à ce moment que, jetant les yeux sur le livre, endormi lui, sur ma table de nuit, (le veinard), une phrase que j’y ai lu la veille me revient à l’esprit. Elle parlait de bonheur je crois. Ah oui ça y est c’était ça : « Le bonheur n’existe que dans le don, le don complet… Donner ! Avoir vu des yeux qui brillent d’avoir été compris, atteints, comblés ! »

Donner ; voilà le sens de ma vie ; voilà pourquoi je travaille pour ce concours qui approche ; voilà pourquoi j’endure cette cohue tous les matins dans ce tube intestinal souterrain ! Voilà pourquoi je vais travailler ce soir au lieux d’aller boire un verre avec les amis. Pour donner, pour pouvoir transmettre à mon tour le magnifique trésor que j’ai reçu.

 Mais pour pouvoir donner il me faut d’abord aujourd’hui me former, et ce sur tous les plans. Nous devons être les meilleurs, les meilleurs techniquement dans notre métier, les meilleurs humainement dans nos relations professionnelles ; les meilleurs amis ; et surtout les meilleurs selon notre devoir d’état familial : aujourd’hui comme frère et fils et demain peut-être comme mari et père.

 Les meilleurs, car c’est notre honneur de catholique et à travers nous celui de notre Dieu qui est en jeu. Les meilleurs, car c’est seulement comme cela que nous serons heureux loin de la médiocrité qui nous étouffe. Les meilleurs, car c’est un fantastique défi à ce monde asphyxiant ! Les meilleurs, enfin pour ne pas avoir à rougir au moment de notre mort !

Ouh là quel programme ? Par où commencer ?

Commençons par nous ressortir du lit douillet et à nous remettre à genoux et à prier véritablement de toute notre âme, et sans doute alors nous trouverons des lumières sur la façon de procéder, et sur la façon dont Dieu veut que nous nous donnions.

Charles