« Tout ce qu’on donne fleurit, tout ce qu’on garde pourrit ! »

            Tout le monde peut aider son prochain ! Pas besoin nécessairement d’avoir un surplus d’argent ; il existe de nombreuses manières de faire du bien autour de soi. Il faut seulement savoir acquérir une grandeur d’âme qui permet de donner avec délicatesse et charité. N’oublions pas de garder l’équilibre dans nos actions avec ordre et justice : il ne s’agit pas d’ouvrir sa maison à tous les passants sans distinction et au détriment de sa famille… Il s’agit de faire du bien autour de soi avec mesure et équilibre en analysant à deux et sous le regard de Dieu ce qu’il est juste de faire en classant les priorités.

Bien souvent on est prêt à aider ses amis : on se passe les habits des plus jeunes, on se prête une perceuse, mais n’oublions-nous pas ceux que nous connaissons un peu moins et qui pourtant en auraient davantage besoin ?

Ces quelques lignes, sous la forme d’une liste non exhaustive pourront vous y aider.

– Dès l’enfance, montrons à nos enfants l’exemple en aidant gratuitement et sans maugréer les personnes âgées (un bricolage, une conduite, une visite), les familles autour de nous, la paroisse, etc… Dès que nos enfants deviennent adolescents, nous pourrons alors leur montrer qu’ils ont atteint l’âge de donner eux aussi : un baby-sitting gratuit pour aider une maman à reprendre souffle, une pelouse à tondre, le ménage de l’église, etc…

– Donnons les vêtements des plus jeunes, les uniformes de pension, ou montons une bourse de vêtements autour de l’école.

– Disposons un tableau d’affichage dans notre paroisse pour les dons et les échanges : Le surplus de l’un fera sans doute le bonheur de l’autre…

– Proposons des places dans notre voiture pour un pèlerinage, une procession.

– Montons un cercle de lecture qui permet à tous de lire des livres toute l’année pour une somme raisonnable (CRB[1]).– Faisons connaître les organismes de Bourses (MCF, etc). Que les parents n’hésitent pas s’ils en ont besoin à se renseigner auprès de leur école pour connaître les différents organismes. Il est parfois surprenant de voir certaines familles demander aux écoles des réductions importantes et ne rien se refuser sur le budget vacances ou vêtements ; un minimum d’objectivité permettra au père de famille de faire le point et de tirer les conclusions qui s’en suivent. Les parents doivent être un exemple d’honnêteté pour leurs enfants qui auront vite fait de juger au fond de leur cœur cet acte peu délicat.

 – Si nous en avons le temps, montons une association[2] qui nous permettra de recueillir les colis alimentaires pour les distribuer aux plus nécessiteux.

 La petite vertu d’économie ; quelques petites astuces !

Cette vertu a un nom bien ringard qui fait grincer les dents et fuir les plus « courageux… Et pourtant ! Les parents ne doivent pas négliger de donner à leurs enfants une éducation en la matière ; leur exemple sera aussi le meilleur enseignement ; mais que les amis aussi n’hésitent pas à donner délicatement des conseils.

– Dès que l’enfant a de petites économies, apprenez-lui à en faire deux parts : l’une pour un don, et l’autre pour un achat intelligent (comme c’est dommage de perdre ses premiers euros dans des bonbons…) Bien souvent, le fait d’avoir donné avant de dépenser permet de comprendre la valeur de l’argent.

– Donnez-lui l’habitude de ne pas gaspiller, de ne pas jeter à tort et à travers, de ranger, c’est là aussi une marque de respect pour ceux qui ont travaillé en amont de ces objets que nous sommes prêts à si vite abandonner !

– Mettez en garde contre les jeux d’argent, (course hippique, pari, etc.…) Dans certains groupes de jeunes la tentation est forte et l’effet de groupe assuré… La fuite devant certains dangers quand on sait que l’on ne saura pas y résister est de rigueur !

– Attention aux départs à l’étranger : se renseigner pour avoir le meilleur taux de change ; vérifier son contrat de téléphone pour que l’envoi de sms, de vidéos ne ruinent pas le budget. S’assurer de sa couverture santé, d’assurance à l’étranger. Penser à régler le voyage avec sa carte bleue personnelle qui assure ainsi une assistance en cas de maladie ou d’accident.

– Apprenez à vos enfants à tenir leurs comptes. Régulièrement l’un ou l’autre nous fait part de débits inopinés sur sa carte bancaire… Il peut s’agir de débit de petites sommes grâce aux cartes bancaires sans contact, mais aussi de sites indélicats (achats d’occasion souvent) qui gardent en mémoire votre numéro de carte bleue et qui font de petits prélèvements récurrents. Si vous ne faites pas vos comptes, ils passeront inaperçus…

Certaines banques proposent des feuilles de compte, il en est de toutes sortes aussi à trouver sur le net ; pour ceux qui préfèrent le papier, nous vous conseillons un petit ouvrage très pratique qui vous tient toujours à jour[3]. Pas question d’être obsédé par les questions d’argent mais seulement de savoir gérer au mieux ; et plus on prend l’habitude jeune plus cela sera facile !

Pour certains il sera nécessaire de faire le point chaque semaine. Faites ce petit test facile : classez les achats effectués en 3 catégories : indispensables- utiles – inutiles. Si les achats inutiles sont majoritaires, il semble que vous vous laissez guider par l’émotionnel et non par votre raison. Quelques habitudes simples auront un double effet : elles vous apprendront à avoir de la volonté et elles vous permettront de réguler votre budget. Notez tout achat non indispensable sur une liste et consultez-là un mois plus tard ; vous pourrez constater alors si cette dépense est encore d’actualité. N’achetez jamais « au coup de cœur », réfléchissez et revenez plus tard. N’utilisez la période des soldes que pour ce qui est essentiel car toute bonne affaire n’est pas forcément à faire… En revanche, anticipez vos cadeaux de Noël ou d’anniversaire et faites-les en période de soldes…

– Pour les vêtements, utilisez les sites d’occasion de plus en plus répandus. Evitez de regarder les publicités qui sont de véritables miroirs à alouettes… pour ne pas vous « laisser plumer »… Fuyez aussi les relations qui dépensent trop facilement… cela vous évitera de vous laisser entraîner à des achats inconsidérés.

– Profitez des prix intéressants des achats groupés ; pour le fuel chauffage en particulier ; renseignez-vous auprès des fournisseurs qui vous donneront les coordonnées des groupes de votre région.

– Apprenez à cuisiner. Oublions cette idée toute faite et fausse que cela prend des heures ! Il existe des recettes très faciles, à faire à l’avance ou dans l’instant et qui sont tellement moins chères et meilleures pour la santé que les plats préparés, le sandwich ou la portion surgelée… L’économie réalisée sur ce budget pourra permettre un petit extra un jour de fête !

Faites vos menus pour la semaine en parallèle avec votre liste de courses et n’achetez que le nécessaire ; cela vous évitera de jeter les aliments périmés et de remplir votre caddie de ce dont vous n’avez pas besoin. De plus en plus de « jardins » s’ouvrent au commerce ou aux échanges ; profitez-en pour trouver de bons légumes à des prix raisonnables !

– Profitez de cette nouvelle application: « Too good to go[4] » : Un panier d’articles à consommer rapidement, d’une valeur de 12/15 €, vous sera remis pour la somme de 3 à 5 € ; il ne restera plus qu’à acheter le complément.

– Evitez à tout prix d’acheter à crédit les achats de biens fugitifs ; publicité, banque, financiers, tous vous y incitent mais même si le taux proposé est bas, il est terrible de voir des foyers mis en danger pour l’achat d’un canapé ou d’une voiture neuve… ! Attention aux dangers des crédits à la consommation en ligne si rapides à obtenir !

– Utilisez avec prudence les coupons, les promotions, les ventes en lot ; examinez avec soin l’intérêt de cette « affaire en or ».

Tous ces petits conseils vous permettront d’acquérir un esprit de prudence par rapport à votre consommation.

Cette vertu d’économie ne doit pas être confondue avec lésinerie, au contraire, elle permet de dépenser à bon escient et laisse de la place à la générosité car rogner sur l’accessoire, permet de se concentrer sur l’essentiel. Et puis, ne l’oubliez pas : il n’y a pas que l’argent qui peut être distribué, il y a aussi son temps, son sourire, sa paix de l’âme et pour tout cela on peut oublier de faire des économies…

Marguerite-Marie

[1] Contact : CercleReneBazin@gmail.com

[2] Ceux qui sont intéressés peuvent nous contacter, nous leur donnerons les indications nécessaires.

[3] Mon budget – pocket – Mémoniak 2019-2020

[4] https://toogoodtogo.fr/fr/

Revenir au sérieux!

Chers grands-parents,

Dans « le meilleur des mondes », Aldous Huxley[1] prévoit, dès 1932, avec une lucidité déconcertante l’évolution presque fatale d’un monde fondé sur les principes athées et matérialistes : « En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. … Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels…»

Si Huxley ne peut être considéré comme un maître à penser pour notre époque, il faut reconnaître que ce constat de l’évolution quasi nécessaire vers la légèreté est d’une vérité criante ! Finalement, seule, la légèreté permet à l’homme de supporter une vie dans laquelle la destinée éternelle est niée.

Légèreté, publicité, condamnation de tous ceux qui voudraient résister… Comment ne pas voir dans notre monde la réalisation de ce programme. Le péché originel, la tentation, le péché personnel n’existent plus… nos pauvres programmes télévisés, internet, les différents réseaux refusent toute censure qui s’apparenterait à un retour à l’ordre moral ! Un standard nouveau est défini, qu’il faut obligatoirement suivre : la légèreté. Elle doit être dans tout ; les attitudes, les tenues, les pensées, les conversations, tout doit être léger, rien ne doit être grave.

Par contagion, même nos familles catholiques sont imprégnées de cet esprit de légèreté. De manière sans doute moins marquée que dans le monde laïc, nous sommes nourris par le bain dans lequel nous trempons. Il est pourtant essentiel de s’en libérer si nous voulons mener la vie de famille heureuse et épanouie à laquelle nous sommes destinés.

Alors que faire ?

Et bien, revenir au sérieux !

Cela veut-il dire que nos familles doivent mener une vie monacale ? Certainement pas ! Le sérieux n’exclut pas la joie, une certaine spontanéité et des relations simples.

Nous proposons aux grands-parents de jouer tout simplement leur rôle de grands-parents, chefs de famille, réglant le fonctionnement de leur maison. Nous avons parlé précédemment des relations privilégiées qui peuvent exister entre les grands-parents et leurs petits-enfants, cela ne les exclut pas ! Mais ils doivent se rappeler qu’ils sont d’abord les parents des parents, les anciens, les sages, ceux qui transmettent et définissent les règles de la maison. La grand-mère peut et doit être aimante avec ses petits, c’est certain !  Elle doit cependant représenter pour eux une référence en matière de respect et d’autorité ! Soyons des grands-parents respectables ! Il est trop facile de se faire aimer par la démagogie. Trop facile de considérer que « les grands-parents sont faits pour gâter les petits », « qu’enfin on peut s’en occuper sans avoir le souci de les éduquer ! » Il est certainement mauvais pour l’enfant, pour sa structuration mentale, d’avoir une image faible de la hiérarchie familiale. Le grand-père, la grand-mère ne sont pas des amis qui gâtent, mais ceux qui savent, qui transmettent, qui soutiennent dans le bien, qui éventuellement corrigent.

Prions saint Joachin et sainte Anne, patrons des grands-parents de nous éclairer dans notre rôle délicat et plein de renoncements qui peut avoir une telle importance pour nos petits. Bon courage à tous !

Des grands-parents

1 Comme le note Epiphanius, auteur d’ouvrages de références, Huxley, franc-maçon, pouvait se servir des plans des loges pour l’avenir, afin de « prophétiser » !

Mon argent ? Notre argent !

            Lorsque Béatrice et Gérard se fréquentaient, il n’était jamais venu à l’idée de Gérard de réfléchir avec elle à la manière dont ils gèreraient leur budget une fois mariés. De toute façon, ils n’avaient pas d’argent… Après leur mariage, ils ne gagnaient pas beaucoup mais cela suffisait pour payer le loyer, les factures, l’essence et la nourriture. Pendant les premières années, ils n’avaient pas de problème d’argent, puisqu’ils n’avaient pas d’argent !

Aussi longtemps que vous acceptez ensemble de faire des sacrifices financiers pour atteindre un objectif donné (par exemple payer des études, acheter une maison), et aussi longtemps qu’il y a suffisamment d’argent pour payer les produits de première nécessité, vous ne risquez pas vraiment de vous disputer au sujet des finances.

Lorsque les ressources augmentent ou que le temps des efforts se prolonge, il n’est pas rare que ce sujet des finances devienne une source de tension dans le ménage. Chacun finit par avoir des idées différentes sur les achats à faire et le moment qui convient pour les faire.

Notre argent : construire l’unité

La première étape consiste à vous mettre d’accord sur le fait que vous ne parlerez plus de « mon argent » et de « ton argent », même si l’un des deux est le seul à avoir un revenu régulier. Le désir d’unité est au cœur du mariage, « pour le meilleur et pour le pire ». Cela implique de partager vos revenus et de réfléchir à ce que vous voudrez faire de votre argent.

Economiser, donner, dépenser

Pour parvenir à une vision commune sur la question des finances, déterminez ensemble quel pourcentage de vos revenus vous voudrez allouer à l’épargne, aux dons ou cadeaux, et à vos dépenses courantes.

L’épargne

Il est sage d’abord, d’économiser 10% de son revenu total. Cela permet de disposer d’une réserve en cas d’urgence, comme un accident de voiture, une grosse réparation ou un licenciement. L’épargne permet de mettre de l’argent de côté pour les achats importants comme une maison ou une voiture. Le moment venu, elle permet de préparer sa retraite.

Les dons

Ensuite, si les charges scolaires ne sont pas trop lourdes, on peut allouer 10% aux dons, surtout lorsqu’on paye des impôts et que l’on peut défiscaliser jusqu’à 66% du don. Donner, c’est exprimer notre reconnaissance pour ce que nous avons nous-mêmes reçu. Les gens les plus heureux au monde ne sont pas les plus fortunés, mais ceux qui ont appris à donner avec joie pour aider les autres. Le soutien des prêtres et de l’Eglise est un devoir en remerciement des dons de la Foi et de la Grâce, et pour aider à la propagation de la Foi (denier du culte et quêtes, œuvres). Mettez-vous d’accord sur le pourcentage que vous souhaitez consacrer à ce sujet.

Les dépenses

Il faut distinguer les dépenses programmées, les dépenses de fonctionnement courant, et les investissements.

  • Dépenses programmées :

le remboursement de l’emprunt pour la maison ou le loyer, les assurances, les charges (eau, électricité, chauffage…), les véhicules, les scolarités, les éventuels impôts, les abonnements….

  • Fonctionnement courant :

alimentation, habillement, déplacements, santé, loisirs…

  • Investissements :

ameublement, décoration, matériel et ustensiles pour les travaux ménagers, le bricolage….

C’est à vous de décider des montants à allouer à chacun de ces postes budgétaires. Plusieurs erreurs sont à éviter : des charges de logement trop élevées, des abonnements téléphoniques, internet, TV, magazines ou loisir qui se cumulent (faites le total annuel !), des achats à crédit (sauf ceux qui sont indispensables et que l’on saura rembourser), des achats impulsifs lorsque l’on est un peu juste sur son budget.

Si vous n’avez pas l’habitude, demandez conseil à un ménage de 3 à 5 ans plus expérimenté que vous. 

Je sais qu’il y a certaines choses « indispensables » dans notre société, mais pourquoi de jeunes mariés devraient-ils avoir, dès leurs premières années de vie commune, ce que leurs parents ont mis 10 ou 20 ans à se procurer (Lave-vaisselle, deux voitures, canapé…) ? Pourquoi devriez-vous avoir le plus beau et le meilleur maintenant ? Avec une telle conception des choses, vous vous privez de la joie qu’il y a à obtenir un objet désiré après avoir attendu. Réjouissez-vous de ce que vous avez aujourd’hui !

Faire les courses avec sagesse, en échangeant les bonnes adresses, permet de faire de bonnes économies. Pour éviter bien des problèmes, convenez entre vous que vous ne ferez jamais un achat important sans en parler d’abord à l’autre. Il faut pour cela préciser la somme à partir de laquelle vous estimez qu’un achat est important. 50 € ? 100 € ?… Bien des appareils high tech resteraient au magasin si les ménages suivaient ce conseil ! Et bien des ménages seraient plus heureux.

Qui tient les comptes ?

Décidez entre vous qui tiendra les comptes. Ce peut être différent selon les grandes catégories exposées ci-dessus et les compétences de chacun.  Souvent, l’épouse est en charge, au moins, du fonctionnement courant, et dispose d’un budget mensuel régulier qu’elle gère avec autonomie et responsabilité. Elle peut avoir un compte bancaire spécifique pour ce but.

Cependant, assurez-vous que celui qui ne tient pas les comptes est au courant de la situation financière de la famille et associé aux décisions. Vous formez une équipe, ne l’oubliez pas !

Hervé Lepère

 (inspiré de Gary Chapman, pasteur baptiste américain, dont certains ouvrages sont à prendre avec une grande réserve).

Gratin de courge spaghetti – Mousse de châtaignes

Gratin de courge spaghetti


Voici  un légume d’automne, et il faut favoriser la consommation de ces légumes de saison.
Prendre une courge spaghetti et la couper en quatre sans l’éplucher.

Faire cuire à la vapeur pendant environ une demi-heure. Vérifier la cuisson.

 Prendre chaque morceau et gratter l’intérieur avec une cuillère à soupe afin d’en récupérer la chair. Mettre celle ci dans un plat à gratin, y ajouter un sachet de 180 g de feta, saler, poivrer et éventuellement parsemer de gruyère râpé.

Faire gratiner au four pendant 20mn.

 C’est un véritable régal et d’une simplicité d’enfant.

Accompagner d’une salade.

 

Mousse de châtaignes

C’est l’automne et voici une recette à base de châtaignes.

Pour la simplicité et pour celles qui n’ont pas le temps d’aller ramasser des châtaignes il suffit de prendre une boîte de 500 gr de crème de châtaignes et de monter 3 blancs en neige.

Mélanger délicatement le tout afin que les blancs ne retombent pas. Présenter dans des ramequins ou verrines.

 Si le cœur vous en dit, vous pouvez décorer avec une noix de crème chantilly.


C’est tout simplement délicieux!

1 cuillère à soupe de rhum

Décorer le gâteau avec des cerneaux de noix

 

 

Les économies, cela s’apprend !

            Qui n’est pas concerné par le souhait de faire davantage d’économie ? Que ce soit par esprit de pauvreté, par mesure de restriction budgétaire familiale ou pour pouvoir donner plus aux nécessiteux, nous y trouvons tous un avantage certain !

Notre Seigneur lui-même, après avoir nourri copieusement une foule de cinq mille hommes à partir de seulement cinq pains d’orge, n’ordonna-t-il pas aux apôtres de ramasser les morceaux laissés au sol « afin que rien ne soit perdu » ? Et l’on en remplit douze couffins… La précaution n’avait pas été vaine ! On peut donc être généreux et économe…il faut même être économe afin de pouvoir se montrer généreux ! Jésus nous apprend que compter sur ce qu’il nous donne ne nous dispense pas de compter sur nous-mêmes en nous efforçant de ne rien perdre et de tirer de toute chose le meilleur emploi possible, ce qui est d’une actualité constante au sein d’un foyer…

Dans un ménage, il est facile de caricaturer la situation en résumant que Monsieur tient les cordons de la bourse, et que Madame dépense. Nous parlons ici d’un père de famille qui a calculé prudemment son budget et étudié avec son épouse les différentes dépenses familiales qu’elle aura soin d’ordonner avec sagesse. Il est bien évident que si les époux ont eu l’exemple raisonnable de leurs parents et qu’ils ont ainsi appris d’eux les différents moyens (financiers et matériels) de tenir un ménage, les choses seront facilitées. On peut dire en effet que la première des dots que peuvent s’apporter les jeunes mariés, l’un à l’autre, est un minimum de savoir-faire dans tous les domaines concernant leur famille, pour une meilleure entente et un bon fonctionnement du ménage.

Voyez Louise, petite épouse accomplie qui ne semble jamais fatiguée alors qu’elle n’arrête pas de la journée : sa maison est toujours bien tenue, la décoration sobre et élégante et les repas prêts à l’heure, bien avant le retour de ses six écoliers, et de son mari transformé en ogre affamé après une grosse journée de travail…Elle n’a pas son pareil pour exécuter son petit tour de maison quotidien en un rien de temps, et passer régulièrement l’après-midi en tête à tête avec sa machine à coudre à la confection de rideaux pour la maison ou de vêtements pour l’un ou l’autre de ses enfants… Très gentiment, Paul, en époux attentif, avait pris les devants pour fixer la tringle à rideaux et ne pas retarder Louise.

Quelle fierté pour lui d’avoir épousé une jeune femme qui sait tenir la maison, l’embellir avec des petits riens, utilisant des restes de tissus, transformant avec adresse des objets usés auxquels elle offre une nouvelle vie ! Il faudrait beaucoup de temps et d’argent pour compenser le travail diligent et expérimenté d’une épouse accomplie ! A quoi bon épouser une femme fortunée si elle est paresseuse et incompétente, gaspillant la première moitié en femme de ménage et l’autre moitié en coquetterie ?! Et quel soulagement pour Louise de pouvoir signaler à son époux la moindre fuite d’eau sous l’évier ou la vitre cassée par le petit Martin…. ou encore de pouvoir s’échapper pour quelques courses ou un rendez-vous de médecin, en lui laissant la maisonnée qu’il aura menée à bien le temps de son absence !

Oui, si les pères et mères de familles pouvaient pousser l’éducation de leurs enfants en les préparant à leur vie d’adultes, formant les filles à être des maîtresses de maison accomplies par leurs connaissances, leur goût, adresse, culture, créativité…et initiant les garçons aux notions de bricolage, de dépannage, d’apprentis coiffeurs, autant que d’administration, de finances et que sais-je encore selon les goûts et les capacités de chacun… ! Que d’économies alors pour ces futurs époux mieux armés pour faire face à leur avenir domestique ! Qui éduquera les futurs époux si la mère et le père ne savent tenir ni la maison, ni la bourse ? Cela éviterait bien des heurts et permettrait aux époux de se soutenir l’un l’autre en dirigeant leurs affaires communes dans un climat plus serein que ce que l’on peut malheureusement voir trop souvent ! Ceci est d’ailleurs autant valable pour les futurs prêtres ou religieuses car les éviers des prieurés et couvents se bouchent tout autant que ceux des maisons familiales… Le souci d’économie est donc une autre excellente raison d’entraîner nos enfants à rendre service à la maison, en plus de l’apprentissage ce sont les habitudes qui se prennent et les cœurs qui s’ouvrent dans le don de soi au service de tous.

Pourquoi ne pas emmener nos enfants au marché pour qu’ils se rendent compte de la valeur des choses et sachent choisir un morceau de viande au juste prix ou reconnaître la fraîcheur du poisson sur l’étalage ?

Si l’un a besoin d’une nouvelle paire de chaussures, montrons-lui-en le prix en boutique afin qu’il réalise la dépense et prenne davantage soin de ses affaires. Jouons au jeu d’improviser un repas convenable à partir de ce qui reste dans le réfrigérateur. Et puis ne jetons pas avec facilité ce qui nous embarrasse, portons nos vêtements jusqu’à l’usure quitte à les transformer s’ils deviennent un peu démodés… Ce pain sec que je jette, cette chaussette juste trouée au bout ont été le travail d’autres personnes que je dois respecter en les transformant ou réparant. Chers époux, modèles de vos enfants, apprenez-leur à entretenir leurs affaires en les rangeant, les réparant. S’ils sont plusieurs par chambre cela les encouragera à l’ordre et au respect des choses, et vous verrez comme elles dureront !

Sans tomber dans le piège de la radinerie, signe de cœur inquiet et fermé à la joie du prochain, l’économie ne ferme pas le porte-monnaie, mais ordonne sagement les dépenses en limitant le superflu au profit de l’indispensable. Et si vous voulez savoir comment garder la paix dans votre ménage sur ce sujet parfois épineux : Monsieur donnez à votre femme un peu plus qu’elle ne vous demande…et vous, Madame, dépensez toujours un peu moins que ce que vous comptiez faire …

Sophie de Lédinghen