Alerte aux écrans (suite et fin)

La télévision n’aide pas non plus à l’acquisition du langage :

Tout d’abord puisqu’il est inutile de nommer ce que l’on voit, ensuite parce que le langage demande le passage du concret à l’abstrait. Les images données toutes faites par l’écran risquent de « fossiliser » les possibilités d’abstraction de l’enfant. De plus le langage télévisuel est un langage direct, il n’y a jamais de phrases en style indirect ; les temps sont simples, on n’emploie presque jamais le subjonctif : l’enfant se bloque dans un langage très simple qui lui permet tout juste de dire à peu près ce qu’il a à dire.

Le problème est grave car il semble bien que l’enfant doive acquérir les formes complexes, la structure de son expression future avant l’âge de six ans. On rencontre en effet fréquemment des adultes dont le vocabulaire est extrêmement limité, réduit à environ deux cents mots et quelques onomatopées. De plus leur langage est hésitant, abrégé (sympa, ado, sécu…), maladroit. La mémoire bourrée de représentations devient inapte à retenir les articulations des plus simples raisonnements. Les enfants ont une très grande difficulté à écrire quelques lignes de leur composition, à comprendre un texte extrêmement court, à passer du concret à l’abstrait. On aboutit donc à un analphabétisme fonctionnel : les enfants savent lire et écrire, mais ne savent pas utiliser leurs facultés.

« La télévision entrave tant qu’elle peut le jeu normal de la conceptualisation et du jugement, qui empêche « l’homo sapiens » de se former dans l’enfant et qui ne fait succéder à l’enfance que l’infantilisme. Nos contemporains n’ont pas le sens du vrai, parce que, au fond, ils ne sont jamais devenus des hommes. Ce sont des avortons intellectuels. » (Abbé Berto, ND de Joie)

C’est peut-être là que réside l’effet le plus pervers de la télévision : les images qu’elle accumule avec force paralysent l’exercice normal de l’intelligence et empêche de trouver-ou même de chercher- la lumière de la vérité.

Cette analyse très succincte peut paraître sévère et susciter doutes ou même refus. Que chacun fasse le bilan des centaines d’heures passées devant un récepteur et réfléchisse à ce qu’il a acquis dans tel ou tel domaine…Il y a loin de la coupe aux lèvres !

Alors que faire ?

Considérer l’écran comme un spectacle. Or l’être humain n’est pas fait pour aller au spectacle tous les jours. On peut donc le regarder très occasionnellement. Et pour le jeune enfant cela doit rester très exceptionnel. Il faut alors toujours lui préciser s’il s’agit de fiction ou de réalité.

Vivre en famille sans télévision ? (Témoignage d’une mère de famille)

Mais oui, cela existe ! Peut-être même plus souvent qu’on ne pourrait le croire.

Pourquoi se passer de télévision ? Il faut bien répondre à cette question quand on voit l’étonnement que cela suscite autour de nous. Même si nous rencontrons la compréhension d’un nombre croissant de personnes, reconnaissons que, dans l’esprit du plus grand nombre, la télévision est devenue « obligatoire ». N’est-ce pas plutôt un luxe, un loisir parmi d’autres ? Je n’ai jamais vu personne blâmé parce qu’il ne va pas au cinéma, au théâtre, au concert, dans les musées ou parce qu’il ne lit pas, n’écoute pas de musique, etc. Pourquoi, la télévision connaît-elle ce traitement à part ? N’est-ce pas un étrange esclavage que nous subissons en famille ? Pourquoi ne pas comprendre que d’autres désirent faire un choix différent ? Si juste après notre mariage, nous n’avons pas jugé nécessaire d’acquérir un poste de télévision, avant le réfrigérateur ou le lave-linge, comme on peut le constater dans nombre de familles* (dont le budget ne permet pas de tout acheter en même temps) c’est bien parce que, nous sentant faibles, nous voulions nous préserver. Et si, aujourd’hui, nous n’avons toujours pas franchi le pas, c’est pour préserver également nos enfants.

Aurions-nous peur ? Notre sentiment est que si la télévision trônait au milieu du salon, le ver serait dans le fruit. Même si on pense savoir maîtriser le temps d’écoute et le type d’émission, la tentation demeure. Lorsque les enfants sont intenables, ce qui arrive quelquefois, quelle mère de famille à bout de patience n’allume pas la télévision pour obtenir un peu de calme ?

Et, que fait-on du temps gagné ?

Nous avons le temps de nous parler, les repas peuvent se prolonger sans devoir s’aligner sur l’heure d’un programme. En rentrant de classe les enfants trouvent le temps de jouer, de préférence avec leur mère ou leur père les jours où ils ne vont pas en classe. A la campagne, tout est plus facile, car il suffit d’ouvrir la porte donnant sur le jardin pour découvrir mille sujets d’intérêt. En ville cela demande plus d’organisation et donc plus de disponibilité de la part des parents. Les plus grands peuvent lire ou découvrir des jeux de société.

Déplorons qu’en France aujourd’hui, beaucoup de tout petits enfants grandissent devant un récepteur allumé en permanence !

 

  Que dire aujourd’hui de tous ces jeunes mariés qui démarrent leur vie de ménage avec chacun leur propre ordinateur portable (et téléphone !) ?! Ils ont, bien souvent, déjà pris de mauvaises habitudes de « dépendance » et d’indépendance… Quelle volonté et quel courage énergique il leur faut alors pour faire le choix de s’en détacher le plus possible pour le bien de leurs âmes et celui de leur famille !

SL

 

 

 

Coeur à coeur avec Notre Père

          « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit1 », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ?  Les parents et les éducateurs veilleront avec un soin particulier à ce que les leçons de catéchisme soient bien sues. Mais on ne peut aimer véritablement quelqu’un si on ne le connaît pas… Il ne faut donc pas oublier que si la mémoire doit être cultivée, si l’intelligence doit être stimulée avec soin et droiture, le cœur doit en parallèle être éveillé. Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

Pour aider nos mamans – ou parfois nos grands-mamans – à donner l’amour de Dieu à leurs enfants, nous ouvrons cette nouvelle rubrique : « Cœur à Cœur avec Notre Père ». Chacune pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elles apprendront ainsi à leurs enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Heureusement le Bon Dieu voit tout, il sait tout ! Si parfois je peux cacher des choses à mes parents de la terre, puis-je faire la même chose à mon Père du Ciel ?

Bien sûr que non, comme il voit le fond de mon âme, je ne peux pas le tromper. Il lit dans mon cœur, et voit tous mes péchés… mais aussi tous mes efforts, même les plus petits ! Quand je laisse les autres se servir en premier, quand j’offre un sacrifice que mon père de la terre n’a pas remarqué, que je m’applique à l’école… Mon Père du Ciel le voit, et me bénit ! Il me connaît mieux que n’importe qui, mieux que moi-même. Alors je veux aimer passer du temps avec lui, et c’est par la prière que je le ferai. Je peux prier tout le temps, même en jouant, en travaillant, en déjeunant, puisque prier c’est parler à Dieu. J’entends peut-être Papa dire à Maman plusieurs fois par jour « je t’aime », ou de petits mots gentils comme « ma chérie, que c’est bon ce que tu as préparé ». Moi aussi, tout au long de la journée, je peux dire ces mots gentils au Bon Dieu, dans le fond de mon cœur. On appelle ça des oraisons jaculatoires. « Merci mon Dieu pour ce beau temps… ou pour la pluie qui arrose les fleurs ! Merci de m’avoir donné Jésus comme modèle. Lui aussi a eu froid, faim, lui aussi a joué avec des enfants qui trichaient, parfois qui lui disaient de vilains mots. Et comme lui, parce que je veux vous ressembler, je veux accepter toutes ces contrariétés pour grandir dans la vie de mon âme, et devenir un saint ».

Mon Père du Ciel veille sur moi, que ferai-je en retour ?

« Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout. » Voilà le résumé de mon devoir d’Etat envers le Bon Dieu. Je vous adore, ô mon Père divin, c’est-à dire que je vous aime plus que tout au monde, même plus que mes parents de la terre, et je reconnais que je suis votre enfant et que tout ce que j’ai, je vous le dois. Je veux vous écouter et suivre vos conseils, parce que je ne fais rien de bien sans vous.

  Je vous donne mon cœur, il vous appartient, et comme je vais voir Maman pour savoir ce qui ferait plaisir à Papa pour sa fête, je demande à la Sainte Vierge de m’aider à vous plaire, et je le lui demande tout particulièrement en m’appliquant aujourd’hui à réciter mon chapelet avec application.

Germaine  Thionville

 

 

 

Sola vivebat in antris … Marc-Antoine Charpentier

 Notre citation pour mars et avril :

  » J’étais musicien, bon entre les bons, et comme beaucoup plus grand était le nombre de ceux qui me méprisaient que de ceux qui me louaient, musique me fut un petit honneur et grande charge. « 

Testament de Marc-Antoine Charpentier

Sola vivebat in antris …

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)

Un des plus brillants compositeurs de son temps, d’abord au service de Mademoiselle de Guise, contemporain de Lully, l’essentiel de son œuvre est religieuse. Tombé dans l’oubli, Charpentier a été redécouvert dans les années 1950. Et c’est plus de cinq cents œuvres qui sont parvenues jusqu’à nous.

Les méditations pour le temps du Carême sont des motets (chant d’église à plusieurs voix) composés pour alterner avec les prédications des dimanches de Carême. Cet ensemble est fait de dix méditations, la neuvième vous est présentée pour vous inviter à aller à la découverte des neuf autres, magnifiques par leur sobriété et leur style baroque. Belle écoute et belle méditation à vous.

Méditations pour le temps du Carême (Motet)

« Madeleine passait sa vie dans la solitude des grottes, en deuil, et soupirant nuit et jour, d’une voix gémissante, elle disait au Christ :

« 0 mon amour, mon cœur et ma joie, que donnerais- je en retour pour cet amour venant de toi qui te fais te livrer pour le salut du monde ?

Hélas ! Jésus, toute douceur mienne !

Hélas ! Jésus, toute patience !

Me voici pécheresse, et tu es sans péché, me voici libre et dans l’impunité, et toi, comme un coupable, tu marches au supplice.

Las ! Il est transpercé par les clous et la lance, il est dressé sur l’autel de la croix, on lui ôte la vie pour le salut de tous les vivants ».

« Sola vivebat in antris Magdalena lugens et suspirans die ac nocte voce gementi Christo dicebat :

« O amor meus, cor et delicium quid retribuam amori tuo, qui te tradidit in mundi pretium ?

Ah ! Jesu mi dulcissime !

Ah ! Jesu mi patientissime !

Ego peccatrix tu culpa carens, ego soluta et inpunis tu tanquam reus, duceris ad supplicium.

Heu ! Clavis et lancea perforatur in ara crucis elevatur et moritur ipsa vita pro salute viventium. »

IXème méditation (H 388) : Lamentation de Ste Marie-Madeleine

https://open.spotify.com/search/Marc%20Antoine%20Charpentier%20M%C3%A9ditation%20H%20388

 

 

Actualités culturelles

 ¨ Salon-de-Provence (13)

« Dans l’atelier du sculpteur Eugène Piron (1875-1928) : jusqu’au 30 avril 2020, au château de l’Emperi, partez à la découverte d’Eugène Piron, sculpteur de talent peu connu du grand public. Cette exposition remet à l’honneur l’auteur du Sublime réveil, merveilleux monument salonais, sculpté à même le roc pour souligner le mérite des soldats de la Grande Guerre.

 

¨ Laval (53)

Le château de Laval présente jusqu’au 26 avril 2020 l’exposition « Femmes ! ». Une occasion unique de dévoiler un ensemble de 150 œuvres issues des collections du musée : ainsi sont mises en valeur les différentes formes de représentations de la femme dans l’art, ainsi que les œuvres de femmes peintres. Depuis les représentations mythologiques jusqu’à la vision de la femme comme mère, courtisane, travailleuse ou artiste, cette exposition permet un retour assez complet sur le thème de prédilection qu’est – depuis toujours – la figure féminine.

 

¨ Quimper (29)

« Raoul Dufy (1877-1953) : les années folles » jusqu’au 4 mai 2020 : pour la première fois, le Musée des Beaux-Arts de Quimper se livre à une rétrospective sur Raoul Dufy, figure marquante du XXe siècle. Artiste « complet », Raoul Dufy parvient à briser les frontières entre art majeur et art mineur en se livrant aussi bien à la peinture qu’aux arts décoratifs ou encore à l’impression sur tissu. Un exceptionnel ensemble de 300 œuvres issues d’une seule et même collection particulière.

 

¨ Paris (75 006)

« Le dessin à Bologne : Carrache, Le Guerchin, Dominiquin » : jusqu’au 10 avril 2020, l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dévoile une trentaine de dessins des plus grands artistes bolonais des XVIe et XVIIe siècles. Depuis les auteurs maniéristes jusqu’aux maîtres baroques, découvrez ces œuvres merveilleuses dont certaines sont présentées pour la première fois au public.

 

¨ Rueil-Malmaison (92)

« Sempé en liberté. Itinéraire d’un dessinateur d’humour » : Vous n’avez plus que jusqu’au 31 mars 2020 pour découvrir, à l’atelier Grognard, plus de 300 dessins originaux du célèbre illustrateur du Petit Nicolas ! Une exposition fabuleuse retraçant toute la carrière de cet artiste au coup de crayon si reconnaissable.

 

¨ Gand (Belgique)

« Van Eyck. Une révolution optique » : Du 1er février au 30 avril 2020, le Musée des Beaux-Arts de Gand se livre à une magnifique rétrospective sur le peintre médiéval Van Eyck. A cette occasion une grande partie des œuvres de l’artiste flamand sont rassemblées en Belgique, accompagnées des créations de ses contemporains les plus illustres. Un évènement propice à la découverte du faste de la cour de Bourgogne où Van Eyck a déployé ses talents pendant des années.

 

L’unité intérieure

          9 août 1943, dans une prison berlinoise un autrichien du nom de Franz Jagerstätten est guillotiné pour avoir refusé de signer un « papier ». Ce paysan des montagnes autrichiennes sacrifie sa vie paisible, l’amour de sa femme et de ses filles en refusant de prêter allégeance au Führer qu’il considère comme l’Antéchrist. Cette simple signature est pour lui contraire à sa foi et à ses principes et rien ne pourra l’en détourner, ni les reproches et la haine des ses anciens amis, ni l’attrait d’une vie simple sans histoire dans ses chères montagnes, ni les conseils rassurants de l’évêque.

Vous aurez reconnu le synopsis du très beau film, ou plutôt de la méditation, de Terence Malik « Une vie cachée » sortie récemment en salle. Cette belle fresque d’une simplicité déconcertante fait surgir un certain nombre de questions.

Sommes-nous logiques et cohérents avec nous-mêmes? Avons-nous identifié les principes clefs qui forgent notre existence et pour lesquels nous sommes simplement prêts à quitter notre confort quotidien et à nous battre. Ces principes sont-ils véritablement les nôtres, ancrés en nous et comme faisant partie intégrante de notre être ou sont-ils juste un vernis déposé superficiellement par une culture et une éducation qui s’effritera à la première difficulté ?

Si nous avons bien ces quelques principes, cette belle et solide charpente qui nous constitue, sommes-nous sûrs qu’ils sont justes et bien ordonnés à la Vérité ? Faisons-nous régulièrement ce travail de nous reposer la question : à quoi je crois, quel est le but de ma vie et l’objet de mon amour ? Quels moyens vais-je utiliser pour parvenir à ce but et quels moyens ne vais-je pas utiliser, ces moyens sont-ils justes ?

Mais ce n’est pas tout d’avoir des principes solides et conformes au Bien, ni même d’y être fidèles, encore faut-il les appliquer avec humilité, mais surtout prudence et discernement par rapport à notre devoir d’état et à ce que Dieu attend de nous. Il nous faut donc former, ajuster et aiguiser ce jugement sain tout au long de notre vie, et surtout l’éclairer avec la prière, la méditation et les conseils avisés.

Heureux serez-vous si durant votre existence, vous parvenez à cette unité intérieure qui vous fera agir comme vous pensez et penser comme Dieu le veut.

Charles