Il n’y a que la charité qui compte…

« IL N’Y A QUE LA CHARITÉ QUI COMPTE, LES PRINCIPES NE COMPTENT PAS »

(Cette rubrique offre aux parents une trame de discussion pour aborder avec les plus grands, des sujets importants.)

Cette phrase me touche, et elle me heurte.

Elle me touche, parce que je voudrais parfaitement vivre dans la charité, et l’exercer envers tous ceux qui l’entourent.

Elle me heurte parce que je sens combien je suis parfois incertain ou tiraillé : comment faire du bien, à mes proches, à tous sans compromettre la Vérité ?

Comment vivre dans la charité, ici, en ce moment, si les principes sont secondaires, si la loi de l’Evangile – les commandements – ne me guident pas ?

Dans toutes mes relations, je risque de me trouver devant ce dilemme :

– soit taire ce que je crois, en tolérant, voire approuvant l’erreur ou le mal.

– soit m’énerver en disant tout ce que je pense au risque de blesser ou braquer.

Je ne veux  pas de ce choix entre deux maux : une charité de faiblesse -fausse charité- et des principes qui blessent ; je veux vivre et agir à la lumière du Vrai et du Bien. Continuer la lecture de « Il n’y a que la charité qui compte… »

Un peu de douceur…

UN PEU DE DOUCEUR DANS CE MONDE DE BRUTES…

ou quelques principes élémentaires de Savoir-Vivre, expression de notre charité.
 
Savoir dire bonjour,  en regardant son interlocuteur droit dans les yeux, avec un sourire accueillant, c’est le meilleur des atouts. Un bonjour franc ne vient pas tout seul : il est toujours suivi de madame, monsieur, Papa, Grand-Mère, monsieur l’abbé… Un subordonné se doit de saluer un supérieur le premier, en classe, à la maison, au bureau ou dans tout autre lieu. De même, le respect dû aux anciens impose aux plus jeunes de se déplacer pour aller saluer les personnes plus âgées. Et ce sont les plus âgés qui tendent la main en premier…

La liturgie du Rosaire

« Si tu veux être ma fille, je serai ta Mère, dit un jour la Vierge à sainte Elisabeth de Hongrie ; si tu veux te confier à moi, je t’apprendrai à aimer » Et Notre-Dame de venir régulièrement s’entretenir avec elle, lui donnant en exemple ses joies et ses peines.

Oh comme nous aimerions avoir, nous aussi, cette grâce d’avoir Notre-Dame pour nous prendre par la main… Mais, mais… sommes-nous bien sûres de ne pas l’avoir à notre disposition cette main tendue ? Avons-nous déjà considéré avec attention que ce chapelet, dit le plus souvent bien machinalement, est en fait une chaîne qui nous raccroche au Ciel, une corde solidement nouée qui nous aide dans notre rude escalade !

Tous ces mystères que nous égrenons en méditant chaque étape, ne faut-il pas les considérer comme les étapes de la vie, les pages joyeuses ou même douloureuses, dont nous évoquons les souvenirs, les soirs en famille ? Continuer la lecture de « La liturgie du Rosaire »

Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux

    Depuis quelques jours la maman d’Anne la trouvait un peu mal à l’aise…mais, depuis hier soir, elle en connait la raison car sa fille lui a avoué qu’elle avait regardé sur la copie de sa voisine pendant le devoir de Français…

Quel soulagement pour cette maman de constater que sa fille a confiance en elle et lui a livré ce qui ne va pas. Cela prouve aussi que la petite a le sentiment d’avoir mal agi, sa conscience en est troublée. Oui, voilà une bonne chose, car combien d’enfants, aujourd’hui, ne savent même pas que ce n’est pas bien de copier, que le simple fait de «regarder »sur son voisin soit mal ? Comment voulez-vous? Tout autour d’eux, ils voient les autres le faire…Comment sauraient-ils que c’est mal si personne ne le leur a dit? On aurait tendance alors à dire que ces enfants ne sont pas tout à fait fautifs de tels agissements… Attention ! Ce n’est pas parce qu’ils ignorent qu’une chose est mal… qu’ils ne font rien de mal! Continuer la lecture de « Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux »

Lecture en famille

« Sachons nous détendre pour éviter le surmenage, mais dans le choix de nos détentes, évitons énergiquement ce qui s’oppose à notre qualité d’enfants de Dieu » Abbé P. Troadec

 Il pleut ; les enfants tournent en rond à la maison. Voici le moment tout indiqué pour une bonne heure de lecture en famille : petits et grands sont confortablement assis autour de Papa ou Maman, qui leur ont sélectionné un « morceau choisi ». C’est souvent Papa qui a  le plus de talent pour raconter les histoires, avec mimiques et bruitage requis.

Au début, mieux vaut commencer par des contes (ceux de Pourrat représentent une source quasi inépuisable) ou par de courtes nouvelles qui plaisent à tous les âges. Si vous avez décidé de prendre l’habitude de ce moment de lecture en famille à jour ou date fixes, vous pourrez vous attaquer à un bon roman d’aventure, dont on attend les rebondissements semaine après semaine, d’autant plus si le lecteur a le soin de suspendre la séance au moment le plus captivant ! N’oubliez pas de faire réagir les enfants et de tirer vous-même, une petite conclusion personnelle.

Cette distraction a l’avantage de familiariser les plus petits avec la lecture, d’augmenter leur capacité d’attention orale, d’enrichir leur vocabulaire et de les faire participer à une activité de « grands ». N’hésitez pas à solliciter les aînés pour le choix des textes en leur demandant de sélectionner eux-mêmes des passages de leurs lectures préférées. N’omettez pas, à votre tour, de vous munir de « post-it » pour repérer au cours de vos lectures, les passages que vous aimeriez partager avec vos enfants, ou qui permettraient de varier les discussions et de leur faire goûter la beauté littéraire des auteurs que vous appréciez. Quel beau moyen pour redonner à tous l’envie de lire !