La joie – La croix quotidienne

La joie

La tristesse trouble l’esprit et affaiblit le jugement ; elle nous rend soupçonneux, ombrageux, timides, incapable de conduire les autres et encore plus de nous conduire nous-mêmes. (…)

Le bonheur éternel consiste dans la joie. C’est à participer à sa joie éternelle que Dieu invite ses saints. Dieu veut être servi avec joie. C’est la gloire et le plaisir des bons maîtres : la tristesse et le chagrin de leurs serviteurs déshonoreraient et décrieraient leurs services. (…)

Ayez une entière confiance en Dieu et ne cherchez que lui et vus serez toujours dans la joie. Ce qui la trouble, ce sont les désirs et les craintes. Celui à qui Dieu suffit ne désire rien et celui qui a Dieu pour lui, que peut-il craindre ?

Père Ambroise de Lombez – Traité de la joie de l’âme chrétienne

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Vivons dans la joie!

« Vivons dans la joie, la joie même dans les ennuis, même quand on est triste. Il faut toujours sourire. Il dit vrai le proverbe : un saint triste est un triste saint. Dès lors si nous voulons être agréable à Notre-Seigneur, gardons la joie et le sourire, même dans les épreuves. »

Léon De Corte, la veille de sa mort, le 15 octobre 1955. Il était atteint de la poliomyélite et il est mort avant ses 15 ans après avoir beaucoup souffert pendant 5 ans.

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La croix quotidienne

 

Il est plus souvent plus facile d’accepter, dans un élan de générosité, de grands sacrifices, de grandes souffrances, qui s’offrent à nous une fois par hasard, que certaines petites souffrances quotidiennes, insignifiantes, liées intimement à l’état de vie et l’accomplissement du devoir ; souffrances qui reviennent chaque jour, toujours sous la même forme, avec la même intensité et insistance, dans des situations invariables et sans fin. Ce sont des malaises physiques provenant du manque de santé, de restrictions économiques, ou bien de la fatigue, d’une surcharge de travail ou de préoccupations. Ce sont peut-être aussi des souffrances morales résultant de la divergence de vues, de l’opposition des tempéraments, d’incompréhensions, etc… Tout cela constitue cette croix concrète et réelle que Jésus nous présente chaque jour, en nous invitant à la porter à sa suite. Humble croix quotidienne qui ne demande pas un grand héroïsme, mais devant laquelle il nous faut répéter chaque jour notre FIAT, courbant docilement les épaules pour en porter le poids avec générosité et amour. La valeur, la fécondité de nos souffrances quotidiennes est constituée justement par cette acceptation sans réserve, qui nous les fait recevoir telles que Dieu nous les présente, sans chercher à nous y soustraire ou à en amoindrir le poids. « Oui Père, car tel a été votre bon plaisir ».

Père Gabriel de Sainte Marie-Madeleine –  Intimité divine.

 

 

Gâteau au citron et aux amandes et Flan de saumon fumé

 

                                Gâteau au citron et aux amandes

 

Ingrédients:

 

250 gr de beurre

250 gr de sucre

200 gr de farine

4 blancs d’œufs battus en neige

200 gr de poudre d’amande

1 zeste de citron

 

Mélanger le beurre fondu avec le sucre. Ajouter délicatement les blancs d’œufs battus en neige, puis la poudre d’amande, la farine et enfin le zeste de citron.

Mettre la pâte obtenue dans un moule à gâteau de préférence en silicone afin d’obtenir un démoulage aisé. Faire cuire au four à température douce thermostat 6 soit 180 degrés pendant 25 à 30 mn. 

 

Flan de saumon fumé

 Pour 6 personnes

Préparation 20 mn

Cuisson 25 mn

 

Ingrédients:

400 gr de saumon fumé

500 gr de purée de céleri en galets surgelés

7 brins d’aneth

4 œufs

200 gr de crème fraîche entière

Sel, poivre

 

Décongeler le céleri à température ambiante, puis mélanger avec 150 gr de crème. Battre les œufs en omelette et les ajouter à la purée de céleri. Couper les 2/3 du saumon en dés et les incorporer à la préparation. Allumer le four sur 7 ou 210 degrés.

Verser dans des ramequins et faire cuire au bain-marie pendant 25 mn

Mixer le reste du saumon avec le reste de crème, l’aneth et le poivre.

Servez les flans chauds accompagnés de la sauce au saumon.

Pour faire cuire au bain-marie il suffit de placer les ramequins dans la lèche frite dans laquelle vous mettez de l’eau.

 

Le yoga

          La pratique du yoga est devenue l’une des activités sportives préférées des Français.

Vantée pour soulager les douleurs (mal de dos) mais aussi le stress, pour augmenter la confiance en soi, redonner le sommeil… Sa carte d’identité ne cesse d’augmenter pour le rendre de plus en plus attractif.

Cependant avant de vous lancer dans cette sorte de pratique, il faut savoir  que quoi qu’on en dise aujourd’hui pour le rendre plus populaire : le yoga a une origine chamanique et ces pratiques si efficaces pour “se relier” ont été absorbés par les religions indienne ; shivaïsme, vishnouïsme, etc

Le Père Verlinde, ancien disciple d’un maître spirituel sur les montagnes de l’Himalaya, témoigne :

« Il n’y a pas de yoga chrétien, mais il y a des chrétiens qui font du yoga. Seulement, il y a « yoga » et « yoga » : le yoga tel que nous l’avons pratiqué faisait partie d’une grande liturgie, tandis qu’ici, beaucoup d’occidentaux font du yoga comme des exercices de relaxation. Ceci dit, lorsque j’avais dit au gourou, lors d’un voyage en Allemagne, que les Européens faisaient du yoga pour se détendre, il a pris un fameux fou rire. Puis, il a réfléchi un instant et il a dit : « Mais ça n’empêchera pas le yoga de faire son effet », ce qui est très significatif. Et l’effet du yoga est à l’encontre même de l’attitude chrétienne. (…)

Pour beaucoup de chrétiens occidentaux qui ne comprennent pas l’histoire derrière, le yoga est tout simplement un moyen d’exercice physique, de renforcement et d’amélioration de la flexibilité des muscles. Cependant, la philosophie derrière le yoga est beaucoup plus que de s’améliorer soi-même physiquement. C’est une pratique ancienne provenant d’Inde, considérée comme la voie de croissance spirituelle et d’illumination. Le mot «yoga» signifie «union», et l’objectif est d’unir son soi transitoire (temporaire) avec l’infini Brahman, le concept hindou de «Dieu». Ce dieu n’est pas un être littéral, mais est une substance spirituelle impersonnelle qui ne fait qu’un avec la nature et le cosmos. Ce point de vue est appelé le panthéisme : la croyance que tout est Dieu et que la réalité ne se compose que de l’univers et de la nature. Parce que tout est Dieu, la philosophie du yoga ne fait aucune distinction entre l’homme et Dieu. Le Hatha yoga est l’aspect du yoga qui se concentre sur le corps physique à travers des postures spéciales, des exercices de respiration et de la concentration ou de la méditation. Il est un moyen de préparer le corps pour les exercices spirituels, avec moins d’obstacles, afin d’atteindre l’illumination. La pratique du yoga est basée sur la conviction que l’homme et Dieu ne font qu’un. C’est un comme l’adulation de soi-même déguisée comme un haut niveau de spiritualité.

La question devient : est-il possible pour un chrétien d’isoler les aspects physiques du yoga comme une simple méthode d’exercice, sans intégrer la spiritualité ou la philosophie derrière? Oui, mais alors cela ne serait pas appelé Yoga, cela serait tout simplement appelé normalement : étirements et exercices de respiration.

Tout dans le yoga est lié à la philosophie païenne, à savoir : les postures étranges, la respiration qui exerce une personne à devenir «élevée», les méditations indépendantes ou des expériences hors du corps ou des transes, doivent être complètement évitées par les chrétiens. Le Yoga a son origine dans une philosophie ouvertement anti-chrétienne. Il apprend à se concentrer sur soi-même plutôt que sur le seul vrai Dieu. Il encourage ses participants à rechercher les réponses aux questions difficiles de la vie au sein de leur propre esprit au lieu de la Parole de Dieu et de l’Église. Il laisse aussi une porte ouverte à la tromperie de l’ennemi de Dieu, qui cherche des victimes qu’il puisse détourner de Dieu (1 Pierre 5, 8). Quoi que nous fassions, ce devrait être fait pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10, 31), et nous serions bien avisés d’écouter les paroles de l’apôtre Paul : « Fixez vos pensées sur ce qui est vrai et honnête et droit. Pensez à des choses qui sont pures et belles et admirables. Pensez à des choses qui sont excellentes et dignes de louanges. (Philippiens 4, 8) »

  Un bon conseil, pratiquez plutôt la natation, la marche et surtout la méditation catholique qui a de nombreuses vertus dont on ne parle pas assez : augmentation de la charité, aide au pardon des offenses, paix de l’âme. Là au moins, vous aurez la certitude de plaire au Dieu, seul et unique.

 

 

Le dimanche après-midi

      Le dimanche est, certes, destiné au repos hebdomadaire, mais aussi aux œuvres de charité : inviter la personne âgée esseulée de notre entourage, organiser un goûter de retrouvailles avec les cousins que nous ne fréquentons plus depuis « ce qui s’est passé pendant la succession de la tante Aglaé», transporter la réserve de bois qui sert à chauffer la fermette de nos vieux voisins, passer faire une petite visite à une personne dans la peine ou en maison de retraite. Et nos jeunes enfants doivent être associés à ces petits gestes : ils y manifesteront des trésors insoupçonnés de gentillesse, de sourires et de vraie joie. Et cela les aidera à lutter contre leur égoïsme d’enfants-rois, habitués à toujours recevoir et à ce que tout l’univers tourne autour de leurs petites personnes. C’est très tôt que l’on cultive l’intelligence du cœur, et n’en doutez pas, si vous savez la faire fructifier et leur en montrer le bienfait spirituel, vos enfants vous étonneront par la spontanéité et la fraîcheur de leur générosité.

 

Le châtaignier

Jean Ferrat (1930-2010)

Mise en garde :

Les opinions politiques (communistes) de ce chanteur sont bien sûr tout à fait à l’opposé de nos convictions, et il n’est pas bon d’écouter, et de risquer ensuite de chantonner n’importe laquelle de ses œuvres que trahit parfois une rancœur malsaine.

Ce ne sont pas les convictions de l’auteur qui nous intéressent ici, mais le don de poète et l’amour de la France que possédait Ferrat. Je vous propose donc ce « châtaignier » dont j’ai apprécié, outre l’imaginaire, la gaieté qui me semble propre à égayer petits et grands pendant l’hiver. Une chanson facile à mémoriser, qui incite à inventer des rondes.

[Refrain]

J’entends les vieux planchers qui craquent
J’entends du bruit dans la baraque
J’entends, j’entends dans le grenier
Chanter, chanter mon châtaignier

Bien à l’abri dans ma soupente
Moi j’entends chanter la charpente
Ce n’est pas du bois vermoulu
J’entends les poutres qui se plaignent
De ne plus donner de châtaignes
En supportant mon toit pointu

Quand on devient poutre-maîtresse
C’est tout le toit qui vous oppresse
Il faut chanter tout doucement
La chanson de ses origines
Celle qu’il me chante en sourdine
En y mettant du sentiment

C’est surprenant mais c’est logique
Il chante la chanson magique
Qu’il a apprise au fond des bois
Il me chante une chanson tendre
Que je suis le seul à comprendre
Quand la nuit vient à petits pas

C’est vrai pourtant qu’il nous protège
Contre le froid contre la neige
Tout en berçant mes insomnies
Ce n’est pas une chanson triste
Mon châtaignier est un artiste
Qui continue d’aimer la vie.

 

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