Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin est) pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

 ENFANTS :

– Dès 4 ans lu par un adulte et jusqu’à 10 ans : Mon petit livre de l’été – A. Kervizic – Saint Pierre Julien Eymard éditions – 2019

– A partir de 8 ans : Cotignac, le village de la Sainte Famille – F. Bay – Téqui – 2019

– Pour les vacances dès 10 ans :

                               – L’indispensable guide des empreintes animales – M. et L. Chazel – Belin – 2019

                               – J’apprends à dessiner les animaux – S. Hodge – Mila éditions -2019

– A partir de 14 ans : Sothik (Un livre qui révèle la vie au Cambodge sous les Khmers rouges – froid constat que l’on fera suivre d’une discussion familiale sur le communisme et les conséquences d’une vie sans Dieu) M. Desplechin et Sothik Hok – Ecole des loisirs – 2018

 

ADULTES (à partir de 16 ans)

– Hagiographie : Saint Vincent Ferrier – R.P. P-H. Fages – Chiré – 2019

– Vie chrétienne : Le vin de Cana –  M. l’abbé L. Grün – Via Romana – 2019

– Spirituel : La Sainte Messe, pas à pas – M. l’abbé de la Rocque – Clovis – 2019

– Société : Jérôme Lejeune, la liberté du savant – A. Dugast – Artège – 2019

– Roman : La lance – L. de Wohl – Salvator – 2019

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com 

Faire célébrer des messes

Chaque prêtre célèbre chaque jour une Messe. On peut (moyennant une obole) leur demander de l’offrir à une intention spéciale ; celle-ci peut être générale : Messe d’action de grâces, messe pour les âmes du Purgatoire, pour la France, pour l’Eglise ; elle peut aussi être très précise : pour telle âme défunte, pour obtenir une guérison, pour demander des grâces particulières, pour un anniversaire de mariage, pour un de ses enfants, pour l’entente dans son foyer, sa famille, pour obtenir la grâce d’une bonne mort, etc…

Saint François de Sales s’écriait : « Hélas ! Nous ne nous souvenons pas assez de nos chers trépassés… En dire du bien pour s’exciter à les imiter est chose louable ; mais les soulager est chose bien meilleure encore »  Et pour les soulager, nous pouvons offrir sacrifices et pénitences mais que faire de mieux que d’offrir une Messe pour lui ouvrir la porte du ciel ?

N’hésitez pas à vous adresser à votre prêtre, à des couvents ou aux missions pour confier vos intentions.

Le style Restauration

                Après l’Empire qui prend fin avec la défaite de Waterloo en 1815, la France est saignée à blanc, tant économiquement qu’humainement, ivre d’un rêve sans lendemain.

                Les deux frères de Louis XVI, Louis XVIII (Comte de Provence) de 1815 à 1823 et Charles X (Comte d’Artois) de 1823 à 1830 essaieront, sans succès de faire revivre l’Ancien Régime, tant politiquement que pour le décor et la manière de l’ancienne cour.

                Il existe quand même une élégance, un raffinement que le style Empire, pompeux rêvant de grandeur (style de parvenu…) avait mis de côté.

                C’est pourquoi plutôt que l’acajou, les bois clairs sont utilisés, les meubles ont des dimensions plus réduites et sont finement incrustés ou découpés.

                Cependant le style précédent est encore très présent par son influence.

                A côté de cela, les esprits sont agités d’idées nouvelles, le romantisme est à la mode avec Lamartine, Victor Hugo, Berlioz et les inspirations littéraires ou musicales cherchées dans le Moyen Age, créeront un style de meubles gothiques où l’on retrouve ogives, dentelures, clochetons et rosaces.

                Le mobilier Restauration est confortable, gracieux et maniable. Les bois clairs (frêne verni, orme, platane moiré, hêtre, peuplier, thuya moucheté, racine de buis, oranger, citronnier, acacia, olivier) sont souvent incrustés de bois foncés (acajou, palissandre) et leurs dimensions, plus petites, s’adaptent à des intérieurs plus restreints.

                Ces incrustations sont très finement réalisées : lyres, palmettes, cygnes, angelots et rosaces. Elles visent à remplacer les bronzes de l’Empire, souvent accompagnées de moulures qui n’existaient plus. Cela adoucit la surface et l’arête du meuble.

                Le lit est toujours destiné à être placé le long du mur, « bateau » il possède deux dossiers souvent d’égale hauteur avec des montants légèrement incurvés vers l’extérieur, terminés en haut par une volute.

                Les tables se multiplient rappelant celles de l’Empire mais plus légères et très variées : à l’anglaise avec un plateau rectangulaire complété par deux abattants à chaque extrémité, guéridons toujours très présents et servant parfois de tables de salle à manger.

                Les bibliothèques sont élancées et simples, leurs montants sont droits et deux ou trois portes sont vitrées aux deux tiers haut avec le tiers bas en bois. Cartonniers et classeurs viennent compléter ces rangements.

                 Le bureau ministre est grand, le secrétaire à abattant est souvent recouvert d’un plateau de marbre qui repose sur un tiroir supérieur. De petits tiroirs et compartiments soulignés de filets sont cachés derrière l’abattant.

                Pour les sièges, c’est l’apparition vers 1825 des ressorts, dont les premiers spécimens avaient été utilisés sous Louis XVI, technique perdue ou abandonnée du fait de la Révolution.

Ils donnent un confort certain et les ébénistes créent des structures avec des ceintures assez hautes, capables de les supporter.

                Ils sont pleins de grâces, maniables et solides. Les bois sont cintrés pour donner plus de douceur aux lignes empruntées aux styles Directoire et Empire. Les pieds arrière « en sabre » donnent la stabilité tandis que les pieds avant sont droits ou en console.                                                         

                La forme en gondole, qui épouse la forme du dos avec accotoirs galbés, a du succès et dauphins ou cygnes décorent fréquemment les accotoirs.

                Les dossiers peuvent être ajourés ou garnis d’étoffes.

Apparition du fauteuil « Voltaire » avec un haut dossier rembourré, que la cambrure à la hauteur des reins rend très confortable. Il est encore très présent dans bien des familles.                 Sa version en chaise est « la chauffeuse dont le siège est assez bas.

                Les chaises suivent le style des fauteuils, étant toujours très appréciés dans nos intérieurs modernes. Les tabourets en X sont toujours présents, certains rappelant les sièges curules sont alors très élégants.

                Enfin les méridiennes et canapés adoptent des formes variées : causeuses, dormeuses, baigneuses, sofas : banquette rembourrée garnie des coussins reposant sur un socle en bois.

                Le style suivant sera dans la continuité, plus massif, bourgeois, à l’image du roi Louis Philippe, le roi bourgeois.

                                                                                                                                                             Jeanne de Thuringe

Flan d’asperge – Mousse au chocolat à l’orange 

 

Recette de flan d’asperge pour grande ou petite fête familiale 

Ingrédients pour 8 à 10 personnes 

2 grands bocaux d’asperges blanches 

5 œufs durs

1 sachet de gelée au madère

100 gr de mayonnaise 

 

Préparation

Egoutter les asperges en réservant le jus

Faire la gelée avec 1/4 de litre de jus d’asperge 

Y ajouter la mayonnaise quand la gelée est froide

Mixer les œufs durs avec les asperges 

Mélanger à la gelée plus mayonnaise 

Et présenter dans des verrines avec sur le dessus un demi-œuf de caille plus une pointe de ketchup.

Mettre au réfrigérateur 

C’est un régal. !!!!!

 

Mousse au chocolat à l’orange 

Pour 6 personnes 

Ingrédients 

1 tablette de chocolat Nestlé dessert noir 200gr 

6 œufs 

Confiture d’orange 

1 pincée de sel

 

Préparation 

Faire fondre le chocolat au bain Marie

Casser les œufs en séparant les jaunes des blancs 

Battez les blancs en neige en ajoutant une pincée de sel 

Versez petit à petit le chocolat fondu sur les jaunes d’œufs en mélangeant énergiquement 

Ajouter la confiture d’orange 

Incorporez délicatement avec une spatule les blancs en neige sans les faire tomber.

Laissez prendre au réfrigérateur 3heures au minimum 

C’est délicieux !

 

 

Recevoir et transmettre

« Ne pas retourner vers ce qui fut mais monter vers ce qui demeure » tel pourrait être le fruit d’une transmission réussie.

Nous sommes en effet à l’âge charnière de la transmission, ce moment où nous passons de récepteur à transmetteur, où la responsabilité de conserver et de passer le « sel de la terre » nous est transférée.

C’est d’abord l’heure du bilan. « Qu’avons-nous que nous n’ayons reçu ? »  Mais aussi nous sommes-nous appropriés véritablement les valeurs et l’héritage spirituel et culturel qui nous a été transmis par l’éducation ? Est-on un simple vernis qui sautera à la première tempête, quelque chose que nous avons pris pour argent comptant et que nous sommes tout prêts à ressortir sans qu’il soit modifié d’un Iota, mais sans appropriation et qui ne tiendra pas à l’épreuve du temps ? Ou avons-nous pris le temps nécessaire pour mûrir, réfléchir à ce qui nous a été transmis, pour en tirer la substantifique moelle, nous l’approprier et être capable à notre tour de penser par nous-mêmes puis de transmettre ?

Peut-être avons-nous déjà fait cette démarche qui n’est jamais totalement terminée. C’est en fait celle de la pensée personnelle. Face à toute information, lecture, discours, discussion nous devons maintenant faire l’effort d’exercer véritablement notre esprit critique. Pour cela il est indispensable d’avoir et de conserver notre aptitude à poser un jugement réfléchi. Pas dans tous les domaines, car nos compétences sont limitées, mais à la mesure de nos capacités et loin de toutes ces réactions immédiates qui nous sont dictées par la spontanéité et les émotions fortes qui guident de plus en plus notre monde de l’instantané numérique.

Comment conserver et développer cette capacité à juger par nous-mêmes si ce n’est en cultivant sans cesse notre vie intérieure par la lecture, la méditation et la prière, en discutant et en prenant encore conseil auprès de ceux qui nous précèdent ? Confronter ces réflexions à notre expérience personnelle l’enrichira progressivement, sans oublier de temps à autre de revenir sur les événements pour « capitaliser » et tirer les enseignements en prenant un peu de recul loin de l’agitation et de la frénésie constante de notre vie.

L’objectif est de devenir autant que possible un homme accompli, c’est-à-dire quelqu’un qui a assimilé, sédimenté et digéré l’héritage qu’il a reçu, enrichi de son expérience et qui est prêt à le retransmettre à son tour. C’est ainsi que s’est perpétuée la tradition Catholique et française qui est venue jusqu’à nous de façon ininterrompue puisque tous nos ancêtres et ceux qui nous ont précédés ont eux-mêmes fait ce travail de transmission. Héritage qui n’a pas été transmis à l’ensemble de la société car justement une partie de ces générations a coupé la chaîne et arrêté la transmission. Nous en payons actuellement les conséquences ! Alors ne soyons pas de ceux-là et préparons-nous à transmettre à notre tour aux générations futures. D’une part en faisant fructifier cet héritage et d’autre part en rayonnant autour de nous dès maintenant ce magnifique dépôt de la culture et de la Foi que nous avons eu la chance inouïe de recevoir en partage et qu’il serait injuste de garder égoïstement.

Charles