Ma bibliothèque

ENFANTS :

Dès 3 ans : Le petit théâtre du Père Castor – Flammarion – 2022

– A lire aux enfants dès 6 ans : Le beau chardon d’Aliboron – Flammarion – May d’Alençon – 2022

A partir de 8 ans : Le général Louis-Gaston de Sonis – Une âme de feu  – Cl. de Sonis – Téqui – 2022

– Dès 12/13 ans : Dix mille brasses de courage – Y. Pelerin – Bulle d’or – 2023

 

ADULTES (à partir de 16 ans)

– Histoire : Béchir Gemayel – Qui suis-je ? – Y Baly – Ed. Pardes – 2022

– Spiritualité : L’enfer – Mgr de Ségur  – Editions Sainte Jeanne d’Arc – 2022

Formation :  Communisme et conscience de l’Occident – Mgr F. Sheen – Editions Saint Rémi

– Culture chrétienne : Ecologie et Mondialisme – Amiral Berger, Michel Desclos – A.F.S. Coll. Repères

– Vie quotidienne : Le guide des plantes sauvages (pour découvrir les vertus bienfaisantes des plantes et les utiliser dans la pharmacie familiale) – Dr Carole Minker – Tana éditions – 2023

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les cercles de lecture René Bazin :

cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans – Culture, Formation)

 

La Revue « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles). Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à :

PlaisirdeLire75@gmail.com 

 

Ecolo avant l’heure

Il est amusant de remarquer que nombre de saints et de religieux ont été des écolos avant l’heure. Et comment s’en étonner, quand on se souvient des préceptes du Créateur dans la Genèse qui créa la Terre et l’univers, et tout ce qui les compose, afin que la vie de l’homme soit harmonieuse au paradis terrestre, et qu’il puisse soumettre la Création dans le respect des lois divines. « Croissez et multipliez. »

N’est-ce pas ce que se sont acharnés à faire tous ces moines bénédictins qui ont façonné le paysage français pendant des siècles en défrichant de vastes zones et en les transformant en terres cultivables pour les paysans des environs ? Ils ne se posaient pas la question de savoir s’ils respectaient l’environnement, car ils savaient qu’ils participaient à faire fructifier un bien que le Bon Dieu leur avait donné. Il n’était pas question de décroissance à l’époque, ni de respect de la forêt primaire, car c’était une question de survie alimentaire pour les populations environnantes.

Nous avons également les exemples de tous ces saints ermites qui, dans leur lieu d’ermitage, étaient soutenus au jour le jour par un animal familier : une biche pour saint Gilles, un chien pour saint Roch, ou le chien gris de Don Bosco, qui leur était providentiellement envoyé pour leur procurer le ravitaillement ou les soins et la protection que leur dénuement volontaire ne pouvait leur fournir. Dieu se servait de ces animaux pour soutenir ces saints qui lui avaient tout abandonné. On voit bien ici l’étroite connivence entre les créatures et leur Créateur, ainsi que le soin paternel que le Bon Dieu prodigue aux âmes qui lui sont consacrées. Il leur fournit à la fois des biens spirituels, mais également les moyens naturels de poursuivre leur vie d’adoration. Pourquoi ? Parce que tout lui a été abandonné.

Pas de planification, ni de sommet sur le climat, ni même de météorologie là-dedans. Ces hommes ne prévoyaient rien, mais ils avaient ce qu’il leur fallait, pour peu (!) qu’ils vivent dans l’amour du Bon Dieu. C’est également le cas des communautés qui, encore aujourd’hui, ne vivent que des largesses des donateurs, et ne se nourrissent que grâce à leur générosité.

Que dire encore de la relation qu’un saint François d’Assise avait avec la Nature ! Elle ferait pâlir de jalousie nos Verts modernes. Cette intimité fraternelle avec Dame Nature, Frère Soleil, Frère Loup ou ces oiseaux pour lesquels il prêchait, est vraiment surprenante. C’est un reflet de ce qui pouvait se passer au Paradis terrestre avant le péché originel.

 

 

Alors, « l’écologie chrétienne » a toujours existé, mais avec une dimension bien supérieure aux pauvres vues humaines qui président ce retour à la Nature, actuel. Ses fondements datent des premiers jours de l’Homme, du temps de sa dilection et de l’osmose entre la Création et Adam et Eve au Paradis terrestre. Elle est toujours un corollaire de la relation d’amour qui existe entre Dieu et les hommes, pour peu qu’ils se soumettent à ses commandements, véritable mode d’emploi de la Création, et qu’ils lui abandonnent leurs intérêts matériels.

Ce n’est pas en voulant tout contrôler et se mettre à la place du Créateur que l’homme moderne va retrouver cette innocence et cette juvénilité de la Nature,  ainsi que l’harmonie perdue du Paradis terrestre, qu’il recherche toujours avec tant de nostalgie.

 

Pour une « écologie chrétienne » ?

Peu de sujets passionnent autant que celui de l’écologie. Il a ses fanatiques, ses opposants acharnés, et la masse des indécis qui hésitent à prendre partie d’un côté ou de l’autre. Terme formé au XVIIIème siècle à partir du grec « oîkos » (maison) et « logos » (parole, science), l’écologie se veut la science précisant les rapports entre l’homme et sa « maison » : la terre, le monde qu’il habite. Depuis la révolution industrielle, et avec le capitalisme et le productivisme inhérents à notre époque moderne, l’homme a, en effet, perdu la notion du rapport juste avec son environnement. Comment retrouver la juste mesure, dans un débat souvent politisé et caricaturé ? Quelle est la position du chrétien face à l’écologie ?

 

L’homme et la nature dans le plan divin

Au sixième jour, Dieu créa l’homme distinct du reste de la Création, et comme son parachèvement. L’Ecriture ajoute explicitement que Dieu donna à l’homme, en la personne d’Adam, tout pouvoir sur le monde : « Remplissez la terre et dominez-la. Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes qui se meuvent sur la terre1 ». La création matérielle est donc faite pour l’homme. D’un autre point de vue, il est naturel que le seul être rationnel qui peuple l’univers prétende à exercer sur lui une autorité : le moins parfait est fait pour le plus parfait. Sans l’homme pour l’habiter, l’univers n’a aucun sens et pourrait tout aussi bien ne pas exister.

 

Les « péchés » contre la nature

L’intensité du débat actuel sur l’écologie tient grandement à sa moralisation. Or, la notion de péché contre la nature peut laisser perplexe : peut-on pécher contre la nature ? Puisque la nature est la propriété de l’homme, il peut en user comme bon lui semble. Le propriétaire d’une pile d’assiettes peut librement décider de les briser, si tel est son bon plaisir. Cependant, un tel comportement pourra sembler irrationnel : manifestation de colère, de manque de maîtrise de soi, gâchis, absurdité… Il serait donc fautif envers sa nature d’être irrationnel, mais certainement pas envers les pauvres assiettes. Il en est de même pour les « fautes » contre la nature, qui sont en fait des fautes contre notre nature, et offensent les vertus de prudence, de tempérance, et parfois de bienveillance naturelle envers notre prochain. On peut donc pécher en usant mal de la nature, mais pas contre la nature. Seuls les êtres rationnels sont sujets du droit et de la justice.

 

La dérive de l’écologie moderne

Dans un monde qui a renié l’idée d’un Dieu créateur, l’univers prend fatalement un tour absurde. Les êtres ne sont plus finalisés, et donc plus hiérarchisés. Aussi n’est-il pas paradoxal d’entendre nos contemporains déifier tant l’individu que l’animal, la planète, les océans… De telles abstractions divinisées finissent fatalement par entrer en conflit les unes avec les autres. Certes, le capitalisme a promu un usage immodéré des ressources naturelles, aboutissant parfois à des catastrophes nuisant à des populations entières. Certains écologistes actuels en tirent comme conséquence la nuisance intrinsèque de l’humanité pour l’écosystème. Ce type de raisonnement marxiste se montre incapable d’identifier la véritable cause du problème : le péché originel, l’appât du gain, la course à la nouveauté et à l’innovation, et en définitive la recherche effrénée d’une jouissance matérielle qui voudrait recréer un paradis terrestre.

On oppose donc en général à ce comportement destructeur l’idole sacro-sainte de la Nature. Mais encore une fois, la nature sans l’homme n’a pas de raison d’exister, et se trouve même privée du seul être capable de lui donner une unité conceptuelle. C’est une idole qui sert à condamner ses propres artisans. Certes l’homme ne crée pas la nature, mais il la cause à titre de cause finale : pas de maison sans habitant. La nature doit être au service de l’homme, et l’homme doit prendre soin de sa maison, dans la mesure où son bonheur en dépend.

Quel bonheur sur terre ?

L’homme lui-même est déterminé par une fin qui s’impose à lui : du point de vue naturel, la recherche du bonheur, c’est-à-dire de sa perfection ; du point de vue surnaturel, l’union à Dieu.

Quelle est la perfection naturelle de l’homme ? Essentiellement celle de ses facultés rationnelles d’intelligence et de volonté, autrement dit la vertu et la contemplation. Si l’homme est ordonné à une finalité, et que la nature est ordonnée à l’homme, alors la nature a le rôle de moyen pour permettre à l’homme d’atteindre cette finalité : la mission du boulanger est de faire du pain, sa boulangerie doit donc être bien ordonnée à la production du pain. Ainsi la nature est l’occasion pour l’homme de pratiquer la vertu et la contemplation. La vertu par l’usage prudent et tempérant des biens qui lui sont confiés, la contemplation par le spectacle de son ordre et de sa beauté qui doivent ramener à Dieu (arts, sciences, philosophie).

Faut-il donc protéger la nature ? Oui, dans la mesure où elle doit continuer d’être vivable pour l’homme (vie physique), propice à l’exercice de la vertu (vie morale), et occasion de contemplation (vie spirituelle).

Quant à sa finalité surnaturelle, qui seule donne la pleine mesure de la relation parfaite entre l’homme et la nature, l’homme est plutôt dans une relation de détachement par rapport à cette patrie terrestre, qui n’est qu’une pâle image et parfois même un obstacle à la patrie céleste. La vie parfaite, celle des moines, manifeste d’elle-même cette harmonie que l’homme atteint dans sa relation avec la nature (sans que cela soit le but recherché), n’en usant que pour se rapprocher de Dieu.

On ne soulignera jamais assez l’étonnante contradiction qui caractérise notre monde moderne : dès lors qu’il a voulu mettre son paradis sur terre, il a commencé à défigurer le jardin que Dieu lui avait confié. Il n’est certes pas nécessaire, en temps normal, d’être chrétien pour comprendre le juste rapport de l’homme avec la nature, mais en ces périodes de désorientation des âmes et de pensée marxisante, la voix de l’Eglise est nécessaire pour rappeler aux âmes que le bonheur n’est pas à rechercher ici-bas mais dans le Ciel, et que par conséquent les biens matériels doivent être manipulés avec détachement, et toujours en vue de cette vie surnaturelle. Seul un rappel des fins surnaturelles de l’homme donne donc à l’écologie sa portée légitime, dans les temps où nous vivons.

 

R.J.                                                                                                                                              

 

Nettoyer les flûtes à champagne

 

Et toujours dans le domaine du nettoyage… Mais cette fois-ci, pour des « après » de moments festifs, puisqu’il s’agit du nettoyage des flûtes à champagne (si vous souhaitez nettoyer vos flûtes manuellement), moment toujours un peu délicat, étant donné la finesse de l’objet, et sa fragilité.

 

L’été dernier, j’ai vu l’une de mes cousines s’atteler à la tâche munie d’une demi-éponge !

Eh oui, il suffit d’y penser, une éponge fine sans couverture abrasive, coupée en deux, avec de simples ciseaux, dans le sens de la longueur, constitue un moyen efficace et délicat pour un nettoyage à l’eau très chaude (le détergent n’est pas utile, sauf si les flûtes sont restées longtemps sans être nettoyées).

Après avoir nettoyé et séché les flûtes, pensez à les ranger la tête en haut pour éviter qu’elles ne prennent les odeurs du placard ou de l’armoire…  Ce qui nuirait à la prochaine dégustation du champagne !


N’hésitez surtout pas à partager vos astuces en écrivant au journal !

 

Le « bien-être » animal en question !

Corrida, chasse à courre, combats de coqs, autant de pratiques traditionnelles remises en question à l’époque où le bien-être animal est devenu un élément essentiel qui tarabuste la conscience de l’homme moderne. Que faut-il en penser ? Quelles sont les idées sous-jacentes ? L’homme prendrait-il soudainement conscience au XXIème siècle de sa cruauté historique envers l’animal ?

Animal qui d’ailleurs est un être vivant, comme nous ! Capable de sentiments, comme nous ! Capable de s’exprimer, comme nous ! Capable de voir, entendre, toucher, se souvenir, comme nous ! Y a-t-il vraiment une différence entre l’Homme et l’animal ? Est-il normal qu’il y ait domination de l’Homme sur l’animal ? Ne faut-il pas que l’Homme, espèce envahissante, laisse s’exprimer, s’étendre au même titre que lui, les autres espèces qu’il a contraintes ? Le loup et l’ours ne doivent-ils pas eux aussi avoir droit de s’étendre et sinon, à quel titre l’Homme s’arrogerait-il cette supériorité ?

Autant de questions, de débats qui animent nos discussions avec nos contemporains et auxquels il n’est pas toujours facile de répondre. Nous essayerons ici de livrer quelques éléments philosophiques permettant d’initier la réflexion et de désamorcer les réflexes sentimentaux qui nous sont proposés quotidiennement !

Partons tout d’abord du résultat de l’observation : un animal, bien que capable de s’exprimer et de communiquer avec ses semblables (aboiement, chant d’oiseau), ne détient pas le langage. En effet, si c’était le cas, nous aurions observé une accumulation de l’expérience, et une évolution du comportement des animaux au cours du temps et dans l’espace en fonction des apprentissages des espèces, transmis et augmentés de génération en génération : le chien Choupette du XXIème siècle n’a rien appris de son arrière-grand-père Médor du XIXème ni de son ancêtre Idefix né en 50 av. Jésus-Christ.

Or le langage est intrinsèque à la pensée en plus d’en être l’expression : comment penser à une chose ou à un concept, sans le nommer même intérieurement et donc sans utiliser de mots issus du langage ?

Nous l’avons montré, l’animal par nature n’a pas le langage, donc il n’est pas capable de penser. Or la conscience de soi est l’utilisation sur soi de la puissance de penser, c’est-à-dire penser que je pense. Donc l’animal ne peut être conscient, il n’a donc pas dans sa nature, la conscience de soi. En effet, il n’est pas une personne.

Pourtant, s’il vous est arrivé d’observer un chien ou même un singe, ils semblent agir de façon rationnelle. L’animal serait-il tout de même capable de raisonner ?

Saint Thomas se pose la question et nous répond que « dans tous les étants que meut la raison, même s’ils ne sont pas doués de raison, l’ordre de la raison apparaît. Ainsi, la flèche va-t-elle droit au but sous l’impulsion de l’archer comme si elle-même avait une raison qui la dirige. On retrouve donc [dans l’ordre animal] une inclination naturelle à des processus merveilleusement agencés puisqu’ils sont ordonnés par l’Art souverain1 (de Dieu). » Ce sont en effet ces « inclinations naturelles à des processus merveilleusement agencés » que l’on observe chez l’animal, et qui ont l’apparence de raisonnements logiques. Peut-être, par exemple, avez-vous déjà observé une mouette lâcher de haut un coquillage sur du sable dur pour qu’il se brise en tombant ? Aussi « raisonnable » que cela puisse être, cela ne démontre pas pour autant que >>> >>> la mouette possède la raison. Les mouettes effectuent cela depuis des temps immémoriaux et n’en ont pas tiré de leçon ou de déduction applicable à une situation nouvelle. Elles ne font que reproduire encore et toujours les mêmes « inclinations naturelles… »

Nous avons établi que l’animal par nature n’est pas conscient, et qu’il n’a pas de raison. Il est cependant capable d’éprouver des passions animales qui ressemblent aux sentiments humains (craindre, aimer, désirer, haïr) et c’est pourquoi, la tentation est grande de considérer l’animal comme ayant une dignité presque égale à celle de l’homme. Car dans la conception actuelle, l’Homme tire sa dignité de ce qu’il est capable de sentir et de ressentir comme ses congénères !

Ceci étant dit, que penser de la corrida, de la chasse à courre et autres traditions qui « maltraitent » l’animal ? Et que penser de l’élevage intensif où les porcs et les poules vivent toute leur vie dans des espaces extrêmement réduits ?

L’animal, nous l’avons dit, n’a pas conscience de lui, il n’a donc pas conscience qu’il souffre, c’est pourquoi « il » ne souffre pas, mais plutôt « cela » souffre en lui. Au sens où ce qui s’oppose à ses tendances naturelles le fait souffrir. Sa nature, détournée de sa fin, souffre. Il est donc mauvais de faire souffrir un animal gratuitement, pour le faire souffrir, car c’est violenter un ordre naturel dans le seul but d’aller contre cet ordre. Cependant, il semble que se mesurer à l’animal – comme c’est le cas lors des corridas et des chasses à courre – et ce faisant, accidentellement faire souffrir l’animal dans cette lutte en le mettant à mort, ne soit pas contre nature car il est dans la nature de l’Homme de dominer l’animal et dans celle de l’animal d’être dominé par l’Homme. Et que sont ces pratiques si ce n’est l’actualisation de cette domination voulue par Dieu ?

Cette conclusion peut sembler un peu dure à entendre. Mais posons-nous la question pourquoi ? N’est-ce pas parce que nous avons souvent pitié de l’animal en lui prêtant des sentiments identiques aux nôtres ?  Et cette pitié est souvent ressentie à différents degrés selon que l’animal en question nous ressemble plus. En effet, qui n’a jamais eu pitié de son poisson rouge pourtant enfermé dans un bocal ? Par contre un dauphin dans un delphinarium brisera les cœurs des moins sensibles d’entre nous.

Et si le loup est protégé, nous n’avons pas encore vu la naissance de la LPM (ligue protectrice des moustiques…).

Quant à l’élevage intensif, il semble que le désordre soit plutôt du côté de la recherche de la rentabilité à outrance dans notre société de consommation, pouvant entraîner des conditions de vie irrespectueuses de la Création et  allant parfois contre la nature des animaux soit en cherchant à les développer le plus vite possible à l’aide d’agents chimiques, soit en les laissant dans un état et une saleté qui ne leur est pas naturelle.

Enfin, pour conclure, nous pouvons dire que le « bien-être » animal n’existe qu’en tant que conformité à sa nature, mais pas en tant qu’état de confort, de bonheur, tel que l’Homme seul peut le ressentir consciemment en nommant cet état « bien-être ».

Ces réflexions nous mènent à mille lieues du discours ambiant et cette distance vient du fait que c’est la raison éclairée par la philosophie réaliste qui oriente notre pensée et non le sentimentalisme négateur de la nature, qui mène le monde actuellement ! Nous pourrions même dire qu’il est plus contre nature de mettre l’Homme au niveau de l’animal dans son rapport à la souffrance et au bien-être que de faire souffrir l’animal accidentellement.

Antoine