Mes tasses sortent du lave-vaisselle et ne paraissent pas propres…

 

 

Hélas, les tasses utilisées pour prendre du thé ou du café finissent tôt ou tard par s’incruster de tanin. Et celui-ci laisse alors apparaître des traces brunâtres d’assez mauvais effet …

Pour y remédier, vous pouvez utiliser du bicarbonate de soude (saupoudrer sur une éponge humide, frotter et rincer en abondance).

Il est également possible d’employer du vinaigre blanc additionné d’eau bouillante, en laissant agir quelques minutes (à renouveler en cas de tâche tenace).

La porosité des porcelaines et céramiques explique ces incrustations, et plus les boissons sont chaudes, plus les incrustations sont facilitées.

 

N’hésitez surtout pas à partager vos astuces en écrivant au journal !

 

Sous le regard de Dieu

On peut s’intéresser à de multiples sujets, prendre parti pour de multiples causes, leur consacrer l’essentiel de son temps et de son énergie ; aller même jusqu’à leur sacrifier son existence : la nature, la misère du monde, les injustices, la patrie, la famille, l’art… Connaîtra-t-on pour autant le véritable enthousiasme ? Au mieux apparaîtra-t-on comme quelqu’un de concerné, de passionné, d’exalté, voire de fanatique. Il se peut bien qu’alors, on finisse par desservir la cause dont on se croyait l’avocat.

L’enthousiasme n’apparaît pour de bon que lorsqu’on considère cette cause du point de vue de Dieu. On la sert alors avec aisance et légèreté, dans la joie contagieuse qu’apporte Son regard. Lorsque saint François, par exemple, compose le Cantique des créatures, il se distingue éminemment d’un militant contemporain de l’écologie de l’esprit, si convaincu soit ce dernier ! Car il porte un enthousiasme simple, véritable et plein de compassion pour cette nature, qu’il considère comme l’œuvre de son Père et non pas comme une cause politique plus honorable qu’une autre.

À bien y regarder, donc, si l’on considère l’étymologie, il ne devrait y avoir d’enthousiasme que catholique : s’enthousiasmer, n’est-ce pas être saisi de cet irrépressible amour de Dieu qui fait les saints ? Catholique ne signifie-t-il pas universel ? D’un crépuscule à l’autre et d’un hémisphère à l’autre, le monde devrait donc retentir d’hymnes incessants et de cantiques chaleureux, la joie des uns contaminant l’indifférence des autres inlassablement, comme sur la pente se déverse l’eau fougueuse du torrent.

En lieu et place de cela, on s’enthousiasme pour des slogans, le temps que s’époumonnent les candidats d’une campagne électorale ; pour des podiums, le temps que s’effilochent sur les écrans les étapes d’une compétition sportive ; pour des feux d’artifice ou des hymnes militaires, le temps que s’étire une fête républicaine ; pour des batailles remportées ou perdues ça et là, le temps que dure une guerre. Triste réalité d’un monde vraiment attristant !

Nous devons donc chaque jour apprendre, malgré cette tristesse, à considérer ce monde que domine le péché avec enthousiasme, c’est-à-dire du point de vue de Dieu. Le cœur de l’homme est ainsi conçu, en effet, qu’il ne peut se réjouir infiniment que pour ce qui l’habite et le fonde, c’est-à-dire pour Celui qui l’a créé : Dieu Lui-même. Et ce, quelles que soient les effets de sa nature blessée. Tout autre enthousiasme est en réalité une forme altérée, voire corrompue, de la joie à même de combler toutes ses attentes.

Voilà pourquoi, s’il peut être louable, en temps de Carême, de rompre avec l’addiction des écrans ou de renoncer à sucrer son café, cela ne devient véritablement enthousiasmant que si cela s’accomplit dans le souci délibéré de plaire à Dieu.

L’enthousiasme est ainsi l’élément qui confère sa qualité autant aux petits dons anodins que nous accomplissons chaque jour qu’aux sacrifices plus importants qu’exige parfois l’existence. Tel est le secret de la « petite voie » qui réunit admirablement la périlleuse existence d’un courageux missionnaire comme saint Théophane Vénard à celle, humblement cloîtrée, d’une carmélite comme sainte Thérèse de Lisieux : jusqu’à son lit de mort où la veillait mère Agnès, celle-ci considéra comme son frère en charité celui qui mourut de la main d’un impitoyable bourreau, décapité au >>> >>> Viêt Nam : « Je ne m’appuie pas sur mes propres forces, mais sur la force de celui qui a vaincu les puissances de l’enfer et du monde sur la croix », écrivait le premier à sa sœur Mélanie. « Je ne compte pas sur mes mérites, n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui, se contentant de mes faibles efforts, m’élèvera jusqu’à Lui », renchérissait la petite Thérèse1.

Y a-t-il une limite à l’enthousiasme ? Il semble que non, puisque toutes choses, même les plus affligeantes, même les plus terribles, peuvent être considérées du point de vue de Dieu. Il en va ainsi de la mort. Lorsque saint Polycarpe fut contraint soit de renier Jésus-Christ, soit de monter au bûcher, il n’eut d’autre choix que de considérer ce bûcher du point de vue de son Seigneur et s’écria : « Puissé-je être admis aujourd’hui en Ta présence comme un sacrifice gras et agréable, comme Tu l’avais préparé et manifesté d’avance, comme Tu l’as réalisé, Dieu sans mensonge et véritable. Et c’est pourquoi pour toutes choses je Te loue, je Te bénis, je Te glorifie, par le grand Prêtre éternel et céleste Jésus-Christ, ton enfant bien-aimé, par qui soit la gloire à Toi avec Lui et l’Esprit-Saint maintenant et dans les siècles à venir. » Il y a loin, on le voit, de l’exaltation pour le martyre affichée par les fausses religions, qui n’est qu’un fanatisme spectaculaire, un délirant suicide, à cette considération mesurée, lucide et amoureuse, choisie et non subie, de sa propre mort sous le regard de Dieu.

Il est certain que plus on s’approche de Dieu, plus l’objet de nos enthousiasmes évolue. Ainsi la modeste fille d’un pharmacien de Lucca comme santa Gemma Galgani, toute consciente de son indignité et emplie de ferveur pour le chemin spirituel que Jésus lui ouvrait, commença-t-elle par faire la charité aux pauvres qu’elle croisait dans la rue en allant à l’école avant de se passionner pour le salut des âmes et d’adorer finalement la Croix, jusqu’à s’offrir en victime d’holocauste un samedi saint.

Les saintes et les saints nous ont ainsi offerts  d’enthousiasmants exemples de charité, si on apprend à les considérer eux aussi du point de vue éclairant de Dieu. Dès lors, quel que soit notre cheminement, l’objet de tous nos enthousiasmes finira donc inévitablement par être Dieu Lui-même, dans sa nature éminemment Trinitaire et légitimement adorable. C’est pourquoi le modèle de tous nos enthousiasmes ne peut être in fine que la Très Sainte Vierge, dont il est admirablement écrit : « Celui que les cieux ne pouvaient contenir, vous l’avez enfermé dans votre sein2. »

G. Guindon

 

1 Gabriel Emonnet, Deux athlètes de la foi : Théophane et Thérèse, Téqui, janvier 1988

2 Petit Office de la Vierge, Matines, Leçons, 1er Répons.

 

 

Joie sans mesure d’être mère

La maternité est la joie de l’épouse 

 Joie du don de Dieu, joie de la possession d’un grand bien. Ayant conçu avec son époux, la mère seule porte en elle. Elle seule, avec le concours général de Dieu, maintient naturellement en vie le fruit de son sein. « Dieu a confié à la femme la mission sacrée et douloureuse, mais aussi source de joie très pure, de la maternité » (Pie XII, Discours aux mères de famille, le 26 octobre 1941).

La maternité est aussi la plénitude de l’épouse. On ne s’épanouit pleinement qu’en réalisant la fin pour laquelle on est fait ; et l’épouse est normalement faite pour être mère. L’épouse, en devenant mère, ressentira cette joie profonde, cette plénitude paisible de la mère chrétienne.

 

La maternité voie de sanctification

Hélas, pourquoi les préoccupations matérielles, les agacements, les colères et les regrets viennent-ils si souvent faire sortir d’elle-même la mère de famille ? C’est qu’elle ne vit pas en profondeur. Son cénacle est profané par des intrus qui chassent son recueillement pacifique ! Elle ne sera sans remous qu’à l’heure où elle aura compris que de tout ce qu’elle doit avoir, rien ne lui manque ; le jour où, sans posséder et sans rien voir d’autre que la volonté de Dieu sur elle, elle trouvera enfin qu’il est bon d’être son enfant. Sa sanctification consiste donc dans l’union intime de son âme avec Dieu. « Je ne vous demande pas de fixer votre pensée sur lui, ni de faire de nombreux raisonnements ou de hautes et savantes considérations. Ce que je vous demande, c’est de porter le regard de votre âme sur lui. Qu’est-ce qui peut vous empêcher de l’élever, ne serait-ce qu’un instant, vers ce Seigneur ? » (Sainte Thérèse d’Avila)

Sainteté dans le devoir accompli dans le sacrifice

Si la mère de famille ne veut pas vivre sans cesse au milieu des angoisses, qu’elle commence par ne pas redouter la Croix. C’est dans ses petites croix quotidiennes, acceptées le cœur grand ouvert, que la mère trouve la joie du devoir accompli ; c’est dans ses efforts sur elle-même qu’elle offre à Dieu tout au long du jour son amour pour chacun des membres de sa famille. Elle sait que rien ne se perd, ici-bas, en matière de sacrifice, ses souffrances seront payées avec tant de surabondance. Elle y trouvera une vraie paix intérieure, celle qui permet de supporter « tous les chagrins et toutes les guerres », car Notre-Seigneur vient s’unir à l’âme qui se renonce, il n’est pas venu enseigner une autre voie de Rédemption que celle du don de soi. A la mère chrétienne il dit : « Je t’associe à ma Rédemption, voilà les faucilles, et voici la moisson, partageons la besogne. Ta générosité mesurera l’ampleur de ta gerbe. Au travail ! »

Mais « quand Jésus entre quelque part, il y entre avec sa croix et ses épines. Il en fait part à ceux qui l’aiment. » (Bossuet). La souffrance est un trésor, non pas en elle-même, mais par ce qu’elle rend possible. Elle est un trésor dans lequel la maternité chrétienne puise abondamment… Car la mère est mère toute sa vie. Celles qui refusent d’entrer pleinement dans le don ne savent pas que toute leur fierté de femme peut en recevoir un formidable élan ! Elles n’y voient que faiblesse et soumission et ne savent pas que ces exigences sont absolues, et que c’est une conquête qu’elles préparent au cœur de leurs enfants !

« Plus une femme est sainte, plus elle est femme » et d’autant plus, en effet, elle devient apte à rayonner autour d’elle cette transparence de son âme, cette présence du Christ qui, à travers elle, appelle tous ceux qui l’entourent à une ascension, à une prière, à des sacrifices que sa vocation sublime de femme soutient et partage spirituellement.

Éloge de l’âme du foyer

Très naturellement, la mère montre sa joie d’être épouse et mère par son humeur égale, sa patience, ses mots réconfortants, affectueux, encourageants. Elle n’a pas besoin de dire « je t’aime » toute la journée comme on le fait aujourd’hui avec excès et parfois superficialité, non, elle le montre dans sa façon d’être, dans son courage à la tâche, dans ses actions comme dans ses regards.

Elle parle à propos, et sait se taire pour écouter. Elle est douce et reposante, on aime à passer un moment auprès d’elle, même sans rien se dire. Si elle est occupée, elle s’arrange pour être disponible.

Elle est active pour chacun, sans précipitation car elle est organisée et sait anticiper les événements quotidiens autant que les imprévus. Elle est parfois fantaisiste et aime faire des surprises : un bon petit plat, un achat utile pour améliorer le quotidien, une sortie en famille…

Ce qui émane d’elle est contagieux et donne envie de bien faire, d’être joyeux. Elle ne murmure pas, et ne se fâche que quand c’est important ! Parfois même elle donne un petit baiser pour « donner du courage » à faire quelque chose d’ennuyeux.

Elle veille à ne pas se surmener, à rester régulière à l’ouvrage pour conserver un équilibre nerveux. Elle est capable de remettre à plus tard pour être toute à sa famille. Elle s’occupe de chacun au retour de l’école, et réserve du temps aux aînés après le repas. Elle fait le tour des chambres pour mettre du baume aux cœurs si besoin, fortifier l’un, encourager l’autre, apporter de l’énergie à celui qui en a besoin…ou encore taquiner gentiment pour faire passer un message délicat !

C’est dans sa foi, le chapelet quotidien, l’assistance à la messe, la pratique de la communion fréquente qu’elle trouve la lumière et la force pour tout cela.

« Donnez-moi, Seigneur, la grâce de comprendre et la force de vouloir. Je suis aveugle, lunatique et je me plains parfois, comme le mauvais serviteur vous trouvant dur et sévère. Pourquoi voulez-vous tout avoir, et tout de suite, et de bon cœur ? Ainsi vont mes sots murmures ! 

Seigneur, ne permettez pas qu’on affadisse votre Évangile ; ne tolérez pas que les discours de la mollesse viennent endormir les âmes que vous avez rachetées. Et la grâce qui est en nous est une grâce de force.

L’enchantement, l’ivresse dont vous faites le don à vos disciples, c’est l’ivresse des rudes tâches, c’est la joie de peiner fort, de ne pas s’épargner pour l’amour de vous ! » (Pierre Charles S.J.)

Que chaque mère se souvienne que ce qui se voit n’est rien auprès de ce qui demeure caché en elle. Personne ne peut vouloir pour nous, aimer à notre place, ou vivre en notre nom. Cette magnifique et grande mission de mère qui nous incombe, accomplissons-la joyeusement, de toute notre âme, saintement. « Seigneur, je suis une chose sainte à cause de tout ce que vous avez béni et consacré en moi ».

 

Sophie de Lédinghen

 

Contra spem in spe

Qui peut dire aujourd’hui, sans s’étouffer, que la France est un beau pays ? Que la France de Péguy « mon pays, ma mère, toujours fidèle à sa promesse »,  suscite toujours notre admiration ?

La question invite à une réflexion sur notre amour de la France et particulièrement sur l’enthousiasme que pourrait encore allumer en nous une France tellement défigurée.

A l’évidence le constat est cruel pour la « fille aînée de l’Eglise » : apostasie généralisée, laïcisme revendiqué, constitutionnalisation de l’avortement, lois sociales immorales, politiques dégénérées, système éducatif pervers, art décadent, mœurs dépravées, économie en ruine, désindustrialisation, agriculture à l’abandon, santé en déliquescence… La description ne mérite pas d’être poursuivie, elle ressemble à un cauchemar qui ne mérite pas qu’on s’y attarde, nous le connaissons tous.

Peut-on aimer la France ? Peut-on encore aimer la France aujourd’hui ? Peut-on s’enthousiasmer pour la France ?

Certes, on peut rabâcher les trop célèbres banalités qui pourtant sont bien réelles et qui assurent à notre pays une renommée si méritée : « Tu dois aimer la France, parce que la nature l’a faite belle et parce que l’histoire l’a faite grande » disait Ernest Lavisse2.

Ainsi, de sa littérature et de sa langue : faut-il que nous soyons menacés de la perdre comme le petit Frantz de Daudet pour comprendre son élégance, sa précision et sa mélodie ? La diversité des paysages et des côtes spectaculaires, une architecture infiniment variée depuis l’humble chapelle jusqu’à la majestueuse cathédrale dont l’embrasement fit si peur au monde entier. La rude forteresse du moyen-âge qui tranche avec le distingué château de la Loire, ou encore ses traditions, sa gastronomie, ses vins…

Tout cela est bon et vrai. Assurément, peu de pays allient une géographie, une culture et une histoire aussi équilibrées et aussi généreuses que le nôtre. Ne méprisons pas ces harmonies, elles sont une œuvre qui a été préservée au prix de tant de sacrifices, de larmes et de gloire qu’elle mérite l’admiration et les égards de ses enfants reconnaissants. Malheur aux ingrats !

Cependant, notre enthousiasme n’est-il pas cimenté par l’arrimage irréversible de la France à son vrai Roi comme un navire sur son ancre ? Ainsi parle Gustave Thibon: « Une des constances de l’histoire de France, c’est que sa vitalité et sa grandeur ont toujours été intiment liées à sa fidélité au Christ3 ».

Avant les devoirs envers la nature et la terre des pères, s’impose la fidélité au Dieu rédempteur. La France Lui est indéfectiblement liée par son baptême, par ses saints et par la foi de son peuple.

Il y a quelques années, un ancien ministre de l’intérieur se permettait de fanfaronner: « Il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi4 ».

Qui pourrait, qui oserait rester froidement et négligemment détaché devant de telles menaces faites à la France et à ses enfants ? Tout au contraire, l’enthousiasme – au sens propre : inspiration par Dieu – est stimulé, attisé et comme dynamisé par la provocation. La fidélité et la ferveur des enfants de France répondent par la voix du poète: « Tous les prosternements du monde ne valent pas le bel agenouillement droit d’un homme libre. Toutes les soumissions, tous les accablements du monde ne valent pas une belle prière, bien droite agenouillée, de ces hommes libres-là 5».

Mais laissons à saint Pie X le soin d’illuminer notre enthousiasme et notre espérance :

« Un jour viendra, et Nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une voix qui lui répétera : « Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? » Et sur sa réponse : « Qui es-tu, Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même. » Et elle, tremblante et étonnée, dira : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » Et Lui : « Lève-toi, lave tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les rois de la terre. » Ainsi soit-il !   6»

 

Bizerbouec

1 Espérant contre toute espérance (Saint Paul, Romains, 4,18.)

2 Lavisse, Histoire de France, cours moyen 1e et 2e années.

3 G. Thibon, Propos d’avant-hier pour après-demain.

4 G. Darmanin : Interview sur CNEWS à propos du projet de loi contre le séparatisme (Fev.2021)

5 C. Péguy, Le mystère des saints innocents.

6 Saint Pie X : Fin de l’allocution consistoriale du 29 novembre 1911.

 

 

Peut-on se passer d’enthousiasme ?

 

Si nous étudions nos relations avec nos proches ou même nos connaissances plus lointaines, nous en arrivons vite à la conclusion que la vie est beaucoup plus légère et tonique au contact de personnes enthousiastes.

Certaines peuvent sûrement être un peu fatigantes tant leur activité et leur volubilité sont envahissantes, mais le côté toujours positif de ces caractères, un certain enjouement et une façon dynamique de prendre la vie, peuvent se révéler des moteurs extrêmement puissants. 

Car l’enthousiasme entraîne, et s’il n’est pas vaine agitation, s’il ne s’accompagne pas d’un caractère velléitaire, il peut aider à soulever des montagnes. 

Certes, toutes les personnalités ne sont pas aussi naturellement prédisposées à ce type de réaction, mais la volonté d’être toujours partant, toujours positif, toujours généreux, peut se cultiver. 

Alors, chez nous aussi et chez nos enfants, bravons la déprime, le cynisme et le repli sur soi, et osons l’enthousiasme !