Chanter, c’est prier deux fois.

Comment réserver davantage de place au chant dans notre maison ?

Tout d’abord, en n’hésitant pas à couper le son… de tout ce qui émet du bruit en permanence à nos oreilles blasées qui en deviennent quasi sourdes, et à notre cerveau encombré qui s’enfonce progressivement dans « l’autisme ».

Couper le son et se mettre à fredonner un petit air entraînant connu de tous : pendant la vaisselle, en préparant les repas, et surtout en voiture. C’est le lieu privilégié pour améliorer le répertoire familial, en feuilletant et refeuilletant les carnets de chants qui y traînent à cette intention. On peut également s’inspirer de la rubrique « Chanter en famille » de Foyers Ardents.

Si l’on va à la messe en voiture, pourquoi ne pas répéter certains chants de l’ordinaire pendant le trajet de l’aller, ce qui permettra à toute la famille de progresser et aidera à la « mise en voix » des petits et des grands.

Chanter en famille, c’est le sourire assuré, mais chanter pour le Bon Dieu, c’est prier deux fois, et entretenir nos âmes dans la vraie joie.

Témoignage

J’avais repris le travail neuf mois après la naissance de notre fille parce que nous souhaitions acheter une maison pour quitter notre petit appartement. Un deuxième enfant, un congé parental: me voila plongée dans le quotidien d’une mère au foyer! Au fil des semaines, toutes mes appréhensions se sont envolées: c’est bien là ma place!

                J’aimais mon travail pour lequel j’avais fait des études, l’ambiance y était bonne, mais après la naissance de notre aînée, une partie de moi-même n’était plus à mon bureau. De plus, le rythme était devenu trop rapide: quitter le travail à 18h30, passer chez l’assistante maternelle récupérer notre minette, rentrer vers 19h à la maison où mon mari, à peine arrivé était déjà en train de préparer le dîner et le déjeuner du lendemain, puis commencer le rituel « bain, dîner, coucher » avant de nous retrouver tous les deux à table à notre tour. Comme l’impression d’avoir deux journées en une chacun. C’était faisable mais tout était chronométré pour que notre fille ne se couche pas trop tard! Oui, c’était faisable, mais maintenant, quand mon mari rentre, le dîner est prêt, les filles sont prêtes à aller au lit. Le rituel du coucher n’est plus une corvée mais plutôt un bon moment de retrouvailles avec papa. Papa qui, en rentrant avec ses soucis professionnels, n’a plus à ajouter les soucis logistiques de la maison. Pour lui, la maison redevient un havre de paix. Les questions administratives et l’intendance sont gérées, les repas sont prêts (et j’ai parfois eu le temps de faire un repas qui sort de l’ordinaire). Je suis plus disponible pour l’écouter me raconter sa journée de travail et il est content de savoir comment s’est passée la mienne. Finalement, j’ai des choses à lui raconter et suis bien loin de m’ennuyer!

                J’appréhendais le manque de stimulation intellectuelle. Finalement, en m’organisant bien, je peux trouver le temps de lire pendant la sieste des petits ou d’écouter une conférence pendant le repassage ou la cuisine. Participer à un cercle MCF me permet aussi de continuer à me former intellectuellement et spirituellement et d’entretenir des amitiés solides! Les amitiés sont importantes: je redoutais un peu la perte de « vie sociale ». Finalement, celle-ci est apportée entre autre par l’école et, quand on est mère au foyer, on peut discuter en déposant ses enfants ou s’organiser pour un café, une promenade au parc avec les plus petits, un atelier couture ou autre. On peut aussi participer à la vie de l’école ou de la paroisse…

                 Evidemment, cela fait un salaire en moins, il faut que nous fassions plus attention, mais merci mon Dieu de nous avoir permis d’avoir la possibilité de vivre sur un seul salaire! C’est vraiment une chance à l’heure actuelle! Un salaire en moins, mais plus d’équilibre au sein du foyer, plus de temps pour se retrouver à deux le soir et le week-end, plus de temps pour les enfants, pour les voir grandir et les faire grandir. J’aurai été désolée de m’apercevoir un jour que le temps était passé trop vite et qu’ils avaient grandi sans moi !

                Naturellement, il y a des journées plus difficiles, mais c’est le cas dans toutes les situations, quel que soit le travail!

Avoir travaillé après la naissance de notre aînée m’a fait réaliser beaucoup de choses et me permet de n’avoir aucun regret aujourd’hui en étant convaincue  que je fais le bon choix de me mettre à temps complet au service de ma famille.

Vie intérieure et action politique

« Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l’intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Le système occidental va vers son état ultime d’épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l’humanisme rationaliste, l’abolition de la vie intérieure. » Ces propos de Soljenitsyne confiés à Philippe de Villiers[1] situent avec exactitude le problème politique actuel que nous rencontrons. Face au nihilisme de nos contemporains et à la barbarie islamiste qui s’installe progressivement dans notre pays, nous n’avons plus le choix. Nous devons coûte que coûte maintenir notre vie intérieure pour ne jamais perdre de vue notre idéal et notre doctrine. Sinon nous n’échapperons pas à la sentence lapidaire du socialiste Jean Jaurès qui apostrophait ainsi les députés catholiques à l’Assemblée nationale peu après le vote de la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905 : « Nos adversaires nous ont-ils répondu ? Ont-ils opposé doctrine à doctrine, idéal à idéal ? Ont-ils eu le courage de dresser contre la pensée de la Révolution l’entière pensée catholique qui revendique pour Dieu, pour le Dieu de la révélation chrétienne, le droit non seulement d’inspirer et de guider la société spirituelle, mais de façonner la société civile ? Non, ils se sont dérobés ; ils ont chicané sur des détails d’organisation. Ils n’ont pas affirmé nettement le principe même qui est comme l’âme de l’Église.[2] » Nous avions rappelé dans notre article sur le Christ-Roi la nécessité pour les dirigeants politiques de protéger l’Église Catholique et de faire en sorte qu’un culte public à la vraie religion soit rendu dans la société. Nous voudrions insister ici sur l’importance de la vie intérieure, particulièrement pour celui qui veut se consacrer à la chose publique aujourd’hui. Car il est manifeste que les persécutions que les catholiques subissent dans notre société athée et matérialiste sont principalement morales et spirituelles. Or il est absolument nécessaire de se libérer en esprit du conditionnement et de l’idéologie globale de cette société pour pouvoir ensuite se consacrer au service du bien commun.

Une vie intérieure riche doit être la condition première de notre agir politique dans la Cité. On pourrait objecter : pourquoi cette primauté de la prière et de la contemplation si l’on est appelé au combat, à l’action ? Ne doit-ont pas laisser la contemplation aux hommes d’Église et à tous ceux qui consacrent leur vie au Seigneur ? C’est un lieu commun que de considérer que l’homme d’action, qu’il soit dans les affaires ou impliqué dans la vie politique de son pays, n’aurait pas le temps de méditer et d’avoir une vie intérieure. Mais ces raisonnements à courte vue passent à côté du lien fondamental entre l’accomplissement de ses devoirs de chrétien envers Dieu et l’engagement dans les œuvres temporelles[3]. L’ordre dans la charité exige que nous adorions Dieu en premier avant de nous consacrer aux travaux du jour. « Messire Dieu premier servi » disait Sainte Jeanne d’Arc. Il nous faut également d’abord marquer notre confiance en la Providence divine avant de compter sur l’usage de nos propres forces dans le combat politique. Le catholique connaît la condition première et dernière de son action : il s’agit de l’humilité. L’humilité provient du latin humus, la terre : « Souviens-toi homme que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.[4] ». Raison pour laquelle tout le succès de nos actes ne revient qu’à Dieu qui le permet et le veut. Cette connaissance de notre état doit nous conduire à nous abandonner en sa toute puissance. Saint Ignace disait à ce titre qu’il nous faut prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de nous. De toute façon, tous nos savants calculs sur nos chances de l’emporter dans telle ou telle bataille ne sont rien au regard de ce que décide la volonté divine. Ce qui faisait dire à Chesterton : « Les plans de l’économiste distingué sont à chaque instant modifiés et remis en question par le soldat qui donne sa vie, par le laboureur qui aime sa terre, par le fidèle qui observe les règles et les défenses dictées par sa religion, – toutes gens qu’inspire non des calculs mathématiques, mais une vision intérieure. » Ainsi l’homme politique catholique ne recherche pas d’abord l’efficacité extérieure de son action, c’est-à-dire un résultat, un succès, quoiqu’il en coûte, mais à être vertueux, c’est-à-dire à entretenir une disposition intérieure stable, affermie, à rechercher et faire le bien. L’étude des vertus naturelles[5] (particulièrement les quatre vertus cardinales de justice, prudence, force et tempérance) est capitale à ce stade pour savoir de quoi il s’agit au plan politique. Voilà une proposition radicalement différente de celle à laquelle se range l’homme politique moderne, trop soucieux de « réussir dans la vie » par ses propres forces (de « faire carrière » pour le professionnel de la politique d’aujourd’hui en passant par le cursus honorum de Sciences Po, l’ENA puis la haute fonction publique), de rechercher dans les biens extérieurs la perfection pour elle-même et pour lui-même et non pour Dieu. À l’opposé, nous pouvons nous appuyer sur Dom Marmion qui écrivait que « la vie intérieure devient bien simple, du moment que l’on comprend qu’elle consiste toute entière à se perdre en Jésus Christ, ne faisant plus qu’un cœur, qu’une âme, qu’une volonté avec les siens ».

Bernanos affirmait dans La France contre les robots voilà plus de 70 ans que l’« on ne comprend rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Le temps a passé et le constat s’est vérifié. Nous voyons chaque jour davantage le règne de la technique sur nos vies modernes au détriment de la vraie politique, phénomène qui s’accompagne du recul toujours plus marqué de la religion dans la société. Il suffit de prendre un métro ou un bus pour observer des foules entières d’individus la tête baissée vers un écran numérique, un casque vissé sur la tête, connectés en permanence et fascinés par le défilement continu de milliers d’informations. Nos contemporains vivent jour et nuit dans l’enfermement numérique de la tablette ou de la télévision chez eux, de l’écran d’ordinateur au travail, du téléphone partout. À l’illusion de la multitude « d’amis » ou de « contacts » avec lesquelles les relations sont généralement pauvres et bien souvent basées sur l’apparence fait en réalité place une véritable solitude qui ne masque pas le vide engendré par la perte de toute intériorité. Le silence a pratiquement disparu. Au mieux reste-t-il quelques exceptions, comme lors de l’hommage rendu aux morts : nos dirigeants sont alors bien en peine de proposer autre chose qu’une « minute de silence » en lieu et place d’une prière. Mais pour pouvoir se recueillir convenablement, encore faut-il pratiquer régulièrement le seul à seul avec Dieu, attitude contre laquelle luttent toutes les forces des médias. Dans ce tourbillon d’informations qui épuisent nos facultés de concentration et de méditation, il est plus que jamais facile d’oublier, de perdre de vue notre raison de vivre ici-bas et le sens ultime de notre destinée. Car le système en place veut que nous soyons correctement « adaptés », toujours « connectés » et prêts à répondre à toutes ses sollicitations. À l’inverse, si nous voulons faire renaître la chrétienté, il apparaît nécessaire de commencer par se libérer de l’asservissement dans lequel nous place cette société de l’information globale. Deux moyens peuvent nous être utiles pour cela :

  • La méditation sur les fins dernières
  • La pratique des exercices spirituels de Saint Ignace.

Nous pouvons nous souvenir de la sagesse des Empereurs romains qui, lors de leur triomphe, entendaient l’esclave brandissant le laurier au-dessus de leur tête leur répéter inlassablement : « cave ne cadas » et « memento mori », à savoir respectivement « prends garde de ne pas tomber » et « souviens-toi que tu vas mourir ». Penser en se levant le matin qu’il pourrait s’agir du dernier jour de notre vie est déjà un puissant moyen pour correctement évaluer si nos actions, nos engagements du jour ne sont pas vains au regard de notre fin naturelle et surnaturelle.

Quant aux Exercices spirituels de Saint Ignace, ramenés à 5 jours par le père Vallet, ils condensent l’enseignement et la pratique indispensables du soldat du Christ appelé à défendre la Cité. Ils nous apprennent à nous placer sous l’étendard du Christ-Roi pour libérer l’espace social de l’athéisme et lui faire retrouver l’amour de la loi de Dieu. Ils nous feront surtout entrer en dissidence pour devenir les Soljenitsyne de notre temps. Et la dissidence commence par la vie intérieure. – Car c’est d’abord dans les moments que nous consacrons à Dieu que nous échappons à l’emprise du système et que nous trouvons les ressources morales et spirituelles nécessaires au combat temporel.

Louis Lafargue


[1] Entretien de Philippe de Villiers au Figaro, journal du vendredi 3 août 2018.

[2] Chanoine A. Roul, L’Eglise Catholique et le Droit commun, Éditions Doctrine et Vérité, 1931, p. 521, repris dans Pour qu’Il Règne de Jean Ousset, éditions Dominique Martin Morin, 1998.

[3] On se reportera à ce sujet au n°73 de la revue Itinéraires paru en septembre 1963 et intitulé Primauté de la contemplation.

[4] Phrase prononcée lors de l’application des Cendres sur le front des fidèles le Mercredi des Cendres

[5] Nous recommandons ici les petits ouvrages de Marcel De Corte sur les vertus édités par Dominique Martin Morin et initialement parus sous la forme d’articles dans la revue Itinéraires.

La mission de la femme

Les exemples de mères de famille que j’avais pu rencontrer dans mon existence ne m’avaient laissé comme souvenirs (modernité oblige) que ceux de femmes assurant les deux rôles en même temps : mères de famille et femmes actives. Et la cohabitation de ces deux emplois du temps n’avait apporté, à ma connaissance, pour les protagonistes, qu’un certain nombre de contraintes qui s’ajoutaient aux obligations familiales.

 Par la suite, l’expérience concrète des urgences hospitalières, m’avait amenée à constater les conséquences désastreuses sur la santé des femmes de l’hyperactivité imposée par un style de vie moderne où les femmes portent en permanence les deux «casquettes» pendant de nombreuses années : instabilité, surmenage, troubles du sommeil et par la suite, mésentente inévitable avec le conjoint. Parfois même, c’est le cycle de violences conjugales qui débutait avec drames familiaux et vies brisées.

Parmi ces foyers déséquilibrés, aux soucis des parents, venaient s’ajouter ceux des enfants qui grandissent seuls : instabilité, anxiété, inattention, désobéissance, troubles du sommeil et retard scolaire. La défaillance des parents, le défaut de présence maternelle étant souvent responsable d’un manque chronique d’affection à l’origine de ces troubles variés.

  Ce surmenage constant des femmes est à l’origine d’un syndrome dit de Burn Out souvent rencontré à notre époque en médecine générale, comme un  syndrome d’épuisement professionnel se traduisant par un «épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel.»

 Ce syndrome peut se traduire par des manifestations plus ou moins importantes, d’installation progressive et souvent insidieuse, en rupture avec l’état antérieur, notamment émotionnelles : anxiété, tensions musculaires diffuses, tristesse de l’humeur ou manque d’entrain, irritabilité, hypersensibilité, absence d’émotion  et les personnes expriment leur trouble de cette manière : Je me sens épuisée ; mes pensées tournent en boucle ; tout me stresse et m’angoisse ; je tourne les situations dans tous les sens, mais en vain, je ne trouve pas de solution.

Mais il existe aussi :

  • des manifestationscognitives comme des troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration, des fonctions exécutives : Je n’arrive plus à me concentrer, même faire un planning est une épreuve ;
  • des manifestions comportementales : repli sur soi, isolement social, comportement agressif, parfois violent, diminution de l’empathie, ressentiment et hostilité à l’égard des collaborateurs ;
  • des  comportements addictifs au sucre, au café ou autres ;
  • des manifestions  de désengagement progressif,  de baisse de motivation et du moral, d’effritement des valeurs associées au travail ; 
  • des doutes sur ses propres compétences (remise en cause professionnelle, dévalorisation) ainsi que d’autres troubles physiques non spécifiques : asthénie, troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques (type lombalgies, cervicalgies, etc.), crampes, céphalées, vertiges, anorexie, troubles gastro-intestinaux.

 Devant ces constatations, quels conseils pouvais-je donner aux mères de famille ?

 J’ai pu me rendre compte que les recommandations ou les traitements médicaux prescrits pour des situations de crise, s’ils étaient un moyen de sortir de la phase aigüe, ne permettaient pas de résoudre les problèmes installés de longue date.  Il fallait qu’il y eût un changement de mentalité, une prise de conscience réelle de ces femmes qui n’en pouvaient plus.

Et ce changement des mentalités indispensable imposait de comprendre que la modernité a porté atteinte à la famille et que le but du monde moderne était justement de détruire la famille. Ce n’est qu’en prenant conscience du rôle fondamental que possède la femme dans le foyer familial qu’il sera possible de revenir à ces valeurs traditionnelles où la femme est présente dans la famille et où elle y tient une place centrale, comme le pilier de soutien d’un édifice. Enlevez le pilier et l’édifice s’effondre. L’équilibre des foyers passe par la famille ; l’équilibre des enfants passe par la présence de la mère de famille au centre du foyer.

 Il m’apparaît maintenant indispensable d’attirer l’attention sur le rôle merveilleux et bienfaisant d’une femme équilibrée au sein d’une famille. Cet équilibre prend sa source dans le don constant qu’une femme fait d’elle-même à la fois pour son époux et pour ses enfants. Une femme s’épanouit mieux dans le cadre familial, sous le regard de l’homme qu’elle aime et dont elle partage l’existence. Elle est heureuse de travailler pour lui et pour ses enfants, de les aider à chaque instant, d’avoir avec chacun d’eux cette proximité d’affection et d’amour maternel, sans chercher de reconnaissance. Elle se trouve dans le don constant et permanent d’elle-même.

 C’est bien là le but d’une vie accomplie  puisque  le Seigneur Lui-même nous apprend qu’il n’y a pas de plus grand bonheur sur cette terre que de donner sa vie pour ceux que l’on aime.

Dr. N. Rémy

Déniché chez le brocanteur …

Quelles trouvailles merveilleuses l’on peut faire en fouillant dans les brocantes. Lors des dernières vacances, j’avisais, posé à la diable, sur l’herbe qui jouxtait une brocante, un ensemble de verreries qui venait d’essuyer une ondée …

Le soleil revenant les faisait briller. Hélas, dans l’une d’elle, un bouchon de bouteille de bière coulait des jours tranquilles, et avait passablement rouillé et tâché le verre.

J’emportais pour une bouchée de pain ma verrerie, persuadée que cela ne serait rien … et je me suis escrimé à plusieurs reprises avec toutes sortes de produits. La rouille résistait !

 Jusqu’à ce que du jus de citron pur en vienne à bout, mais il faut le laisser à l’attaque 24, voire 48 heures, le retirer et ensuite frotter avec un papier absorbant sec pour emporter les derniers résidus.

Certaines d’entre vous ont plus efficace ? Je suis preneuse bien sûr.

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …