Jupe

Chères amies,

Vous devez attendre avec impatience le patron de jupe promis dans le dernier numéro. Veuillez excuser notre retard, un bébé est venu agrandir l’équipe de Foyers Ardents et notre programme de patronage continue de nous jouer des tours lors de la conversion en pdf (les bonnes volontés compétentes sont toujours les bienvenues pour nous venir en aide !).

 La jupe a  deux plis creux mais n’est pas doublée, prévoyez donc un tissu un peu lourd de type ameublement ou velours épais.

https://foyers-ardents.org/wp-content/uploads/2019/12/Jupe-deux-plis-creux.pdf

https://foyers-ardents.org/wp-content/uploads/2019/12/JUPE-FACAMAI-version-finale.pdf

Nous vous souhaitons bonne couture !

Isabelle et Marie-Hélène

Gérer son budget

Chère Bertille,

      Félicitations d’avoir trouvé ce travail cet été ! Je suis bien contente pour toi ! Qu’est-ce que cela te fait d’avoir reçu ton premier salaire ? Tu as peut-être l’impression de passer un cap, de rentrer un peu dans la vie active.

     Voir son compte bancaire se remplir a un côté excitant, mille projets viennent à l’esprit : telle jupe que tu as vue en magasin et que tu souhaites acheter, tel voyage que tu aimerais entreprendre avec des amis, telle activité à laquelle tu aimerais t’inscrire !

     Depuis que tu es en appartement pour suivre tes études, tu t’es rendue compte qu’il y a des dépenses qui reviennent chaque mois : le loyer, les charges avec l’eau et l’électricité, les courses alimentaires, l’essence à mettre dans la voiture quand tu pars en stage, chez tes parents ou chez des amies…

     Tu me disais l’autre jour que ce n’est pas toujours facile d’organiser son budget, c’est vrai, et les fins de mois sont parfois difficiles. Voici ce qui peut t’aider : faire la somme des dépenses qui reviennent chaque mois, cela te permet de savoir de quoi tu dois disposer au minimum. Ensuite il est bon de mettre un peu d’argent de côté en cas d’imprévu : une panne de voiture, une fuite d’eau… Cela te permettra d’appréhender chaque mois plus sereinement.

     Cet argent que tu as gagné cet été te permet justement de compléter ce que te donne la bourse étudiante, d’équilibrer le budget de chacun des mois à venir et de mettre un peu d’argent de côté. C’est ce que l’on appelle l’économie.

     Je me suis rendue compte que cette manière de gérer son argent développe des talents et fait fructifier des vertus.

     En effet l’esprit d’économie développe la créativité et l’imagination. Si un jour tu souhaites modifier ou améliorer la décoration de ton appartement et que ton budget ne te permet pas de faire de nouvelles dépenses, si ce qui est en magasin est trop cher, qu’à cela ne tienne ! L’imagination se met en branle et tu verras qu’elle fera éclore de merveilleuses idées ! Un morceau de ruban au fond de ta boîte à couture, un vieux cadre au bas de ton armoire, un reste de pot de peinture et voilà qu’un nouvel objet de décoration germe dans ton esprit !  Il en est de même pour les menus, j’en ai déjà fait l’expérience. Tu n’imagines pas le nombre de recettes improbables que l’on peut faire avec ce qui nous reste dans le placard ou dans le réfrigérateur !     D’autre part l’esprit d’économie nous permet de travailler la patience et l’acceptation des petites croix. Lorsque tu as repéré un vêtement qui te plait beaucoup, mais qui est cher, cette vertu va t’aider à attendre les soldes pour pouvoir l’acheter, et la petite croix qui l’accompagne sera d’accepter de ne pas avoir tout de suite ce qui te fait plaisir. Pour l’avoir vécu, ma chère Bertille, je sais que ce n’est pas toujours facile, mais ce sont de petites victoires que tu remportes sur toi-même et qui te préparent à d’autres sacrifices que le Bon Dieu te demandera au cours de la vie et que tu n’auras pas choisis.

     Il me semble aussi que l’esprit d’économie permet de travailler la vertu de justice. La justice étant de donner à chacun ce qui lui est dû. Cela permet d’identifier une hiérarchie dans les dépenses. En effet, il est juste que tu doives à ton propriétaire le loyer de ton appartement. Il serait malhonnête et injuste de t’offrir un grand voyage et de ne pas pouvoir payer ton loyer. De même il est important que tu te nourrisses correctement afin de pouvoir bien suivre tes études. Il serait désordonné que ton armoire déborde de vêtements et que tu ne manges pas à ta faim car tu n’as pas de quoi faire tes courses alimentaires.

       Tu vois, ma chère Bertille, il y a un ordre en chaque chose. C’est important de régler d’abord ce que l’on doit avant d’acheter un plaisir qui n’est pas nécessaire. Cette règle te sera très utile si un jour tu as des enfants, leur scolarité coûtera cher, il faut y penser. C’est un sacrifice, certes, mais qui vaudra la peine même si, à cause de cela ta famille n’aura pas les moyens de s’offrir des vacances, de louer un gîte. L’éducation de tes enfants ne sera – t- elle pas plus importante que des vacances éphémères au bord de la plage ? Là encore ton imagination sera bien utile pour organiser de belles vacances toutes simples en famille !

Ce premier salaire que tu viens de recevoir est une très bonne expérience de la vie, il va te permettre de réfléchir sur la priorité de tes dépenses pour cette année, d’anticiper en cas d’imprévu, et pourquoi pas, de mettre un peu de côté pour un projet qui te tient à cœur, ne m’as-tu pas dit que tu souhaitais voir « Le lac des Cygnes » de Tchaïkovski à l’opéra ?

       Cette habitude d’économie que tu vas prendre petit à petit te servira toute ta vie, notamment si tu deviens épouse et mère, car ton mari saura qu’il peut compter sur toi en ce qui concerne le budget familial, et les vertus que tu auras développées apporteront joie et harmonie dans ton foyer !

       Je te souhaite une très bonne année scolaire et te dis à très bientôt !

 Je t’embrasse,                                               

Anne

Patience…

Bloqué depuis 15 minutes dans les bouchons Porte de la Chapelle, je trépigne ! Quelle lenteur ! Jamais je n’arriverai à temps. Que de temps encore perdu à attendre ! Cet accident sur la route, toujours quand il ne faut pas,      décidemment je n’ai pas de chance aujourd’hui. Vite, que dit Waze ? N’y a-t-il pas d’itinéraire plus rapide ? Non, il plante et se ferme. Impossible de relancer l’application ! Que dit Google maps ? Ouf, je ne suis pas perdu, Google me trouve un itinéraire de contournement, je n’arriverai pas trop en retard …

Qui n’a pas déjà vécu cette scène ? Tout, tout de suite et sans attendre, tel est notre « art » de vivre. Ce n’est pas nouveau, déjà dans les années 30 le père Lyonnet disait : « notre plus grand défaut et notre plus grave faiblesse consiste à vouloir de suite être au but et obtenir le progrès souhaité ».

En effet, nous menons une vie trépidante qui nous donne l’illusion d’avancer en permanence vers un mieux potentiel. Nous n’avons plus besoin d’attendre car beaucoup de choses peuvent être obtenues très rapidement voire quasi instantanément. Et nous sommes tout décontenancés quand dans notre vie, un projet n’avance pas aussi vite que nous l’attendions. Quand le Bon Dieu que nous implorons ne nous exauce pas de suite. Quand nous faisons de notre mieux pour passer en classe supérieure et que malgré cela nous devons redoubler. Quand nous voyons le mal qui se fait dans la société et que nos efforts et ceux des hommes de bonne volonté restent impuissants et apparemment sans effet ! Qu’attend le Bon Dieu ?

Nous sommes souvent tentés soit de nous décourager et d’abandonner, soit de bousculer, de précipiter les choses pour avancer. Oui dans une certaine mesure, faisons tout notre possible, mais laissons Dieu choisir son heure. N’oublions pas qu’avant d’agir, et de passer à l’action, Jésus est resté dans l’ombre et s’est « préparé » pendant 30 ans, qu’avant de ressusciter et de montrer sa victoire à la face du monde, il y a eu le calvaire et 3 longues journées de mort. Ces longues journées parfois monotones qui nous paraissent inutiles et vaines permettent à la semence de lever, de grandir et finalement de mûrir sous le soleil de la grâce. Alors ne soyons pas trop impatients et laissons la Providence guider les grands et les petits projets de notre vie. Elle sait ce qu’elle fait et quand elle le fait.

Charles

Dis-moi quel est ton langage…

 

Dis-moi quel est ton langage, et je te dirai qui tu es…

Il est intéressant de se rendre compte à quel point notre langage est influençable : l’air du temps, ou plutôt le vent qui souffle à longueur de journées dans les différents médias, colporte des expressions toujours nouvelles, toujours « trop » branchées, toujours plus sensationnelles. Il faut « créer le buzz », que l’auditeur soit toujours plus « scotché » par les événements, que ce ne soit qu’une grande série de : «Waooh ! », à l’écoute des informations. « Ça va le faire ! », mais : « Pas que ! » ; là : « J’t’ai clashé ! ». « C’est juste pas possible ! ».  J’en passe et des better.

Si ces mauvais anglicismes peuvent être ironiques, pris au second degré, malheureusement ils passent insensiblement dans le langage courant et finissent par polluer notre belle langue, si précise et raffinée quand elle est bien parlée. Si le fond d’une pensée est important, la forme ne l’est pas moins. En effet, comment exprimer des idées profondes et nuancées avec ces interjections toutes faites, qui appauvrissent le langage, et par là-même, la possibilité de conceptualiser, de réfléchir précisément, de différencier ? Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Et si les mots disparaissent, avec quoi pensera-t-on ?

Alors gardons précieusement le trésor de notre langue intacte, maintenons le plus possible la pureté de notre langage, afin de conserver notre faculté de penser par nous-mêmes.

Dis-moi quel est ton langage, et tu me diras qui tu es.

INFECTIONS SAISONNIERES : la Rhinopharyngite

 L’été s’est achevé et avec l’arrivée de l’automne, arrivent aussi les petites infections de saison qui font partie de nos habitudes. C’est par exemple la rhinopharyngite que l’on sent s’installer avec des éternuements à répétition, des picotements de gorge ou bien un vrai mal de gorge, quelques frissons correspondant à des montées de fièvre ou une grande fatigue et des courbatures.

Chacun de nous reconnaît ces symptômes qui font partie de notre existence. Peut-être, avant d’aller consulter un médecin, pourrions-nous envisager de combattre l’avancée de la maladie par des remèdes dit remèdes de « Grand-Mère » qui ont fait la preuve de leur efficacité.

Phytothérapie :

En usage interne : Thym (plante) + Eucalyptus (feuilles) : faire un mélange en parties égales  et prendre 5 grammes (= une demie cuillère à café) en infusion plusieurs fois par jour.

Séparément : Bourrache (fleurs) + Chiendent (racine) + Aigremoine (plante) : faire un mélange en parties égales et prendre 5 g en décoction une à deux tasses le soir.

Aromathérapie :

Essence de Citron + Sarriette + Géranium + Thym : faire un mélange en parties égales et prendre 2 gouttes 3 fois par jour dans un excipient approprié (lait, miel, sucre, huile, alcool).

Il est bon de savoir qu’il existe dans le commerce (en pharmacie) une préparation appelée Gouttes aux Essences, très efficace, qui se prend à raison de 10 gouttes matin et soir ; on la trouve actuellement sous forme de capsules, plus pratiques à utiliser, que l’on prend à raison d’une capsule matin midi et soir.

Les compléments alimentaires : navet, framboise, avoine en soupe.

Recommandations : On peut aussi employer de la Ronce (feuilles et bourgeons) réduite en poudre fine, à inclure dans du sucre caramélisé ; à sucer en « bonbons » entre les repas.

Les plantes utilisées assez tôt peuvent stopper rapidement cette affection et bien sûr, si les symptômes persistent, ne pas hésiter à consulter votre médecin.

                                               Dr. N. Rémy