Mousse de thon – Crème au caramel

Mousse de thon

Pour 12 ramequins :

– 2 boites de thon au naturel de 300 g chacune 

– 15 cl de crème fraîche 

– 2 cuillères à soupe de moutarde 

– 200 g de saumon ou de truite fumée 

– 2 sachets de gelée Maggi ou de Madère à faire chauffer et laisser refroidir avant de mélanger.

Mélanger à la fourchette le tout dans l’ordre 

Remplir les ramequins 

Mettre au frais une nuit ou au minimum 4 heures. 

 

Crème au caramel

4 personnes

– 250 g de lait

– 250 g de crème fraîche liquide

– 10 g de beurre

– 1 pincée de fleur de sel

– 20 g de fécule de maïs

Pour le caramel :

– 150 g de sucre

– 50 g d’eau

Versez l’eau dans la cocotte et ajoutez le sucre et laissez prendre le caramel. Ajoutez une pincée de sel et ajoutez le beurre en fin de cuisson. Réservez.

Dans un saladier, mélangez le lait, la crème et la maïzena. Versez sur le caramel, à feu vif portez à ébullition tout en mélangeant au fouet. Laissez cuire 2 à 3 minutes puis versez dans des verrines ou ramequins. Une fois refroidis, déposez-les au moins 2 heures au réfrigérateur.

 

De l’art de la conversation

Pendant nos repas en famille, il est nécessaire que tout le monde puisse s’exprimer librement et que des débats d’idées s’instaurent qui enrichissent les argumentations de chacun et permettent de discuter de sujets variés. Ceci fait partie du rôle des parents de savoir susciter des discussions intéressantes et souvent animées.

Cependant, prenons garde que ce ne soient pas toujours les mêmes qui monopolisent la parole : tel beau parleur développera ses idées pendant de longues minutes, tandis que des caractères plus introvertis seront bien heureux de cette aubaine qui leur permet de conserver un mutisme dans lequel ils se complaisent. Il est important de faire comprendre à nos enfants que la conversation est un art qui demande une participation de tous, ne serait-ce que par politesse ; les uns s’oubliant pour laisser parler les timides, et les autres faisant un effort pour sortir de leur coquille en s’intéressant à ce qui se dit. Méfions-nous d’un certain « confinement intérieur », fruit d’habitudes familiales, qui peuvent devenir pesantes à la longue et laisser de côté certains membres de la maisonnée.

 

Epoux unis ?

           Autour du mariage fleurissent un tas d’idées fausses. Les unes sont sombres, les autres colorées de rose ou de bleu d’azur… Il y a les faux sages, qui affirment que l’on se marie pour se « faire une fin », ou les faux résignés qui n’osent plus croire au bonheur et se replient sur eux-mêmes, ou encore les esprits pénétrés d’illusion (féminins surtout) pour qui le mariage est la fin des problèmes, le bonheur assuré ! Bref, d’un côté le mariage est un enfer, de l’autre c’est le paradis. Pour mettre tout le monde d’accord, on décrète enfin qu’il est une loterie. Cela explique tout !

Derrière ces jugements simplistes, les hommes n’en finissent pas de désirer le bonheur et de se tromper sur lui, parce qu’ils refusent d’accepter leur condition d’hommes, de tenir compte du péché et de leurs limites. Or le bonheur n’est pas un état, c’est une conquête. On ne le reçoit pas tout fait, on le fait soi-même. Sur la terre il n’est jamais pur car toujours mêlé de souffrance.

Alors, me direz-vous, cela n’existe donc pas, les foyers heureux ?

Les foyers heureux ne sont pas ceux que le deuil, les maladies, les difficultés matérielles, l’échec ne visitent jamais. Ce sont ceux où les époux sont bien accordés, ceux qui ne sont pas rongés par le doute mutuel, la tentation ; ceux où l’amour se fortifie et s’épanouit au long des jours, dans le pire comme dans le meilleur.

Reste que les époux ont chacun un passé différent qui les a modelés à sa façon, qu’ils ne parlent pas le même langage en se servant pourtant des mêmes mots ; qu’ils portent en eux des différences de tempérament entre lesquels l’harmonie n’est pas toujours aisée. Il est inévitable que chaque époux souffre par l’autre et fasse souffrir l’autre. Cela pourrait aboutir à des incompréhensions, ou crises graves de sentiment de solitude, alors que l’on vit sous le même toit, si un effort commun n’était pas entrepris pour réduire les oppositions de caractère, les équivoques de vocabulaire, pour accorder deux intelligences différentes, deux sensibilités inégales. Cet effort demande de l’attention, de la souplesse, de la patience, du courage… L’amour, croit-on, rend tout facile, mais c’est le mariage qui donne surtout les grâces, la force d’entamer cette lutte contre soi pour « retrouver l’autre ». Cette lutte est une vraie lutte ! On peut vraiment dire que l’amour conjugal est une mort à soi-même dont le combat durera probablement toute notre vie, et qui permet à notre amour de se transformer en charité. Aucun foyer n’échappe à cette loi de dépouillement : il n’y a pas d’union harmonieuse sans efforts onéreux !

Il y aura toujours assez de différences entre un homme et une femme pour les diviser, à moins que, par beaucoup d’humilité, de générosité, ils veuillent éviter que les désaccords superficiels ne fassent germer au fond de leurs cœurs une désunion mortelle. Qu’ils sachent rire l’un de l’autre et d’eux-mêmes : le rire est l’ennemi des venins cachés et des rancunes. L’humour, en allégeant l’atmosphère, est l’allié de l’amour. S’il ne détruit pas la souffrance, il l’apaise et l’empêche de devenir l’obstacle qui sépare sournoisement les âmes.

C’est au milieu de la vie, alors qu’on a réussi à aplanir depuis longtemps les premières difficultés, que l’égoïsme, prenant de nouveaux visages, risque de séparer, même à leur insu, les époux les plus unis. Il convient d’être vigilant, et de prier. Toute baisse de vie intérieure a sa répercussion immédiate au foyer. Seul le Sacrifice de la Messe peut donner cet esprit de sacrifice. Le mariage s’enracine, comme tous les sacrements, dans la Messe.

La muraille de nos complaisances, de notre mollesse, de notre ambition tente inlassablement de se reconstruire en nous…et une certaine fatigue y sert de mortier. Nous avons alors tendance à nous enfermer dans une sorte de prison intérieure. C’est le grand péril de l’âge mûr ! Certes les bonnes habitudes de prévenance, délicatesse, estime mutuelle sont prises, mais il n’est pas besoin de scènes violentes ni d’éloignement marqué pour que l’union cesse d’être vivante et profonde.

L’âge mûr est l’âge de l’ambition. L’homme qui se donne tout entier à son métier, à ses affaires, dans quelle mesure ne se cherche-t-il pas lui-même ? Et si son foyer souffre de ses absences de plus en plus longues, si sa femme le sent de plus en plus distrait, absorbé, nerveux, ne lui reproche-t-elle pas son égoïsme ? « Toi, tu ne penses qu’à tes enfants » lui rétorquera son mari agacé. Égoïsme aussi de ceux qui parlent toujours et ne savent plus écouter, égoïsme surtout de ceux qui se taisent et ne font plus l’effort de sortir d’eux-mêmes et de faire partager leurs idées ou sentiments. Les époux trop accaparés chacun par leurs responsabilités, trop « habitués l’un à l’autre » pour se mettre en frais l’un pour l’autre, risquent de mener deux vies parallèles et de ne plus jamais se rencontrer. Ils paraissent unis, et les voilà devenus des étrangers. On a désappris le sacrifice, qui, sous une forme ou sous une autre est tous les jours nécessaire. On veut préserver sa liberté ? Jusqu’où cela peut-il mener si une tentation venait à se présenter ?

Le plus attristant est de se rendre imperméable au regard de l’autre : les traits mêmes du visage de l’époux, les détails de son caractère nous deviennent imperceptibles. À force de vivre près de lui, nous ne distinguons plus rien de lui. Le simple jeu de l’habitude renforce ainsi la malfaisance de l’égoïsme et engendre la solitude.

C’est à l’approche de la vieillesse que cette opacité, fruit du péché, s’épaissit, si l’âme a manqué de générosité, si elle s’est dérobée aux souffrances légitimes qui purifient, qui maintiennent intacte la faculté d’accueil et de don. Heureux sont ceux qui ont su triompher de l’épreuve et de l’usure du quotidien ; ils n’ont pas laissé s’effacer l’image qui avait ébloui leur jeunesse ; ils ont gardé ce besoin d’admirer, cette faim de découverte qui les jetaient jadis l’un vers l’autre. C’est l’âme, et l’âme seule qu’ils s’appliquent à saisir à présent. Heureux ceux qui ont gardé assez de souplesse pour suivre l’autre dans ses transformations, pour marcher du même pas, vers le même but.

Dans les foyers unis, c’est-à-dire qui ont su souffrir pour leur bonheur, on s’aime beaucoup plus aux derniers jours qu’au début de la vie commune. Le foyer heureux et uni est celui où l’ascension au-delà de soi-même a été entreprise d’un même cœur par les deux époux et poursuivie dans l’héroïsme de la foi.

Sophie de Lédinghen 

 

 

 

Le chapelet avec les enfants

           La belle Dame est là, qui regarde Lucie… En la voyant si belle et si douce, la voyante hésite à lui parler. Enfin, la voilà qui se décide à demander à la Dame ce qu’elle désire.

Je désire que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous récitiez le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre Dame du Rosaire pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pourra l’obtenir.

Lucie s’enhardit ensuite à transmettre à la Dame plusieurs demandes de grâces. La vision répond maternellement à chacune, en recommandant toujours le chapelet comme moyen de les obtenir.

Le 13 octobre 1917, la belle Dame annonce qui elle est : 

Je suis Notre-Dame du Rosaire. Je veux que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours !

On peut vraiment dire que la Sainte Vierge a encouragé ces trois jeunes enfants de dix, neuf et sept ans à prier le chapelet ! Beaucoup de parents sont réticents, n’osant pas imposer à leurs enfants une « récitation » fastidieuse… Mais le chapelet n’est pas une « récitation ». C’est une contemplation, un voyage que l’on fait au pays de Jésus, à l’époque de Jésus. C’est sérieux parce que c’est vrai. Qui n’aurait pas envie de partir en Terre Sainte auprès de Jésus ? Qui ne préfèrerait être invité dans la crèche de Bethléem le jour de la naissance de Jésus plutôt qu’assister à un banal goûter de Noël ?

Il n’est jamais trop tôt pour faire l’expérience de la joie surnaturelle, et les enfants n’attendent que cela ! Ils sont mystiques par nature. Même votre petit bonhomme, qui vous paraît toujours si distrait et agité dans la prière, n’attend que cela !

Organisez la récitation du chapelet avec vos enfants, prenez le temps de leur expliquer cette prière, dans un langage adapté à leur âge, mais sérieusement (pas comme à des bébés), donnez à chacun un chapelet et expliquez simplement chaque mystère en feuilletant une Bible joliment illustrée. Les mystères joyeux, pour commencer, et vous les verrez impatients de prier !

Dites ce chapelet tous ensemble, calmement, en alternant (garçons et filles, par exemple) la première et la deuxième partie des Ave Maria, et, c’est important, en demandant à chacun de s’imaginer pour chaque dizaine, dans la maison de Marie à Nazareth, le jour de l’Annonciation, ou dans la grotte de Bethléem, ou dans le Temple de Jérusalem, afin d’entrer vraiment dans le grand mystère auquel vous avez la grâce d’être invités et de pouvoir le contempler de près.

Certains parents diront peut-être : une ou deux dizaines, oui, mais peut-on vraiment dire avec les enfants les cinq dizaines d’un chapelet ? Le jour où on leur explique le chapelet, oui certainement, en ayant soin, bien sûr, de faire de bonnes interruptions entre chaque dizaine pour expliquer le mystère suivant, et de chanter (les mystères joyeux doivent être joyeux !). Mais ils sont portés par la prière collective, et c’est facile de le réciter ensuite entièrement.

Après cela, on peut les encourager à réciter librement une dizaine de chapelet dans la cour de récréation, sur le chemin de l’école ou dans leur chambre…dès qu’ils ont un petit moment qu’ils peuvent donner à Jésus et à la Sainte Vierge.

On pourra aussi organiser des « processions », à l’occasion d’une promenade ou d’un petit pèlerinage en famille, pour que les enfants voient qu’on peut aussi continuer à prier en marchant avec les bannières (que l’on aura fabriquées avec eux !) et en chantant.

Les enfants sont très sensibles à la proximité du monde surnaturel : la Sainte Vierge, quand on la prie, est là au milieu de nous et elle nous écoute ; de plus, elle ne vient jamais seule, elle est entourée de milliers d’anges qui nous encouragent et prient avec nous. Eux voient la Sainte Vierge pendant que nous prions, alors demandons-leur de nous aider s’il nous arrive d’avoir des distractions…

Si les enfants disent 9 ou 11 « je vous salue Marie », ils doivent comprendre que ce n’est pas grave…ce qui est important, c’est de les aider à entrer dans cette contemplation du chapelet, de laisser ce monde et ses préoccupations, de faire silence et de se transporter là où sont Jésus et Marie.

Il est parfois étonnant (et très satisfaisant !) de voir certains enfants prier les mains jointes et les yeux fermés, dans un si profond recueillement qu’on a l’impression que les anges du Paradis se sont rendus visibles le temps d’un chapelet… Mais gardons-nous de dire qu’un enfant ne prie pas parce qu’il ne prononce pas les prières. On peut voir l’un ou l’autre fixer une image, sans rien dire, il ne « récite » pas son chapelet…mais qui oserait dire qu’il n’est pas de tout son cœur dans la grande cour de la maison de sainte Elisabeth, tressaillant peut-être lui aussi d’allégresse à la visite de Notre Dame… ?!

Tout ce que l’on reçoit dans l’enfance, et particulièrement sur le plan spirituel, marque beaucoup et pour toujours. Chers parents, aimez le chapelet, faites-le aimer à vos enfants, profitez de ces vacances qui commencent pour prendre l’habitude de le réciter tous ensemble chaque jour, et pourquoi pas avec les grands-parents, oncles et tantes, cousins de tous âges ? Répondez aux demandes instantes de Notre-Dame, il est nécessaire de le prier, il est même urgent de le faire dire aux enfants dont la prière plaît tant à Dieu ! Le chapelet est loin d’être une dévotion secondaire ou facultative, la Vierge de Fatima est venue révéler qu’il est la condition pour obtenir toutes les grâces que nous lui demandons. Oui, elle est Médiatrice de toutes grâces, mais « ce torrent de faveurs qu’elle retient dans son Cœur Immaculé, elle ne veut le déverser sur chacune de nos âmes, de nos familles, de nos patries et sur le monde, qu’en réponse à l’imploration humble et suppliante de nos innombrables chapelets ». Si, comme à Lourdes, elle s’est montrée tenant à la main un chapelet, c’était pour nous montrer qu’il est le meilleur moyen pour gagner son Cœur et obtenir ses grâces. Vous verrez comme elle bénira vos familles où la foi s’affermira jusque dans le cœur de vos enfants.

               S. de Lédinghen

 

 

Actualités culturelles

 ¨ Grenoble (38) (Grenoble et ses artistes au XIXe siècle)

Du 27 mai au 25 octobre 2020, le musée de Grenoble vous propose de partir à la découverte de « Grenoble et ses artistes au XIXe siècle ». La réunion de 150 œuvres et objets d’art vous fera découvrir l’essor artistique considérable de cette époque, le plus souvent inspiré de l’environnement montagnard de Grenoble.

¨ Orléans (45)

Prolongée jusqu’au 30 octobre 2020, l’exposition du Musée des Beaux-Arts d’Orléans sur « Jean-Marie Delaperche, un artiste face aux tourments de l’Histoire » sera donc encore visible quelques mois. Trois ans de recherches intenses ont permis de retracer la vie et l’œuvre de cet artiste orléanais jusque-là totalement inconnu. Cette rétrospective présente non seulement l’extraordinaire talent de Jean-Marie Delaperche (1771-1843), mais également les œuvres de son frère Constant et de sa mère Thérèse.

¨ Chantilly (60)

Jusqu’au 31 août 2020, partez à la découverte de l’exposition « Raphaël à Chantilly, le maître et ses élèves » présentée au domaine de Chantilly à l’occasion du 500e anniversaire de la mort du peintre Raphaël (1483-1520). Réputé pour ses impressionnantes collections de chefs d’œuvres, le domaine de Chantilly réunit cette année les plus grandes réalisations du maître italien ainsi que de nombreux dessins préparatoires : depuis les premières créations de l’artiste en collaboration avec son maître Le Pérugin, jusqu’aux œuvres de ses propres élèves, redécouvrez le monde fascinant de la Renaissance !

¨ Saint-Omer (62)

« Henri Dupuis, 200 ans de passion » : afin de fêter les 200 ans de la naissance d’Henri Dupuis (1819-1889), le musée Sandelin revient jusqu’au 22 novembre sur cette figure emblématique de Saint-Omer. A son décès en 1889, Henri Dupuis, célibataire et rentier, lègue à la ville son extraordinaire collection amassée durant une vie complète. L’exposition présente ce legs qui vous permettra de découvrir le patrimoine flamand ainsi que de très nombreuses naturalia (curiosités issues de la nature) ramenées par Henri Dupuis de ses différents voyages.

¨ Paris (75 008)

Jusqu’au 4 octobre prochain, profitez de l’exceptionnelle exposition du Petit-Palais intitulée « La force du dessin, chefs d’œuvres de la collection Prat ». Première collection privée à être présentée au public en 1995 au Louvre, la collection de Louis-Antoine et Véronique Prat rassemble un extraordinaire ensemble de dessins des plus grands artistes entre le XVIe et le XIXe siècle. Ce rassemblement de chefs d’œuvres, sélectionnés avec soin par les Prat, est absolument unique en son genre, et n’a pas été visible depuis 1995.

Nous nous sommes efforcés de vous indiquer des expositions dont la réouverture était officiellement effectuée (dans la limite de tout changement imprévu). La plupart des expositions ayant été prolongées, n’hésitez pas à vous pencher également sur celles des revues précédentes.

De plus, de nombreuses régions mettent en place sur leur site des visites virtuelles des monuments les plus emblématiques des environs (par exemple pour les Pays de la Loire : https://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/ressources/en-360/).