Pour les couturières : du savon et de l’amidon !

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE …

 Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

            Peut-être déjà connu de nos lectrices couturières, mais peut-être bon aussi à rappeler ?

Prélevez vos restes de savon très fins et laissez-les sécher. Ils seront alors idéals pour reporter vos patrons sur du tissu, marqueront aussi bien que la craie et s’élimineront sans difficulté d’un revers de main ou à la vapeur. Gratuit, efficace, anti-gaspillage… Rien que des avantages.

 

  Lorsque vous employez des tissus fins, légers, glissant donc difficiles à travailler, pensez à les vaporiser d’amidon en bombe. Cela rigidifiera la matière et vous facilitera grandement le travail pour tailler les pièces à coudre.

 

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

 

Ciboulette

Opérette en trois actes (1923) de Reynaldo Hahn

Le Chœur des maraîchers

Maraîchers et maraîchères :

Nous sommes les bons maraîchers

De Pantin, Montretout, Chaville :

Nous arrivons tous à la file

A l’heure où chacun se défile,

Et rentre en bâillant se coucher ;

Nous sommes les bons maraîchers.

Françoise

Vous êtes, vous les maraîchers,

Mais nous sommes les maraîchères,

Et chacun sait qu’un maraîcher

C’est moins beau qu’une maraîchère.

Le rire prompt, l’âme légère,

On nous craint pourtant à Paris,

Car, quand nous sommes en colère,

Nous organisons la vie chère.

Françoise, les maraîchers

Et le légume est hors de prix.

Auguste

Nous sommes les bons maraîchers,

Françoise

 Mais nous sommes les maraîchères.

Auguste

 C’est des beaux gars, les maraîchers.

Françoise

 C’est moins beau que les maraîchères.

Auguste

Mais que feraient sans maraîchers, les maraîchères ?

 

Françoise

 Que deviendraient sans maraîchères, les maraîchers ?

Auguste

 Par bonheur, chaque maraîchère a toujours eu son maraîcher.

Françoise

 Donc vivat pour les maraîchères

Auguste

Et hourrah pour les maraîchers

Les maraîchers

Hourrah !  

Les maraîchers

Vivat !

Auguste

Allons, assez de disput’s, assez de façons, Et chantons tous à l’unisson :

Françoise, Auguste, les maraîchers et les maraîchères

Nous sommes les bons maraîchers de Pantin, etc.

https://open.spotify.com/search/nous%20sommes%20les%20maraichers

Il y a Parole et paroles  

           À l’heure où la guerre de l’information fait rage, l’expression biblique « La Bonne Parole » prend tout son sens. Dans la cité malade, quelle est la bonne Parole ? Où se trouve la bonne information ?

 

           Quand on sait à quel point un être humain est constitué des informations qu’il emmagasine, aussi bien sur un plan génétique, biologique qu’émotionnel ou intellectuel, on saisit pourquoi, depuis le Commencement, la guerre eschatologique se déroule essentiellement sur ce terrain, crucial, de la parole. Et l’on comprend pourquoi toutes les forces politiques et financières contemporaines concentrent leurs efforts maléfiques sur ce terrain privilégié de l’information.

 

  Mais il y a Parole et paroles. L’une, la Parole de Dieu dit la Vérité sur Sa Création. L’autre, la parole du père du mensonge essaie de la travestir, de la trafiquer, de la subordonner, de la détruire.

 

  Il faut, vous dira-t-on, sauver l’économie. Sauver la République. Sauver la démocratie. Sauver la France. Sauver la famille. Sauver l’homme. Sauver la planète… Sauver, sauver, sauver… Ils voudront bientôt sauver Dieu Lui-même… Jamais pourtant, tous ces sauveurs de fête foraine vous parleront de sauver votre âme.

 

  « L’homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur », rappelle dès l’ouverture de ses Exercices Spirituels saint Ignace de Loyola. « Et, par ce moyen, sauver son âme… »

Dans la cité malade, il n’est pour l’âme qu’un Sauveur, c’est Jésus-Christ, Fils du Père dans l’Esprit.

 

  Tous ces sauveurs si pressants feraient bien de se souvenir que derrière chacune de leurs initiatives, le vieux serpent les a toujours attendus pour les mordre plus profondément encore, au cœur de leurs illusions et de leurs utopies. Le vieux serpent qui ne songe qu’à perdre, jamais sauver.

  Perdre son âme, c’est égarer dans le commerce avec le monde l’usage de ses trois principales facultés qui sont, comme le rappelle sainte Catherine de Sienne dans cette magnifique oraison, la mémoire, l’intelligence, la volonté :

 

Dans ce jardin intérieur,

était enfermé l’homme, ô Père éternel.

Tu l’as extrait de ta pensée

comme une fleur à trois rameaux,

qui sont les trois facultés de l’âme :

mémoire, intelligence et volonté1.

 

  Notre mémoire, en tant que faculté vivante de notre âme, sert à entretenir, par la prière et l’oraison, la Memoria Dei au plus profond de notre être. L’intelligence nous a été donnée pour comprendre la nature trinitaire de Dieu, par l’étude, la lecture et la méditation, afin d’échapper à toute forme de propagande ou de divertissement venus du dehors. Notre volonté nous engage à désirer louer et servir Dieu, à recevoir ses sacrements, à espérer le Ciel plutôt que d’attendre le bonheur de la terre, à prier pour la persévérance finale, pour soi et pour les siens…

 

  Si nous comprenons que nous sommes sur Terre pour sauver notre âme, alors ne souillons pas notre mémoire, notre intelligence et notre volonté. Remplissons notre devoir d’état tout en les gardant sauves de tout commerce adultère avec cette société. Comprenons que sauver son âme revient tout simplement à ne pas la perdre, c’est à dire détourner notre consentement intérieur de tous les experts en damnation dont l’unique préoccupation est d’égarer notre mémoire, de corrompre notre intelligence et d’anesthésier notre volonté.

C’est un combat avant tout intérieur, quotidien, qui engage toute notre âme, et dont Jésus-Christ, notre Seul Seigneur et notre unique gouvernement, nous assure qu’il est déjà gagné dès lors que nous plaçons en Lui notre espérance et laissons agir sa Charité. C’est un combat extérieur, ensuite, qui nous oblige à affiner chaque jour notre discernement pour démêler le vrai du faux dans l’information dont la société nous abreuve jusqu’à la nausée. Alors seulement peut commencer un combat politique vraiment éclairé, parmi la multitude des débats, des leçons, des plaintes, des mensonges répandus par le monde, sur les pages de ses magazines, ses affiches, ses écrans…

 

  Car la seule nouvelle qui pèse est celle de Jésus-Christ-Rédempteur, la seule vraiment nourrissante dont il vaille la peine de distinguer la présence, afin d’ajuster au mieux à elle-seule nos comportements parmi nos semblables, nos prochains. La Parole faite chair, et non l’information.

 

Roland Thévenet

 

 

Grandir et mourir

           L’âge de la majorité et des responsabilités d’adulte a beaucoup varié selon les siècles, tant il est vrai qu’il était déterminé par les fluctuations de l’espérance de vie, selon les générations.

           Même s’il est difficile d’avoir des données précises sur la démographie au Moyen-Age, par exemple, on sait qu’au XIIIème siècle encore, un enfant sur trois meurt avant l’âge de 5 ans. En 1100, l’espérance de vie est de 20 ans seulement, alors qu’elle atteint 35 ans et plus au XIIIème siècle !

  La vie était courte, et ne pouvait donc être gâchée. Tous les instants comptaient : au Moyen-Age,  « l’omniprésence de la mort est indéniable. La question du salut demeure un fait urgent et permanent », comme l’écrit Patrick Sbalchiero1. Il fallait apprendre à grandir très vite, prendre sa part de travail dès le plus jeune âge pour faire vivre sa famille, se montrer un homme avant l’âge de 10 ans, guerroyer dès qu’on le pouvait. Nécessité faisait loi.

  Mais aussi était-on aidé par la grande spiritualité qui entourait la vie quotidienne : beaucoup de vocations, beaucoup d’églises ; avant 1328, il y avait au moins une église ou chapelle pour 200 habitants, ce qui veut dire au moins autant de desservants !

  Apprendre à grandir était surtout, apprendre à bien mourir, en ayant accompli la vocation pour laquelle nous étions faits.

  Nous ne sommes plus tout à fait dans les mêmes conditions, la vie est beaucoup plus facile pour nos jeunes, et c’est peut-être pourquoi, ils ont tant de mal à « grandir »… Mais le but à atteindre est toujours le même !

 

1 in Des hommes pour l’éternité – Artège – 2020

 

Les Evangiles, imposture ou bibliographie fidèle ?

           « Les Evangiles ne sont qu’une fable écrite par des charlatans sur un personnage qui n’a peut-être même pas existé. Ces récits se contredisent entre eux et ne peuvent en aucun cas être pris au sérieux. » Combien de fois avons-nous entendu cette attaque contre ce qui est le fondement même de la religion chrétienne ? Nous savons par la Foi que les Evangiles, ainsi que les autres ouvrages du Nouveau et de l’Ancien Testament, sont des ouvrages inspirés par Dieu. Mais cet argument ne pèse pas beaucoup lorsque nous parlons avec des non-chrétiens, aussi il peut s’avérer utile de dégager les points qui prouvent la valeur de ces textes sacrés, en démontrant leur intégrité, leur authenticité et leur véracité1.

Intégrité des Evangiles

  La question de l’intégrité porte sur la correspondance des manuscrits avec les ouvrages originaux : Y a-t-il eu corruption du message transmis par les auteurs ? La critique que l’on entend le plus couramment à ce sujet est celle-ci : « Il n’existe aucun original des Evangiles. Nous disposons de près de 12 000 copies manuscrites.  Entre ces textes, il a été relevé environ 150 000 variantes : le texte des Evangiles est donc tellement altéré qu’il est impossible de s’assurer de sa conformité avec l’original ». Trois raisons permettent d’invalider cet argument :

– Les manuscrits des Evangiles sont les textes anciens qui se rapprochent le plus de leur original. Le plus vieux d’entre eux, le manuscrit « John Ryland », contenant un extrait de l’Evangile de saint Jean, est daté de 120 à 130. Moins de cent ans le séparent de son original ! En comparaison, le texte original ayant le moins d’écart avec son manuscrit le plus ancien est un texte de Cicéron, avec neuf cents ans de différence ! Les manuscrits des Evangiles sont ainsi quasi contemporains de leurs originaux, ce qui limite très fortement les erreurs de transmission.

– Les Juifs étaient d’une extrême rigueur dans la retranscription des textes sacrés de l’Ancien Testament. Les convertis au christianisme ont conservé cette même rigueur dans la retranscription des Evangiles, toute altération du texte original étant considérée comme une profanation. Pour preuve, la découverte des manuscrits de Qumran a permis de comparer des copies du IIème siècle avec d’autres du Xème : on ne relève aucune différence notable entre ces exemplaires, malgré huit cents ans d’écart, les variantes étant principalement de l’ordre de la ponctuation ou du détail. Aucun autre texte n’a été recopié avec autant de soins que les Evangiles.

– Bien loin de diluer le texte original, le très grand nombre des copies permet de le serrer plus près et d’identifier d’éventuelles contradictions ou erreurs. On a retrouvé plus de deux mille manuscrits écrits entre le IIème et le IIIème siècle. A titre de comparaison, on ne compte que deux cents manuscrits des œuvres d’Homère, auteur antique le plus représenté, et personne ne met en doute leur justesse avec leurs originaux !

Il en ressort que l’intégrité des Evangiles ne peut sérieusement être remise en cause : il faudrait alors, si l’on est un tant soit peu honnête, douter de la totalité des textes qui nous viennent de l’antiquité.

Authenticité des Evangiles

  S’interroger sur l’authenticité d’une œuvre revient à s’assurer de l’identité des auteurs et de la date de réalisation. La mode actuelle est de dater les Evangiles à la fin du 1er siècle, c’est-à-dire après la mort des quatre évangélistes, saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean. Ces textes ne seraient alors plus des témoignages, mais plutôt la retranscription de traditions orales sans fondement vérifiable, comme une sorte de chanson de geste. A cette théorie s’opposent différents arguments, externes et internes aux Evangiles.

  Toutes les communautés chrétiennes primitives reconnaissent comme authentiques les quatre Evangiles, ce qui est un gage certain de bonne valeur. D’autre part, on retrouve des témoignages de personnages de l’époque, comme saint Irénée, confirmant l’identité des évangélistes. Enfin, même les Juifs et les Romains, ennemis de l’Eglise naissante, tiennent les Evangiles pour authentiques. Citons simplement le philosophe hérétique Basilide vers 130, le Juif Tryphon, le philosophe romain Celse vers 178. Aucun ne remet en doute l’authenticité des Evangiles, pas même les Juifs de l’époque.

  En ce qui concerne les arguments internes, nous constatons tout d’abord que le contenu des Evangiles s’accorde parfaitement avec ce que nous savons de leurs auteurs. On retrouve ainsi dans l’Evangile selon saint Matthieu une connaissance précise des monnaies et des impôts, ainsi que de nombreuses références aux Ecritures, or saint Matthieu était percepteur d’impôts et a eu pour mission de s’adresser aux Juifs convertis. Saint Marc, disciple de saint Pierre, parle souvent de ce dernier avec précision, comme s’il lui était familier. Saint Luc est un médecin, et l’on retrouve dans l’Evangile qui lui est attribué une grande connaissance des maladies (sueur de sang, …). Saint Jean donne des détails que seul un témoin oculaire et proche de Jésus peut décrire, or nous savons qu’il est « le disciple que Jésus aimait ». L’identité des auteurs semble donc confirmée. Pour ce qui est de la datation de ces textes, on peut affirmer avec certitude qu’ils sont antérieurs à 70, année de la destruction de Jérusalem, et même à 64, début de la persécution de Néron : il y aurait obligatoirement eu mention de ces deux évènements, vécus comme de véritables traumatismes par les Juifs convertis2.

Véracité des Evangiles

  Dernière question, mais de loin la plus importante : les auteurs des Evangiles ont-ils dit la vérité ?

Prouvons d’abord que les évangélistes ne sont pas des imposteurs. La question de l’authenticité nous a déjà permis de mettre en lumière que les évangélistes sont des proches de Jésus ou des apôtres, et qu’ils ont très vite mis par écrit leur témoignage de la vie du Christ. Leurs dires ont ainsi pu être confirmés par d’autres témoins oculaires, c’est pourquoi leurs évangiles ont été tout de suite reconnus et acceptés par l’ensemble des Eglises alors que les nombreux évangiles apocryphes3 qui ont paru se sont vus rejetés ou mis à l’index. De plus, on ne peut douter de la sincérité des auteurs : ils ne se mettent pas en valeur, mais au contraire ne cachent pas leurs faiblesses lorsqu’ils étaient avec Jésus, mais surtout ils ont tous subi le martyr pour défendre ce qu’ils ont écrit. Nous pouvons leur appliquer ce mot de Pascal : « Je ne crois que les histoires dont les hommes se feraient égorger ». Les évangélistes sont donc crédibles et sincères, ils ne sont ni des fous, ni des illuminés, ni des manipulateurs.

  Allons plus loin : une preuve supplémentaire pour déterminer la certitude des faits racontés dans les Evangiles, serait de mettre en évidence leur indépendance et leur convergence. En ce qui concerne la première, elle est évidente au regard des régions où ces textes ont été écrits, et de leurs motifs : saint Matthieu s’adresse aux Juifs de Palestine, saint Luc aux communautés fondées par saint Paul, saint Jean pour réfuter les premiers hérétiques. Pour ce qui est de leur convergence, tous les épisodes principaux de la vie de Jésus (grands miracles, Passion, Résurrection) se retrouvent sans réelle différence, et sa doctrine est exposée de la même manière. Là encore un examen un tant soit peu sérieux des Evangiles permet de mettre en lumière leur véracité.

  Une dernière preuve, pour achever le tout : l’existence et la vie de Jésus sont racontées par les païens eux-mêmes : Tacite le mentionne dans ses Annales, Pline le Jeune raconte à l’empereur Trajan l’extraordinaire expansion de la « religion du Christ », et Flavius Josephe, historien juif, ne cache pas ses miracles. A ces témoignages s’ajoutent différentes découvertes archéologiques venant confirmer le tout, la plus extraordinaire étant le Saint Suaire, fidèle en tout point au récit que les évangélistes ont fait de la Passion du Christ. Tout cela taille en pièces les théories sur la « légende dorée du Christ » : des milliers de personnes n’auraient pu subir le martyr au nom d’un personnage de roman.

  Les Evangiles sont donc, au regard de différents éléments internes et de témoignages extérieurs intègres, authentiques et véridiques. Ceux qui les remettent en cause, alors même qu’ils prennent pour « parole d’évangiles » le Coran, dont l’historicité est plus que douteuse, ne font sûrement pas preuve d’esprit scientifique ou d’honnêteté intellectuelle. On les comprend : accepter que les Evangiles soient vrais aurait pour conséquence directe de reconnaître que Jésus est Dieu, et donc de l’adorer et de le servir. Prions pour qu’Il leur accorde la grâce de la Foi, seule capable de leur ouvrir les yeux à la divine Vérité.

Un animateur du MJCF

Pour approfondir le sujet :

Savoir et Servir n°68 : La Bible, vrai ou faux ?, Ed. du MJCF

Les Evangiles sont des reportages, Marie-Christine Ceruti-Cendrier

1C’est là le rôle de l’apologétique : prouver par la raison que la religion chrétienne est la seule véritable, sans faire appel à des arguments de Foi ou d’autorité.

2L’usage de la langue sémitique est un indice supplémentaire avançant la date de rédaction des Evangiles avant l’an 50

3 C’est-à-dire supposés, douteux

Pour approfondir le sujet :

Savoir et Servir n°68 : La Bible, vrai ou faux ?, Ed. du MJCF

Les Evangiles sont des reportages, Marie-Christine Ceruti-Cendrier