Jupe de grossesse

Chères couturières,

A la demande de plusieurs mamans, nous vous proposons la confection d’une jupe de grossesse. Montée sur un élastique à trous, elle s’adaptera jusqu’à 9 mois. Le modèle présenté est en taille 38 petite stature.

Fournitures :

– une hauteur de jupe plus 10 cm dans un tissu en 140 et 30 cm de Jersey ou, une hauteur de jupe plus 30cm dans un tissu souple.

– 85 cm d’élastique souple à trous en 2 cm de large.

– une fermeture éclair de 20 cm.

Vous serez contente de cette jupe pratique et agréable à porter.

https://foyers-ardents.org/wp-content/uploads/2023/02/Jupe-de-grossesse.pdf

Atelier couture

 

Aux jours de la moisson  

La pluie abreuve enfin la terre. En quelques jours, après les ondées de novembre, la peau dure des champs s’adoucit et se couvre d’un duvet vert tendre. Le blé est là, déjà là. Depuis plusieurs semaines, les paysans scrutaient le ciel. Parfois, des nuages traversaient l’azur, mais aucun ne daignait pleurer sur les semences enfouies dans les sillons. Après la sécheresse de l’été, si la pluie n’arrivait pas, le grain ne pourrait germer, l’hiver achèverait de le tuer, enseveli avant d’avoir pu éclore.

Puis, fin novembre, les lourdes nuées venues de l’océan ont déferlé sur les plaines et les collines, déversant leurs ondes. Les hauts sommets s’emmitouflent dans leurs manteaux de neige. Les lacs se remplissent, sur la rive chante le ressac. La terre se désaltère et boit tout ce qu’elle peut. Le grain germe, le blé est là. L’inquiétude du paysan s’envole, l’hiver peut arriver désormais. Peu importe, le printemps est déjà là, endormi, prêt à exploser dès que la lumière reviendra.

Car le paysan sait que l’eau fait germer, que la lumière nourrit et fait croître la plante. Il croit fermement que les jours vont commencer à rallonger après Noël. Le paysan a confiance, le blé va pousser. Alors il peut bien abandonner la semence à la terre pour l’hiver. Elle portera du fruit. Confiance et abandon. Oh, il ne peut pas tout contrôler, ni le gel, ni la sécheresse, ni les colères tempétueuses du ciel. Mais il sait que le grain germe et que l’eau et la lumière mèneront la jeune pousse jusqu’à la moisson. Cela a toujours été ainsi. Pourquoi en serait-il autrement demain ? La terre est capricieuse et rudoie ses serviteurs, mais elle ne trahit jamais, elle tient ses promesses.

Si la création tient ses promesses, combien plus le Créateur ! Un jour, un enfant fut surpris d’apprendre la mort d’une personne dont il demandait la guérison tous les jours à la prière du soir. « Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il pas exaucés ? ». Notre Seigneur n’a-t-Il pas dit « Demandez, et vous recevrez. Frappez, et l’on vous ouvrira » ? Mais ce que nous voulons, Dieu le veut-Il aussi ?

Oui, si nous demandons à Dieu de nous donner les grâces nécessaires à notre sanctification, Il nous exaucera. C’est certain ! Oh, certes, nous avons beaucoup d’idées sur comment nous devons et voulons aller au Ciel. Mais Dieu a un autre plan que nous. Nous oublions trop souvent que Dieu sait mieux que nous ce qui sert notre sanctification et sa gloire. Dieu nous aime plus que tout ; tout ce qu’Il nous donne, tout ce qu’Il permet, les joies comme les épreuves, tout ce qu’Il fait n’a qu’une seule fin : nous ouvrir les portes du Ciel et nous amener à la sainteté. Cela, nous le savons. Souvenons-nous, nous trouverons dans notre mémoire le souvenir de grâces spéciales que Dieu nous a données. Et si nous regardons honnêtement notre vie, ne voyons-nous pas les myriades de grâces qui parsèment nos jours ici-bas ? Sacrements, enseignements, entourage, toute la création dont nous usons. Nous ne pouvons douter de l’amour de Dieu pour nous !

Alors, pourquoi parfois l’oublions-nous ? Pourquoi nous révoltons-nous parfois quand une grâce que nous avons demandée ne nous est pas accordée ? Nous savons si peu de choses, notre vision est obscurcie par la petitesse de notre nature et par nos attaches et nos desseins trop souvent limités à la vie d’ici-bas. Nous prions pour une maison, pour un emploi, pour une guérison, et nous avons raison, car ces choses terrestres peuvent être utiles à notre sanctification. Mais peut-être, parfois, oublions-nous de demander à Dieu une simple chose : L’aimer toujours plus et devenir un saint. Tout le reste ne sert que cette seule finalité.

Dieu veut nous donner le salut, Dieu veut nous inonder de sa charité. Si nous le demandons, Il nous exaucera. C’est le sens du « Demandez, et vous recevrez ». Le reste, ce ne sont que les moyens que Dieu nous donne pour atteindre ce but, selon un plan dont Lui seul connaît le déroulement. Ainsi, parce que nous avons la certitude que Dieu nous aime et nous guide vers le Ciel, nous devons avoir confiance et nous abandonner dans ses vues. Peu importe si telle ou telle prière n’est pas exaucée, c’est que notre demande n’était pas dans le plan d’amour de Dieu. Ainsi, à l’enfant qui se pose des questions, il faut lui dire que certains guériront par nos prières. D’autres non. Dieu seul sait pourquoi ! Nous, nous savons que c’est pour notre sanctification, celle du malade et celle de toute l’Eglise.

Comme le paysan qui confie la moisson nouvelle au sillon, alors que les ténèbres enveloppent la terre, nous savons que rien n’ira comme nous avons prévu – qui peut commander au ciel ? Mais nous savons que Dieu sera là tout au long de notre passage sur terre, comme l’eau et la lumière font pousser le blé. Le paysan travaille la terre, l’ensemence et la laboure, l’arrose de sa sueur, cela est son devoir. Le reste est dans les mains de Dieu. Nous, nous devons œuvrer à notre salut, ordonner notre vie dans ce but avec tout ce que cela implique tant matériellement que spirituellement. Le reste est dans les mains de Dieu. A la fin, quand la lumière aura repris ses droits, la moisson adviendra. Alors, haut les cœurs !

Le Sauveur naquit au cœur de la nuit du solstice, c’est-à-dire quand les jours commencent à rallonger, annonçant le triomphe de la lumière aux jours de la moisson. Cela, nous le savons, alors vivons le !

 

Louis d’Henriques

 

Pays réel ou pays virtuel ?  

« Vous avez béni, Seigneur votre pays,

Vous avez ramené les captifs de Jacob. » (Ps. 84)

 

Une forteresse assiégée ?

Pays réel : Étonnante formule ! À quelle autre s’oppose-t-elle ? Le pays bientôt virtuel ? Le pays partout communautarisé ? Le pays vendu par bribes à des intérêts étrangers ? Le pays médiatique, ses quelques experts de plateaux et ses gourous universitaires ?… Ou à tout cela, tout cela à la fois… Le pays réel serait ainsi le dernier pays capable de résister simultanément aux assauts :

  • du modernisme dans la religion,
  • du wokisme et de l’écologisme dans l’éducation,
  • du transhumanisme, du métissage et du communautarisme dans la société,
  • de la déconstruction dans l’art, la morale et la philosophie,
  • de la corruption idéologique dans la politique,
  • de Davos et consorts dans la géopolitique internationale.

 

Ce serait le territoire des irréductibles complotistes, toujours annoncés en voie d’extinction, et protestant sans cesse et sans relâche. Ce pays dont on dit qu’il est perdu, alors qu’il est partout majoritaire. Il est sûr, beau et nourricier comme une église, ce pays, scintillant de la réalité intérieure qui habite ses membres lorsqu’ils prient, lorsqu’ils rient, lorsqu’ils communient, lorsqu’ils se rencontrent, lorsqu’ils combattent ou se reposent. On croit la cité en feu, l’économie en ruine, la société en décadence : mais voici qu’à l’écart des écrans, ce pays demeure là, malgré tout, et se dresse, et rayonne. Et se rit des programmes et des agendas, des directives et des quotas de ceux qui, dans la méconnaissance du Dieu trinitaire vivant, ne parient plus que sur la victoire finale de leur pays fantasmé. Contre ce dernier, le pays réel ne pourra en réalité qu’avoir le dernier mot.

 

Pays réel et pays surnaturel :

« Comment, écrivit Barrès, ne pas aimer les personnages qui entreprennent de rétablir une magistrature suprême et de raviver le surnaturel sur les cimes de leur pays ? »1 Il serait fastidieux d’entreprendre le compte des hosties déposées, depuis le radieux commencement de la France, sur les langues de tous ses enfants agenouillés. Le catholicisme n’a pas seulement nourri les générations de ce pays, il en a fondé la réalité légitime, immuable et surnaturelle. Or, dit l’Ecriture, si quelqu’un ne demeure pas en Jésus-Christ, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche : « Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent »2. C’est inévitablement ce qui arrivera aux adeptes du pays virtuel, du pays communautarisé, du pays vendu à des intérêts étrangers, dont il est question plus haut. Les habitants de ce « no man’s land fou », écartelés par leurs contradictions, parvenus au bout de leur violence et au terme de leur ignorance, paieront inévitablement un jour le prix de leur indifférence à Dieu ou de leur détestation de la Tradition.

Un troublant privilège nous revient, en attendant, à nous, membres de ce pays réel, c’est-à-dire de la Cité catholique. C’est celui de jouer pleinement le rôle que le Seigneur veut nous y voir jouer. Placés en une situation de survivalisme au milieu de l’instabilité des temps, il nous faut trouver les paroles justes ; provoquer les situations adéquates ; susciter les questions opportunes, afin de faire comprendre à tous ceux que l’évolution des temps inquiète, que rien, de la Tradition, n’est évidemment perdu ; à nous d’occuper avec persévérance l’espace/temps culturel et politique, tout en étant gentils dans la fermeté, efficaces dans la gratuité, inébranlables dans la charité. À nous d’aider à la conversion du plus grand  nombre d’âmes. >>> 

 

>>> Hommage à l’abbé Louis Coache :

Car ce pays réel est depuis toujours greffé à la vraie vigne, celle du Père. Je suis tombé par hasard l’autre jour sur l’enregistrement d’une Radioscopie de Jacques Chancel datée de mai 1975, dont l’invité était l’abbé Louis Coache. Évoquant au terme de l’entretien le drame des temps modernes, ce dernier posait ce diagnostic : « Dieu donne à l’homme la vie surnaturelle qui lui permet de s’approcher de lui, et le drame de cette époque, c’est qu’on n’y parle plus du surnaturel ».

Quand le pays virtuel se bornera à n’être plus, comme les mondialistes y travaillent, qu’un métavers ridiculement clos sur les chimères de ses concepteurs, le pays réel apparaîtra aux yeux de tous pour ce qu’il est : celui de la réalité réellement augmentée, parce que surnaturellement vivante, face à la mort et à la désolation que les transhumanistes auront partout semées. Déjà perce chez beaucoup de nos compatriotes la nostalgie de ce surnaturel chrétien qu’ils croient perdu et recherchent dans de mauvais endroits. C’est lui qui a toujours vivifié les âmes, guidé les espoirs, ordonné aux fins dernières les actes individuels et collectifs voulus par le Seigneur. À nous, plus que jamais, d’en témoigner, avec courage, ferveur et fierté.

 

G. Guindon

1 Barrès, La Colline inspirée, I,4

2 Saint-Jean (15, 6)

 

 

Priez pour nous, pauvres pécheurs  

           « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

 

C’est un pauvre pécheur qui s’adresse à vous, ô toute puissante Mère de Dieu ! Je viens vous supplier avec toute l’humilité dont je suis capable, chère Maman du Ciel ! Je reconnais que je suis faible et lâche, et que chaque jour j’additionne les péchés et les manquements à la charité, et sans votre aide, je n’aurais aucune bonne pensée ni aucune bonne action à offrir au Bon Dieu. C’est pour cela que je vous implore, ô Mère de Jésus. Priez, priez-le pour nous pauvres pécheurs, et je crois avec confiance qu’il vous exaucera : que peut refuser l’enfant Dieu à sa Mère qu’Il a tant choyée et tant comblée de grâces ? Le soir des noces de Cana, d’une simple prière discrète « ils n’ont plus de vin », votre Fils a avancé sa vie publique et fait son premier miracle. Si cette petite phrase a eu autant de force sur son cœur, nous espérons que vous entendrez cette prière insistante intercédant pour nous, pauvres pécheurs que nous sommes ! Nous ne demandons pas du vin, nous demandons d’être les enfants agréables à votre cœur et à celui de votre Fils ! Comment pourrait-Il refuser une telle prière faite par votre si puissante intercession ?

Bien que pauvre pécheur, je suis aussi votre enfant, et vous avez la lourde tâche de veiller sur moi. Ce devoir, vous l’avez accepté pleinement au pied de la croix, alors je peux en toute confiance vous réclamer ce dont j’ai besoin, certain d’être écouté, et exaucé. Votre Fils bien-aimé est mort pour nous, vous ne permettrez pas que son sang versé reste stérile ! « Car Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. »1

Vous aussi, vous aimez les pécheurs, que vous voulez sortir de leur misère pour les mener vers le bonheur éternel.

Alors priez pour nous ! Pour moi, et pour tous mes frères, pécheurs que nous sommes ! Je ne veux pas laisser mon prochain hors de votre lumière, mais plutôt que, par votre intercession, une pluie de grâces nous inonde, et nous permette de grandir dans votre amour, et de mériter ainsi notre plus grand titre de gloire : enfant de Dieu.

Car pour le moment, nous ne sommes que de pauvres pécheurs. Pauvres, mendiants de votre miséricorde, nous tendons la main en gémissant. Oui, nous sommes bien à plaindre dans la misère du péché qui nous éloigne de votre divin Fils, et nous vous demandons l’aumône de votre prière.  « Ma grâce te suffit », a dit un jour Notre-Seigneur à saint Paul2. Seigneur, je veux être pauvre de tout, excepté de votre grâce, et je vous la demande instamment par l’intercession de votre très sainte mère.

Je me tourne vers vous, ô mon saint Ange, car je sais que vous m’êtes un ami fidèle ! Portez ma prière à votre Reine, et dites-lui que je ne suis bon à rien sans son aide et sa protection. Je l’implore à travers vous : sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs !

Germaine Thionville

1 Saint Jean (3,16)

2 2ème épître aux Corinthiens (12,9)

 

L’abandon à la Providence divine  

Chers grands-parents

L’abandon à la Providence divine ! Quoi de plus catholique ! Et pourtant ! Nous sommes inquiets, de plus en plus inquiets !

Tant que nous ne sommes pas au Ciel, il est normal que nous le soyons, normal que nous nous demandions si nous répondons comme il faut à l’appel de Dieu. Le saint curé d’Ars, aux portes de la mort, craignait de ne pas être sauvé. La petite sainte Thérèse tout en sachant n’avoir jamais rien refusé à Dieu, a subi longtemps la nuit de la Foi, se croyant certainement damnée ! Tant que nous ne serons pas arrivés au port, l’inquiétude – qui n’exclut pas l’abandon – fait partie de notre épreuve terrestre ! Ne soyons donc pas inquiets d’être inquiets ! Cela peut être une crainte salutaire !

A cela s’ajoutent d’autres formes d’inquiétudes grandissantes liées à notre monde.

Ce monde est générateur d’appréhensions excessives pour deux raisons principales :

  • La tendance à tout vouloir maîtriser, à exclure la moindre incertitude, à nous choquer des aléas inhérents à notre situation d’hommes, finit par nous faire tout craindre ! Les messages catastrophistes qui ont émaillé les dernières années illustrent fort bien cet état de fait.
  • L’abandon de tout principe et de toute religion qui nous fait retourner à une barbarie dont nous avait sorti notre civilisation chrétienne ! Nous nous demandons parfois si nous ne voyons pas sous nos yeux les événements précédant l’apocalypse !

Et tout est fait pour que nos jeunes ne puissent plus vivre dans la sérénité !

Alors que faire ?

Pour nous grands-parents, je vois deux voies utiles pour conseiller nos jeunes.

Premièrement, comprendre qu’une saine inquiétude est inhérente à notre situation d’homme. Il est normal de s’inquiéter de son salut éternel et de réfléchir à la manière d’agir dans ce monde opposé au Christ. Souvenons-nous que, comme le dit saint Matthieu à Timothé « tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés », et que tous les grands saints ont connu l’intense souffrance de la nuit de la foi en continuant à faire leur devoir quotidien.

Deuxièmement, contre-attaquons, faisons confiance à Dieu, comprenons ce qu’Il attend de nous. Et pour cela l’exemple des saints est riche !

Madame Elisabeth, dans sa prison du Temple où elle ignorait non seulement ce qui allait  lui arriver mais aussi ce que deviendraient les siens, s’exclamait : « Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’arrivera rien que vous n’ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit mon Dieu pour être tranquille, j’adore vos desseins éternels… ».

 

Le père Calmel souvent cité, nous propose une règle : « Ce que Jésus veut de nous dans cette tornade, c’est la paix, la prière confiante, la détente dans le sacrifice quotidien, la sagesse pour garder notre vie équilibrée… ».

Et si les paroles du Christ lui-même, sur la Croix, retentissent encore dans nos cœurs : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ?1», n’oublions pas qu’Il citait alors le psaume 21, psaume de la confiance par excellence et relisons-le pour y puiser la force quand le découragement nous guette.

Que, dans cette tornade, nos maisons soient des lieux de paix dans lesquels on parle de la vie quotidienne, de la vie future, des mesures à prendre pour remplir au mieux son devoir sans nous préoccuper en permanence de ce que devraient faire les autres. Evitons de nous laisser emprisonner par les grands sujets du moment, de santé, d’argent ou autre. Agissons là où nous le pouvons, décidons de ce que nous devons faire avec sérénité et abandonnons-nous à la Providence.

Aujourd’hui comme hier, notre salut et celui des nôtres sont subordonnés à l’accomplissement de notre devoir d’état ! Partout où nous sommes, agissons autant que nous le pouvons pour établir le bien puis recherchons « d’abord le royaume de Dieu et le reste nous sera donné par surcroît ».

 

Prions sainte Anne pour qu’elle donne, dans ce monde inquiet, la sérénité et l’équilibre nécessaires à l’accomplissement de notre vocation !

 

Des grands-parents

1 Saint Matthieu (27, 46)