L’initiation des enfants aux mystères de la vie

  1. DOSSIER : L’initiation des enfants aux mystères de la vie 

    I.  L’éducation sexuelle des jeunes est une éducation chrétienne à la chasteté.

Que nous dit l’enseignement de l’Église de l’éducation en général, puis de l’éducation aux mystères de la vie ?

Le Pape Pie XI définit ainsi l’essence et l’importance de l’éducation chrétienne : – « Il est donc de suprême importance de ne pas errer en matière d’éducation, non plus qu’au sujet de la tendance à la fin dernière, à laquelle est intimement et nécessairement liée toute l’œuvre éducatrice », et le pape d’expliquer : « En fait, puisque l’éducation consiste essentiellement dans la formation de l’homme, lui enseignant ce qu’il doit être et comment il doit se comporter dans cette vie terrestre pour atteindre la fin sublime en vue de laquelle il a été créé, il est clair qu’il ne peut y avoir de véritable éducation qui ne soit tout entière dirigée vers cette fin dernière. Mais aussi, dans l’ordre présent de la Providence, c’est-à- dire depuis que Dieu s’est révélé dans son Fils Unique, qui seul est « la Voie, la Vérité, la Vie », il ne peut y avoir d’éducation complète et parfaite en dehors de l’éducation chrétienne[1]. » Dans le même document, le pape met en relief la nature du sujet de l’éducation qui est l’homme tout entier, « déchu de son état originel mais racheté par le Christ et rétabli dans sa condition surnaturelle de fils adoptif de Dieu, sans l’être pourtant dans les privilèges préternaturels […] Il faut donc, dès l’âge le plus tendre, réprimer les inclinations déréglées de l’enfant, développer et discipliner celles qui sont bonnes ». En particulier, le pape mentionne l’importance de développer l’intelligence par la foi, et de fortifier la volonté par la grâce « sans quoi il sera impossible de dominer les mauvaises inclinations et de mener à son terme et à sa perfection l’action éducatrice de l’Église ».[2]

Nous devons déjà conclure que l’éducation doit dans toutes ses parties être ordonnée à la fin de l’homme, c’est dire que la morale chrétienne doit être son guide et sa règle.

Si cela est vrai en général, on doit particulièrement l’affirmer par rapport à l’éducation aux mystères de la vie. Dans la même encyclique, le pape Pie XI dit ceci : – « Si, en matière aussi délicate (l’éducation sexuelle), compte tenu de toutes les circonstances, une instruction individuelle devient nécessaire, en temps opportun, et de la part de qui a reçu de Dieu mission d’éducateur et grâce d’état, il reste encore à observer toutes les précautions que connaît si bien l’éducation chrétienne traditionnelle»[3]. Pour être convaincant, le pape cite le cardinal Antoniano qui explique que nous sommes si faibles que ce qui nous est présenté comme remède devient occasion et excitation à ce même péché ; il précise alors que l’on ne doit pas donner dans tous ses détails les procédés de la génération humaine de crainte qu’au lieu d’éteindre l’incendie on l’enflamme davantage. L’auteur conseille de s’en tenir à ce qui permet de faire entrer dans l’âme la vertu de chasteté et de fermer la porte aux vices.

Le pape, et avec lui l’Église, entend bien la nécessité de l’explication des lois de la vie mais ceci doit être par amour de la vertu[4]; ce doit être pour garder à tout prix la pureté de l’enfant[5], pour l’aider à observer le précepte du Seigneur qui ne souffre aucune exception  à aucune époque, toujours observable[6] par l’aide de la grâce et de la pudeur.[7] Voilà l’orientation qui devra guider tous parents et éducateurs dans ce domaine : l’éducation sexuelle[8] ne sera couronnée de succès que dans la mesure où elle sera dans le prolongement de l’éducation morale à la chasteté. Cette éducation n’a d’autre but que de protéger et fortifier la pureté des jeunes ; du but doivent alors découler les moyens appropriés.

A cela, ajoutons un argument de raison qui nous permettra de comprendre pourquoi l’éducation  sexuelle  s’identifie  à  l’éducation  de  la  chasteté  chrétienne.  Tout d’abord, rappelons-nous la définition de l’éducation que nous avons citée du pape Pie XI, à savoir qu’elle consiste essentiellement à enseigner à l’homme ce qu’il doit être et comment il doit se comporter pour obtenir la vie éternelle. Ceci revient à dire que l’éducation se ramène à apprendre le bon usage de ses facultés soit spirituelles, soit sensibles ou corporelles. En effet, l’homme devient ce qu’il doit être par son opération, qui est l’usage de ses puissances. Si nous appliquons cela en particulier à l’éducation sexuelle, il faut dire alors que cette éducation consiste à apprendre à l’homme comment il doit user de sa puissance générative en vue de sa fin dernière et surnaturelle pour laquelle il a été créé. Or, ceci est précisément la définition de la chasteté qui est la vertu morale consistant à régler « suivant la raison, l’usage des fonctions sexuelles et de toute délectation charnelle[9]».  Au sens chrétien de l’expression, l’éducation sexuelle n’est autre que l’éducation à la chasteté.

Pour être clair, nous devons distinguer nettement l’éducation sexuelle, qui est une éducation morale, de l’enseignement scientifique des fonctions sexuelles, qui est une éducation intellectuelle, objet de la biologie. Certes, l’éducation morale va requérir la découverte des lois physiologiques mais dans une certaine mesure seulement, selon les nécessités de la fin recherchée. Confondre ces deux choses est désastreux pour l’éducation des enfants, il nous faut donc traiter de cette erreur en particulier.

II Le naturalisme dans l’éducation sexuelle

 Il s’agit en effet du naturalisme, puisque l’on prétend pouvoir répondre aux besoins des enfants et adolescents en leur donnant la seule connaissance intellectuelle, comme si l’homme, dans son état actuel, était capable par les seules forces de sa raison, de soumettre toutes ses puissances inférieures selon l’ordre de sa fin ultime. C’est ce qu’affirment les naturalistes eux-mêmes : « – ce qui fait l’originalité de notre système pédagogique, c’est qu’il est fondé sur la foi en la valeur suprême de l’homme, sur cette croyance que l’homme se suffit à lui-même, n’est soumis qu’à lui seul, est à lui seul capable d’aménager sa vie, de dominer le monde qui l’entoure.[10] »

Dans le domaine de l’éducation sexuelle, cela va se traduire par un enseignement exclusif des lois physiologiques de la génération humaine, supposant que l’enfant soit capable après cela, de régler son comportement dans ce domaine. Le naturalisme ne tient donc aucunement compte du péché originel, qui mit le désordre dans les puissances de l’homme ; il néglige de même l’action de la grâce divine, sans laquelle l’homme ne peut être sauvé, d’une part, et d’autre part, sans laquelle il ne peut même observer parfaitement la loi naturelle ; en outre, il exagère démesurément l’importance et la portée, dans la vie, de l’élément sexuel, faisant perdre ainsi de vue la vraie fin primordiale du mariage qui est la procréation et l’éducation de l’enfant, et le grave devoir des époux vis-à-vis de cette  fin[11].

Le Pape Pie XII dénonçait déjà cela en 1953 : « – Nous pensons à l’éducation sexuelle complète, qui ne veut rien taire, rien laisser dans l’obscurité. N’y a-t-il pas là une surestimation pernicieuse du savoir ? » Le pape s’empresse alors de rappeler la doctrine traditionnelle en disant qu’il « existe aussi une éducation sexuelle efficace, qui, en toute sécurité enseigne dans le calme et l’objectivité ce que le jeune homme doit savoir pour se conduire lui-même et traiter avec son entourage [12]» ;  pour cela on mettra l’accent sur la maîtrise de soi et la formation religieuse, d’ailleurs, comme dans toute l’éducation.

Quant au mépris de la grâce, le même pape s’adressait ainsi aux pères de famille français : «- cette littérature (publications chrétiennes qui mettent la sexualité à nu), pour l’appeler ainsi, ne semble tenir aucun compte de l’expérience générale d’hier, d’aujourd’hui et de toujours, parce que fondée sur la nature, qui atteste que, dans l’éducation morale, ni l’initiation, ni l’instruction, ne présente de soi aucun avantage, qu’elle est, au contraire, gravement malsaine et préjudiciable si elle n’est fortement liée à une constante discipline, à une vigoureuse maîtrise de soi-même, à l’usage, surtout, des forces surnaturelles de la prière et des sacrements. [13]» « La grosse erreur, ici, est de ne pas vouloir admettre la fragilité native de la nature humaine, de faire abstraction de cette autre loi, dont parle l’Apôtre, qui lutte contre la loi de l’esprit ; de méconnaître les leçons de l’expérience montrant à l’évidence que, spécialement chez les jeunes gens, les fautes contre les bonnes mœurs ne sont point tant un effet de l’ignorance intellectuelle que surtout de la faiblesse de la volonté, exposée aux occasions et privée des secours de la grâce.[14] »

L’erreur du naturalisme en ce domaine va donc consister à donner un simple enseignement scientifique au lieu de donner une véritable éducation, laquelle, en donnant les moyens et en montrant les dangers, conduit le jeune à sa fin.

Voyons maintenant comment ce naturalisme va détourner l’acte conjugal de sa fin primordiale qu’est la procréation et les devoirs qui en découlent.

« Si l’on ne montre pas dans quel contexte moral, naturel et surnaturel, doit se situer l’ordre physiologique, l’initiation sexuelle est négative : elle laisse un vide ; pourquoi garçons et filles n’essaieraient-ils pas de mettre en mouvement, sans plus attendre, une physiologie tellement admirable… si l’amour se ramène en fin de compte à un ensemble psycho-physiologique. [15]»

C’est ainsi que l’élément sexuel va être désormais voulu pour lui-même ; ce sont les naturalistes eux-mêmes qui l’affirment : « -Il ne peut y avoir d’éducation sexuelle sans informer les jeunes des possibilités que leur offrent la médecine et la science  pour prévenir la grossesse ; Il n’y a pas de possibilité d’épanouissement de la vie sexuelle sans pouvoir enfin dissocier la reproduction de la vie sexuelle. C’est la condition, non pas suffisante mais indispensable pour parvenir à une amélioration de la vie affective de la femme surtout, de l’homme aussi… [16]» Nous voyons là comment la vie sexuelle est prise pour elle-même, coupée de sa fin.

Nous voyons alors les conséquences : « Une grande partie de la signification de l’acte sexuel est passée dans le JEU. L’acte sexuel, lorsqu’il n’est plus tourné vers la procréation, n’ouvre-t-il pas à l’homme un nouveau terrain de JEU aussi désintéressé que n’importe quelle activité ludique ? Si l’amour n’est qu’un jeu, pourquoi ne pas prendre du plaisir avec n’importe quel partenaire ? Pourquoi ne pas  jouer  entre  gens  du  même sexe ?[17] »

C’est pourquoi l’on va imposer « l’initiation publique et scolaire des enfants aux problèmes de la vie, prétexte pour accréditer l’érotisme, la contraception, la licence des mœurs, le rejet de la simple honnêteté [18]».

Il ne faut pas se tromper sur l’origine d’une telle déviation. Disons seulement qu’au  début  du  XXème    siècle,  la  Franc-maçonnerie  lançait  la  mode  d’une  initiation  sur   les maladies vénériennes… sous prétexte de lutter contre elles[19]. De même, Pierre LENORT montre dans son livre : « L’Église Catholique en Pologne », comment l’usage de l’initiation sexuelle par le communisme est pour détruire la moralité d’un peuple de longue civilisation chrétienne ; par la dépravation des mœurs chez les jeunes, on veut extirper les « préjugés religieux ».

Le plus triste est que cette manière impudique d’évoquer les mystères de la vie a pénétré les milieux catholiques. En 1951, le Pape Pie XII s’en plaignait déjà auprès des pères de famille français : « – On reste atterré devant l’intolérable effronterie d’une telle littérature ; alors que, devant le secret de l’intimité conjugale, le paganisme lui-même semblait s’arrêter avec respect, il faut en voir violer le mystère et en donner la vision (sensuelle et vécue) en pâture au grand public, à la jeunesse même. Vraiment, c’est à se demander si la frontière est encore suffisamment marquée entre cette initiation, soi-disant catholique, la presse ou l’illustration érotique et obscène, qui, de propos délibéré, vise la corruption ou exploite honteusement, par vil intérêt, les plus bas instincts de la nature déchue. [20]»

 Nous devons constater la divergence très nette entre la conception catholique de cette initiation et celle du naturalisme, répandue par les ennemis de l’ Église. Et pour cause. L’une croit à la présence d’une âme immortelle en l’homme, destinée au ciel, mais blessée par le péché originel ; par conséquent, nécessité de la grâce et de l’abnégation de soi pour correspondre au plan divin tel qu’il est inscrit dans la nature et révélé par l’ Église ; L’autre conception croit « en la valeur suprême de l’homme », petit dieu qui se suffit à lui- même et dont l’idéal est l’affirmation de soi, son épanouissement par soi-même, sans autres contraintes . Opposition radicale qui va se retrouver dans la réalisation pratique de cette initiation.

III Comment éduquer chrétiennement les enfants aux mystères de la vie ?

Il nous reste à voir la réalisation pratique de cette éducation à la chasteté, spécialement pour ce qui concerne l’instruction des lois physiologiques avant la puberté[21].

  1. Qui doit le faire ? Qui ne doit pas le faire ?

Cela revient à ceux qui ont mission de Dieu pour éduquer l’enfant avec les grâces d’état[22]. Il y a tout intérêt que ce soient les parents car ils sont censés mieux connaître  leurs enfants, et cela fait grandir la confiance[23]. Il faut noter la carence dans l’éducation parentale aujourd’hui, au plus grand détriment de l’enfant[24]. Les éducateurs et confesseurs devraient alors veiller en collaboration avec les parents à ce que l’enfant soit bien formé moralement dans ce domaine.

Il faut absolument éviter que l’enfant reçoive ces choses de la part de mauvaises compagnies, ou dans des recherches occultes (livres, internet,…), ou encore dans un  enseignement public à l’école. Tous ces moyens seront nécessairement inadaptés à sa force morale. De plus, ce qui est reçu en secret excite la passion, la curiosité, et les plus grands désordres.

2. Quand le faire ? Quand ne pas le faire ?

« Il vaut mieux parler un an trop tôt qu’une heure trop tard[25]. »

Il s’agit en effet de préserver à tout prix l’innocence baptismale des enfants[26]. Pour cela, il faut impérativement devancer la puberté de l’enfant de telle sorte qu’il puisse envisager objectivement et religieusement les changements qu’il éprouvera dans son corps. De plus, l’évocation de ces questions ne seront pas occasion de tentation car les passions ne sont pas encore éveillées. C’est donc aux parents de veiller au moment opportun, au plus, après les premiers signes de la puberté.

On devra aussi procéder à cette explication dans toutes les occasions où le sujet est évoqué et source de curiosité chez l’enfant, quel que soit son âge ; par exemple : une nouvelle grossesse de la maman, un scandale dans l’entourage, une révélation inopportune de mauvaise compagnie[27]… On veillera aussi à l’atmosphère propice et au moment de la journée pour aborder ces questions[28].

Le confesseur peut aussi interroger en confession dès qu’il aperçoit les signes de la puberté, enquêtant prudemment pour savoir si l’enfant est capable d’éprouver les impressions sexuelles (la nuit, par exemple), et de le prévenir du champ de bataille que cela va être pour lui maintenant[29].

Le principe général est que l’enfant doit toujours être en paix sur ces questions ; quel que soit son âge, on devra toujours répondre à ses questions, de telle sorte que son imagination soit en paix et n’aille pas chercher ou imaginer toutes sortes de choses malsaines. C’est pourquoi, il faut réprouver absolument le silence absolu et perpétuel sur ces questions sous prétexte d’une fausse pudeur qui est au plus grand détriment de l’âme des enfants et adolescents, car, bien qu’innocents et irresponsables des actes qu’ils pourraient faire (parce que dans l’ignorance de la moralité), ils prendraient des habitudes matériellement peccamineuses qui ne tarderont pas à devenir des péchés formels. De plus, l’enfant s’interroge nécessairement, même si cela ne se voit pas, il lui faut alors une parole chrétienne et sage, que ne cherche que le bien de son âme[30].

3.Comment le faire ?

Pour trouver une réponse satisfaisante, il suffit de lire dans la Catéchèse du Mariage   du Père BARBARA, l’annexe de l’Abbé JACQUEMET, p. 617-628 ; lire aussi L’éducation chrétienne par Mr. l’ Abbé DELAGNEAU dans le Marchons droit n° 44 ; enfin, on peut conseiller avec grand profit l’Initiation des enfants et des adolescents à la vie par Pierre DUFOYER.

  • Caractères généraux

  Cette éducation doit être progressive selon l’évolution physique et morale de l’enfant ;pour cela, elle doit être nécessairement individuelle, afin d’être bien adaptée à l’enfant et aussi, afin que l’intimité de la conversation le mette en confiance, et qu’il puisse poser des questions.

Elle doit être encore imprégnée de foi, c’est-à-dire que l’on ne montrera en fait que l’ordre providentiel que Dieu a établi entre l’homme et la femme pour la procréation.

Avant d’être physiologique, cette éducation doit être sentimentale, humaine, sociale et religieuse, de telle sorte que l’enfant ait une vue totale de la procréation, ainsi que de nobles et surnaturels sentiments, avant de le faire avancer dans le terrain miné de son corps blessé par le péché originel. Les enfants doivent être exhortés, et par là, convaincus de l’importance de la chasteté ; on ne manquera pas de leur faire admirer la chasteté consacrée[31].

Enfin, ce sera délicat, on emploiera des paroles chastes, inspirées de la pudeur chrétienne, de telle sorte que cette éducation ne soit jamais une occasion de tentation.

  • Ce qu’il faut dire.

Il faut dire ce qui est naturel et honnête ; ce qui est mal et dont on doit préserver  l’enfant, en montrant pourquoi tel acte est un péché et comment empêcher les occasions ; mais il ne faut jamais décrire les moyens de faire le mal, seulement en inspirer l’horreur (contraception, homosexualité, mariage à l’essai,…)

On trouvera dans les ouvrages des exemples de discours à tenir. Notons seulement trois points capitaux. Tout d’abord, dire que la chair est égoïste, alors que la continence fait la grandeur d’âme ; c’est en luttant contre l’impatience de la vie qui veut se communiquer que l’on peut acquérir la force qui fait un homme[32].Enfin, bien expliquer la différence entre l’amour véritable qui est humain et noble, et l’attrait sexuel, qui n’est que l’instinct animal de rapprochement entre l’homme et la femme, après la puberté. La raison doit dominer cet instinct. Notons que les modes vestimentaires impudiques ne font qu’exciter cet attrait sexuel, mais aucunement le véritable amour[33].

  • Comment répondre aux questions.

 Il faut toujours y répondre mais de façon adaptée à l’enfant. Cependant, ces réponses doivent toujours être vraies, ne jamais mentir ou raconter des histoires fausses (ex : les enfants naissent dans les choux), elles doivent être loyales, et complètes, c’est-à-dire, pas seulement physiologiques (même pas du tout avant l’approche de la puberté),  elles doivent toujours être humaines et chrétiennes. En général, s’en tenir à l’aspect providentiel (c’est Dieu qui donne les enfants) et social (le papa est le pourvoyeur et le protecteur de la famille),  cela doit suffire aux petits enfants.

Avec le secours de l’Immaculée, tout est possible !

Vierge très pure et très chaste, priez pour nous et pour nos enfants !

Un frère capucin

Bibliographie :  

– L’éducation : les Enseignements Pontificaux ; Solesmes

 – Tempérance et Chasteté : P. HUGUENY OP. éd. Lethilleux.

 – Catéchèse catholique du mariage : P. BARBARA

 – L’éducation chrétienne : Abbé A. DELAGNEAU. Marchons droit n° 44

-Initiation des enfants et des adolescents à la vie : par Pierre DUFOYER, 1956, éd. ESR.

– L’éducation sexuelle, qu’en penser ? : l’Action scolaire 1970

– Esquisse d’une pédagogie familiale : François CHARMOT, éd. Clovis

 – Amis du Clergé : 1923, 12 avril p. 225

[1]  Doc. Pont. N° 243 PIE XI, Divini illius Magistri

[2] Doc. Pont . n° 278 PIE XI, op. cit.

[3] Doc. Pont. n° 283 op. cit.

[4] Doc. Pont. n° 584    

[5] N° 220, 663

[6] N° 583-584

[7] N° 700, 222, 306, 414, 697, 699

[8] Au sens restreint de l’enseignement des lois physiologiques (sens diminué que l’on entend communément aujourd’hui)

[9] Théologie Morale VITTRANT n° 1030

[10] BUISSON dans son Dictionnaire de pédagogie (cité dans Esquisse d’une pédagogie familiale p. 287).

[11] Catéchèse du Mariage, P. BARBARA n° 313 et 580

[12] Doc. Pont. N° 640

[13]  Doc. Pont. N° 572

[14]  Doc. Pont. PIE XI, n° 282

[15] Action scolaire, 1970, p. 14

[16] Action scolaire p. 21-22

[17] Action scolaire p. 22

[18] Action scolaire p. 24

[19] Cf La conjuration anti-chrétienne de Mgr. DELASSU

[20] Doc. Pont. N° 570

[21] Nous ne donnons que les grandes lignes ; voir les ouvrages cités en notes pour avoir tous les conseils et exemples pratiques, qui sont en général…excellents.

[22] PIE XI Divini illius Magistri n° 283

[23] Initiation des enfants...par Pierre DUFOYER p. 14

[24] L’Action Scolaire p. 14-15

[25] Catéchèse du mariage p. 620

[26] Tempérance et charité, du P. HUGUENY p. 14

[27] DUFOYER p. 18 etc…

[28] DUFOYER p. 23

[29] P. HUGUENY p. 15-16

[30] Amis du Clergé 1923, p. 226, 2° colonne

[31] Catéchèse du Mariage p. 282-283

[32] Catéchèse du Mariage p. 621-622 ; Marchons droit n° 44 p. 85-86

[33] Catéchèse du Mariage p. 624-628