Nos actions – Mission d’amour – La femme, collaboratrice de son époux.

Ne négligez rien. Petites ou grandes, communes ou rares, cachées ou apparentes, vos actions doivent être correctes et pleines. Elles le seront si elles sont chrétiennes ; et elles seront chrétiennes si, faites en état de grâce, elles sont plus rapportées à Dieu par une intention habituelle et renouvelée de temps en temps. Sans cette double condition tout ce que vous faites avorte quant à la fin dernière. Ce n’est plus un acte qui monte ; c’est un acte qui tombe par terre et qui y reste comme une feuille morte que le vent emportera.

15eme Conférence aux mères chrétiennes Mgr Gay

 

Mission d’amour

Ce qu’apporte la femme consciente de sa mission à l’homme placé sur son chemin par la Providence, c’est plus que la grâce d’un sourire : c’est le don profond d’un amour dont Dieu la prend pour messagère entre l’homme et Lui. (…)

Vocation de la femme, c’est-à-dire vocation et mission d’amour. Mais l’amour n’est pas la sensibilité, encore moins la sensualité satisfaite. Il est le foyer à l’embrasement profond dont le soin demande de l’austérité quelquefois, de la délicatesse toujours.

La vocation d’amour de la femme apparaît plus que jamais primordiale de nos jours où l’on a perdu l’habitude de regarder le vrai visage de l’amour. Et pourtant elle porte en elle la source du seul bonheur pur de la terre et du bonheur sûr de l’au-delà.

Que les femmes reviennent à la compréhension de leur mission d’amour ; qu’elles renoncent à devenir les singes de l’homme pour accepter d’être leur complément et leur achèvement ; il y aura quelque chose de changé dans le monde : une coulée de lumière et de joie sur ses inquiétudes et ses détresses ; un lien solide et tendre de l’homme à Dieu.

Yvonne Estienne de l’Académie Française

 

La femme, collaboratrice de son époux.

La lumière surnaturelle dans les âmes les meilleures tombe lentement comme un jour qui baisse. Il semblait que la route de la perfection brillerait désormais au soleil comme un chemin clair et facile ; puis tout s’est effacé progressivement ; l’âme recommence à se perdre et à se heurter contre mille obstacles. C’est à l’épouse de rallumer la flamme. (…) Sans doute elle aurait des livres à lui donner. Mais si je compare l’épouse au bon livre, quelle différence à l’avantage de celle-là. Le livre si bon qu’il soit, est mort. (…) Le bon livre ne peut s’adapter aux circonstances, aux besoins, aux angoisses, aux problèmes du moment. Quelle est la page qui répondra à la souffrance ou à la joie de telle heure, de tel soir ? Mais elle, elle est cette page, cet ouvrage qui sait dire ce qu’il faut dire, cet ineffable nécessaire que l’esprit attend et réclame et qu’elle a deviné par intuition de sa finesse. Elle a le tact, l’opportunité, la délicatesse, choses essentiellement vivantes. Non, aucun livre ne la remplacera jamais.

François Charmot.

Esquisse d’une pédagogie familiale