Rien de tel qu’une claire et chaude nuit de juillet pour faire découvrir à toute la famille les beautés du ciel. Ceci demande une petite étude préalable à partir de livres sur l’astronomie, ou une carte détaillée des astres qui permettra à chacun de retrouver l’étoile du Berger, la Grande Ourse, ou, selon votre situation, les constellations du Bouvier, du Lion, du Cygne, du Taureau, Cassiopée, Pégase, Orion…
Si vous avez une lunette astronomique, elle peut être très utile pour observer en détail les reliefs de la lune, ou essayer de compter précisément les étoiles : on peut en distinguer jusqu’à 2000 ! Si vous pensez poursuivre plus longtemps votre exploration des mystères insondables du système solaire, munissez-vous de tapis de sol sur lesquels vous serez plus confortablement installés pour regarder le ciel sans risquer de torticolis. Vous aurez ainsi tout loisir de vous abîmer dans une contemplation qui deviendra vite méditation.
Comment concevoir une telle immensité, qui n’est elle-même qu’une infime partie de l’infinité céleste, comment expliquer cette organisation si complexe, sans la main de Dieu ? Qui d’autre que Lui pourrait calculer la trajectoire et le mouvement des planètes, des météorites, des galaxies ? Comment ne pas se sentir tout petit face à cette majestueuse démonstration de sa toute-puissance ?
Et quelle gratitude nous devons avoir envers notre Créateur d’avoir agencé ce spectacle permanent à notre seule intention, de nous manifester ainsi quotidiennement l’étendue infinie de ses pouvoirs créateurs et de son amour pour nous !
Ce serait dommage de ne pas profiter pour un soir, de ce spectacle céleste auquel nous ne prêtons habituellement pas attention, et de le faire admirer aux enfants. Et si d’aventure une étoile filante passait, le vœu, ou plutôt la prière que nous pourrions former, serait de toujours garder un peu de l’admiration et de la plénitude de cette nuit étoilée au fond des yeux et de l’âme.