Toi, jeune fille à l’aube de ta vie de femme,
Apprends à développer un cœur qui aime sans juger
Doux, bon et magnanime qui voyant la misère
Se penche dessus humblement pour soulager
Avec un cœur de femme miséricordieux.
Devinant la peine à travers l’histoire,
Le regard, l’attitude qui révèle les souffrances
Tu apprendras à voir au-delà des apparences
Pour apporter le réconfort et le sourire qui éclaire
Avec un cœur de femme chaleureux.
Posant délicatement les bonnes questions qui ouvrent l’âme, sachant se taire aussi,
Pour l’amener à se confier peu à peu paisiblement à ton cœur compatissant
Qui souffre avec, espère avec, entraîne pour faire grandir,
Apportant l’aide si tu peux
Avec un cœur de femme réconfortant.
Au-delà de toute tristesse, de tout rejet
De toute ingratitude ou incompréhension
Par delà les préférences et les aversions
Sache te pencher délicatement, patiemment
Avec un cœur de femme donné.
Imprimant de ton sourire, de tes gestes de ton regard
Toute la tendresse que Moi Dieu j’ai mis en toi
Pour pardonner, encourager, aimer
Prenant dans tes bras celui qui souffre
Pour le déposer sur Mon Cœur, guéri ou repentant
Avec ton cœur de femme aimant.
Jeanne de Thuringe