Notre citation pour mars et avril 2018 :
« Ce n’est pas en ouvrant la gorge d’un rossignol qu’on découvrira le secret de son chant. » Marcel Pagnol
Il s’agit d’abord d’écouter, de contempler, de s’émerveiller, et de rendre grâce au Bon Dieu …Et de s’essayer à son tour !
Avec l’arrivée du printemps et le retour des oiseaux, vous est proposé cet extrait des «Contes d’Hoffmann », charmant et si drôle. Offenbach met en scène une poupée mécanique qui chante et danse, Olympia, dont Hoffmann, la prenant pour une jeune fille en chair et en os, tombe amoureux ! Le génie de cette composition tient dans le «phrasé saccadé qu’on attend d’un automate» (cf. Kobbé, « Tout l’Opéra »).
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Les oiseaux dans la charmille
Les Contes d’Hoffmann (1881) – Acte I
Jacques Offenbach (1819-1880), mort pendant les répétitions de cet opéra)
Les oiseaux dans la charmille,
Dans les cieux, l’astre du jour,
Tout parle à la jeune fille d’amour ! Ah !
Voilà la chanson gentille,
La chanson d’Olympia ! Ah !
Tout ce qui chante et résonne,
Et soupire, tour à tour,
Emeut son cœur qui frissonne d’amour ! Ah !
Voilà la chanson mignonne,
La chanson d’Olympia !