Merci!

Si dans Foyers ardents N° 5 (n’hésitez pas à le relire…), nous avons voulu remercier nos maris et pères de nos enfants, il est juste qu’en ce numéro consacré au don, nous offrions notre reconnaissance à celles qui ne sont que don.

Merci à celles qui dès leur plus tendre enfance ont cultivé les qualités de générosité en apprenant à donner le meilleur d’elles-mêmes.

Merci aux jeunes filles qui ont su préserver leur pureté, la clarté de leur regard et ont su adopter et conserver le comportement approprié afin de ne pas devenir femme-objet pour demeurer fidèle à leur vocation.

Merci à celles qui ont su, non par mièvrerie ou soumission, mais généreusement, garder une tenue féminine au milieu d’un monde difficile.

Merci à celles qui savent que Dieu nous a créés homme et femme, différents mais complémentaires et qui conservent la place que Dieu leur a préparée depuis toute éternité, à l’image de Marie, leur Mère.

Merci à celles qui ont offert leur vie dans le silence du cloître pour enfanter par leurs prières et leur rayonnement spirituel toute une génération d’enfants, pieux et généreux.

Merci à celles qui n’ont pas eu la joie d’enfanter dans leur corps mais à qui nos familles doivent tant de sacrifices et de prières offertes pour elles.

Merci à celles qui, à compter de leur mariage se sont offertes entièrement, conscientes de leur renoncement mais heureuses de participer ainsi à l’œuvre de Dieu.

Merci à celles qui dans leur foyer savent trouver la place qui est la leur en lui apportant féminité, sérénité, ordre et paix.

Merci à celles qui se donnent à leur époux et à leur foyer pour la vie, sans égoïsme, sans garder leur « jardin secret », chaste, soumise, fidèle, avec une générosité totale et un don complet « pour le meilleur et pour le pire » !

Merci à celles qui ont su choisir de devenir la reine de leur foyer, plutôt que de poursuivre un avenir professionnel, et qui s’engagent avec enthousiasme, toutes données au bien commun.

Merci à celles qui savent être le cœur qui réchauffe, l’âme du foyer, la conseillère fidèle de leur époux, l’aidant et le soutenant dans les épreuves de la vie.

Merci à celles qui veillent à progresser, à maîtriser leur caractère, à former leur intelligence, leur cœur, à fortifier leur vie de prière pour pouvoir mieux donner car « on ne donne que ce qu’on a ».

Merci à celles qui ont compris que l’avenir du monde est entre leurs mains : c’est sur leurs genoux que naissent les vocations, que les défauts sont maîtrisés et les caractères formés.

Merci à celles qui ne comptent pas leur temps et qui donnent sans compter, « chantant Matines » avec leurs tout- petits et « Complies » avec les plus grands…

Merci aux mamans des petits et aux mamans des grands ; donnant soins, amour et charité aux uns, disponibilité, discussions et prières silencieuses à tous.

Merci à celles qui prient et font célébrer des messes pour leur foyer, pour leurs enfants, menant ainsi vers le haut toute la maisonnée.

Merci à celles qui aux yeux du monde, ayant terminé leur mission,- les petits ayant quitté le nid- demeurent dans le silence et la prière, gardiennes du foyer, disponibles à tous, aux siens comme aux autres, toujours généreuses, toutes à tous…

Merci d’être celles qui écoutent et savent se taire, conseillent avec doigté, aident avec délicatesse, veillent dans la nuit, se sacrifient et toujours prient.

Merci enfin à celles dont les cheveux parsemés de fils blancs rayonnent par leur sérénité, par leur présence rassurante, leur fidélité quotidienne au devoir d’état, leur exemple et leur foi. Elles offrent leur famille par un Rosaire continu dans un appel plein d’espérance.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents veille sur toutes ces femmes afin que d’elles jaillissent comme un soleil levant, des familles rayonnantes, montant vers le ciel.

Marguerite-Marie