Chers amis,
L’équipe de Foyers Ardents vous souhaite une bonne et sainte année, toute remplie d’espérance… car « que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme[1]… ». Que la sérénité et la paix de Noël envahissent nos cœurs et y demeurent ! Que peut-on souhaiter de meilleur?
A partir de ce mois de janvier, nous vous offrons quatre pages supplémentaires avec une nouvelle rubrique de philosophie politique. En effet cette notion, peu abordée de nos jours, mérite d’être étudiée et la formation de nos chefs de famille le réclame. Vous découvrirez dans ce premier numéro : « Le devoir d’état et la politique ».
Nous traitions dans notre numéro précédent du fait de « savoir donner », aujourd’hui Foyers Ardents voudrait permettre à chacun de comprendre la notion plus subtile et pourtant capitale de « savoir recevoir ». En effet, de même que la grâce passe et que nous ne savons pas toujours la recevoir, de même il nous faut être en des dispositions particulières pour recevoir toutes les sortes de dons. Or la vie n’est-elle pas faite toute entière de dons ? Don de la foi, tout d’abord, de la vie, de la famille, de l’enseignement, des soins… Dons reçus de Dieu, de ses ancêtres, de ses parents, de son époux, de l’Eglise, de la société, de ses professeurs, des soignants, des frères et sœurs, des amis…
En tout premier lieu, n’avons-nous pas tout reçu de Dieu ? Aussi l’homme se doit de Le reconnaître comme son bienfaiteur universel, l’adorer et en conséquence suivre ses lois.
Comment donc recevoir ces dons ? Bien souvent nous les considérons comme un dû et nous n’avons pas même l’idée de remercier. Il arrive aussi que nous soyons gênés de recevoir car si donner demande générosité et délicatesse, recevoir demande beaucoup d’humilité et de gratitude. Nous nous cachons derrière un : « c’était pas la peine », « je ne le méritais pas ! » qui nous dévalorise et met mal à l’aise le donateur.
Chacun d’entre nous est à la fois donneur et receveur, c’est ainsi que Dieu l’a voulu et cela nous permet d’examiner plus concrètement les devoirs que cela entraîne de part et d’autre afin que la joie du ciel rayonne dans nos vies.
Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous aide à être à la fois, délicats, généreux, humbles et reconnaissants envers chacun et envers Dieu en tout premier lieu.
Marie du Tertre
[1] Saint Matthieu 16,26