Le dimanche est, certes, destiné au repos hebdomadaire, mais aussi aux œuvres de charité : inviter la personne âgée esseulée de notre entourage, organiser un goûter de retrouvailles avec les cousins que nous ne fréquentons plus depuis « ce qui s’est passé pendant la succession de la tante Aglaé», transporter la réserve de bois qui sert à chauffer la fermette de nos vieux voisins, passer faire une petite visite à une personne dans la peine ou en maison de retraite. Et nos jeunes enfants doivent être associés à ces petits gestes : ils y manifesteront des trésors insoupçonnés de gentillesse, de sourires et de vraie joie. Et cela les aidera à lutter contre leur égoïsme d’enfants-rois, habitués à toujours recevoir et à ce que tout l’univers tourne autour de leurs petites personnes. C’est très tôt que l’on cultive l’intelligence du cœur, et n’en doutez pas, si vous savez la faire fructifier et leur en montrer le bienfait spirituel, vos enfants vous étonneront par la spontanéité et la fraîcheur de leur générosité.