Notre citation pour mars et avril :
« Le chant allège les sombres soucis » Horace
A partir de ces deux œuvres profanes qui vous sont proposées, voici une méditation sur le commandement de la charité, recommandé sans cesse par Notre-Seigneur. Une bonne résolution pour que toute parole soit bien pesée, pour l’éternité.
Air de la Calomnie
Le Barbier de Séville, donné la première fois en 1819 (version italienne), et en 1884 (version française)
Gioachino Rossini
(1792 Pesaro – 1868 Paris)
Opéra, considéré comme le chef-d’œuvre de Rossini, tiré de l’œuvre de Beaumarchais, le Barbier de Séville a été composé en 1816, en deux semaines, Rossini n’étant âgé que de vingt-quatre ans.
Bartolo veut épouser sa pupille Rosina, contre son gré, car elle aime le Comte Almaviva. Basileo, maître de musique de Bartolo, lui conseille d’utiliser le moyen de la calomnie pour lutter contre son rival…
« C’est d’abord rumeur légère
Un petit vent rasant la Terre
Puis doucement, vous voyez calomnie
Se dresser, s’enfler, s’enfler en grandissant
Fiez-vous à la maligne envie
Ses traits lancés adroitement
Piano, piano, piano, piano
Piano par un léger murmure
D’absurdes fictions
Font plus d’une blessure
Et portent dans les cœurs
Le feu, le feu de leurs poisons
Et portent dans les cœurs
Le feu, le feu de leurs poisons
Le mal est fait, il chemine, il s’avance
De bouche en bouche il est porté
Puis riforzando, il s’élance
C’est un prodige en vérité
Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre, la tempête
Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre, la tempête
Un crescendo public
Un vacarme infernal
Un vacarme infernal
Elle s’élance, tourbillonne
Etend son vol, éclate et tonne
Et de haine aussitôt un chorus général
De la proscription a donné le signal
Et de haine aussitôt un chorus général
De la proscription a donné le signal
Et l’on voit le pauvre diable
Menacé comme un coupable
Sous cette arme redoutable
Tomber, tomber, terrassé »
https://open.spotify.com/search/l’air%20de%20la%20calomnie