On est parti les chiens devant et les chevaux derrière,
À la poursuite d’un cerf-volant d’une kermesse populaire.
Comme disent tous les moulins à vent,
Faut faire mais pas s’en faire,
Les trains arrivent toujours à temps,
Monsieur le garde-barrière.
À l’auberge du Panier Fleuri, déjeuner de soleil,
Un verre de rosé, des radis, la chanson des abeilles.
Y’ a des moutons dans la prairie, des nuages dans le ciel,
On roule depuis deux heures et demie, à l’allure coccinelle.
Refrain :
Quitter l’autoroute,
Pour voir les maisons, les saisons, les moissons,
Des villages de France.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les ruisseaux, les oiseaux, les châteaux,
Des années d’enfance.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les lapins, les chemins, le bon pain,
Des villages de France.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les fontaines, les châtaignes, les Verlaine,
Des années d’enfance.
C’est fou ce que ça peut être joli une départementale,
C’est fou ce que les gens sont gentils loin de la Capitale.
Les rossignols et les marquis dorment à la belle étoile,
Elle est numéro un ici, la musique des cigales.
À l’auberge du Panier Fleuri, on rencontre un poète,
Qui nous dit « j’ai quitté Paris par la Nationale sept »,
J’effeuille du lundi au lundi les roses et les pâquerettes.
Je vous invite au bal de la nuit, venez sur ma planète.
Au refrain deux fois