- Papa, quand va-t-on à la plage ?
- On va sauter dans les vagues !
- Et faire un château de sable !
- Non, plutôt un barrage !
- Les enfants, nous allons attendre que les bébés aient fini leur sieste. En attendant, venez avec moi nous allons aider Grand- père à désherber son potager, ou Grand- mère à ramasser ses légumes et son
En été, la plage exerce un attrait naturel chez les enfants : elle est synonyme de soleil, de jeux, et pour les parents d’un moment de détente facile à organiser. La maman peut s’adonner à la conversation avec ses amies, voire prendre un temps de lecture facile ou faire quelques mots-croisés entre amis, pendant que les enfants jouent entre eux ou avec leur père.
S’occuper sainement
Aller à la plage, comporte des aspects très positifs à condition de s’occuper sainement et de ne pas tomber dans les pièges de l’oisiveté ou de l’impudicité.
Le jeune enfant apprend à apprivoiser l’eau, à dompter sa peur, d’abord dans les bras de ses parents, dans un petit bassin, puis en donnant la main et enfin seul tout en restant à portée de main d’un adulte. Certains seront tout de suite familiers avec l’eau et les vagues, d’autres auront peur : occasion de découvrir des tempéraments (téméraire, peureux), de les faire progresser en prenant bien garde de ne pas les brusquer au risque de les dégoûter ou les fragiliser.
Entre les baignades, au moins l’un des parents aura à cœur de jouer avec ses enfants : construction d’un château, d’un barrage pour faire un petit bassin, d’un trou pour sauter dedans, d’un bateau en sable, jeux de ballons, de pétanque. Les idées ne manquent pas… Avec les plus grands, on pourra aller à la pèche : chercher moules ou crabes dans les rochers, crevettes et coquillages à marée basse… voire faire du bateau en mer.
Evitons absolument les périodes d’oisiveté au- delà de quelques dizaines de minutes éventuellement nécessaires à se sécher en sortant de l’eau. Deux ou trois heures à la plage sont largement suffisantes pour égayer une journée. En rentrant à la maison, nous pourrons encore faire des jeux, sans oublier d’aider ceux qui rangent les affaires et préparent le dîner ! N’oublions pas les dangers physiques, en gardant un œil sur les enfants et du bon sens ! Ne jamais creuser des trous plus grands que la taille des petits ! Se méfier des rouleaux, lames de fond ou trous d’eau : la force des éléments a eu raison de plus d’un costaud orgueilleux !
Où aller à la plage ?
La pureté est une vertu fragile et essentielle qu’il convient de préserver, même au prix de sacrifices : « Bienheureux les purs, car ils verront Dieu ! ».
Il est évident que de nombreuses plages offrent aujourd’hui un étalage de personnes dénudées, et de mauvaises tenues. Elles sont à fuir absolument ! Que reste-t-il ?
Certaines plages sur la Manche ou dans des endroits reculés, des horaires tôt le matin ou tard le soir… Si vous êtes dans une région difficile, préférez la piscine d’une location, d’amis ou de parents (en respectant les mêmes principes) ! Et profitez du bord de mer pour des promenades à pied ou en vélo sur les sentiers côtiers, des sorties pour pêcher ou faire du bateau, observer les couleurs, les bruits et odeurs au rythme de la nature en dehors des périodes d’affluence.
Pour les tout-petits, une petite piscine gonflable, un arrosage de pelouse et un bac à sable seront déjà une grande joie !
Même dans les régions fréquentables, nous prendront soin de choisir un coin familial, un peu à l’écart, et des horaires appropriés.
Le devoir de protéger la pureté
Dès l’âge de raison (6 – 7 ans, âge de la première communion), l’enfant remarque les mauvaises tenues même s’il n’en parle pas.
L’enchaînement mécanique se met en marche : curiosité malsaine des regards, habitudes de fréquenter l’impudeur, rêveries et pensées malsaines, habitudes de tolérer la contradiction entre le discours des éducateurs (la pudeur, fuir les occasions,…), et la pratique (fréquentation habituelle de situations mauvaises), péché et affaiblissement de la volonté, perte du sens du danger sur le plan de la pureté.
Le danger est bien sûr pour nos enfants, mais tout autant pour les adultes même s’ils se prétendent indifférents.
La bonne ou la mauvaise tenue devient quelque chose de relatif aux circonstances, presque un détail. Comment s’étonner ensuite que les garçons et filles, grands adolescents, ne comprennent plus l’importance des tenues et attitudes respectueuses de leurs corps et âmes ?
Tout gaspillage du cœur, des regards, des émotions excitées par des tenues impudiques, porte atteinte à la délicatesse de leurs sentiments présents et futurs.
Les adolescents
Alors que son corps se transforme, l’adolescent a une curiosité naturelle envers toute forme de nudité. Elle est à combattre énergiquement par la volonté et les sacrements. La curiosité, les habitudes amènent naturellement à la volupté.
« La volupté va plus loin encore, elle s’attaque au cœur du jeune homme. Chacun pour soi, voilà la devise des jouisseurs. En dehors de cette maxime, érigée en principe, il n’y a plus rien. Ne leur demandez pas d’avoir l’âme assez grande pour travailler et pour se dévouer au bien de leurs concitoyens ; n’exigez pas de ces êtres qui ne vivent que pour eux d’avoir le cœur largement ouvert ! » (Soyez des Hommes, Fr. F-A Vuillermet-2013)
Pour garder la pureté, il faut de la volonté, s’y habituer et l’exercer chaque jour !
Au plus tard à l’âge de la préadolescence, les parents choisiront des lieux de vacances et, au minimum, des activités qui facilitent la détente, le dépassement de soi dans un bon esprit, au lieu de rester dans un environnement qu’il faut surveiller en permanence sans arriver à maîtriser son influence négative.
Il faut savoir être attirant et dynamique pour créer une adhésion positive et de bons souvenirs :
- Montagne avec de belles randonnées, escalade, repas montagnards, lacs et rivières…
- Sports : tennis, volley, vélo, marche, cheval,…
- Voile, descente de rivière en canot, pèche,
- Visites et spectacles culturels et historiques.
- Sans oublier les congrès ou universités d’été qui accueillent parfois les familles. Les grands-parents peuvent avoir un rôle déterminant par l’aménagement de leur maison pour y attirer les adolescents, davantage qu’à la plage, ou par le choix de leur lieu de leur lieu de vacances.
Hervé Lepère