La question de l’aluminium dans les vaccins est un point qui mérite l’attention tant il est important pour les familles.
L’aluminium est utilisé dans les vaccins comme adjuvant de l’immunité. La présence d’adjuvants permet «de réduire la quantité d’antigènes par dose de vaccin (économie) et augmente la réponse immunitaire chez les personnes ayant un faible potentiel immunitaire, les nourrissons et les personnes âgées.
Au tout début et à la fin de la vie, le système immunitaire inné est faible, ce qui oblige à ajouter l’adjuvant pour stimuler surtout le système immunitaire adaptatif. L’adjuvant active les récepteurs des macrophages. Ont été utilisés le Tapioca, la saponine, des miettes de pain, puis des sels d’aluminium (hydroxyde et phosphate), de calcium, du formaldéhyde, des émulsions huileuses contenant squalène et eau, des dérivés des bactéries et des hydrates de carbone. Le formaldéhyde, comme l’aluminium, restent des produits qui inquiètent les familles[1]».
En ce qui concerne les sels d’aluminium, le professeur Romain Gherardi, du département de pathologie du CHU Henri Mondor à Créteil et de l’Inserm U955, unité de recherche biomédicale, ciblant les interactions cellulaires dans le système neuromusculaire, a démontré que l’aluminium est «biopersistant» contrairement à ce qui a été largement diffusé par les fabricants de vaccins.
L’aluminium que reçoit le corps par les vaccins qui en contiennent, se stocke dans les cellules dites «macrophages» au site d’administration du vaccin, mais aussi dans d’autres sites, comme le système musculaire et le système nerveux. Il en résulte un syndrome de fatigue chronique parfaitement identifié avec les signes suivants : douleurs musculaires et articulaires, troubles de la mémoire, somnolence que l’on retrouve chez 90% des patients atteints de Myofasciite à macrophages.
Les travaux de recherche du professeur Gherardi sur les souris ont apporté la preuve de la présence de dépôts d’aluminium dans la rate (organe immunologique par excellence) et le cerveau, jusque dans les zones de la mémoire (hippocampe), jusqu’à une année et au-delà après l’injection intramusculaire»[2].
«La toxicité des sels d’aluminium reste donc encore largement discutée. Sont-ils responsables de la Myofasciite à macrophages ?
- Oui pour ceux qui attestent la présence à long terme (dix ans après) de l’hydroxyde d’aluminium dans les macrophages au site d’une vaccination précédente ;
- Non pour d’autres spécialistes qui ont découvert une maladie musculaire congénitale qui explique la maladie. Le débat reste ouvert».
Si la relation entre Aluminium et Myofasciite n’est pas encore formellement établie, il n’en demeure pas moins que «les pansements oraux, digestifs en sachets ou en flacons, les déodorants, les emballages alimentaires, les batteries de cuisine, tous contenant de l’aluminium […] sont soupçonnés d’être à l’origine de pathologies neurologiques dégénératives[3]».
D’autre part, «l’adjuvant aluminium ne serait pas que neurotoxique. Comment ne pas le suspecter d’être cancérigène puisque, chez l’animal vacciné, on observe régulièrement des cancers aux points d’injection, même plusieurs années après la vaccination. Coïncidence ou corrélation[4] ?»
Comme nous pouvons donc le comprendre au vu de cette énumération, les effets de l’exposition à l’aluminium ne sont simplement qu’ébauchés en l’état actuel des choses : les risques pour la santé sont nombreux et variés mais la détermination de l’impact sur la santé reste encore extrêmement difficile et demeure une source de nombreuses controverses.
Dr. N. Rémy
[1] Professeur Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 204.
[2] Pr Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 206.
[3] Jacob L.M., La Nutrition raisonnée, Editions Résurgence, 2015.
[4] Pr Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 207.