L’autel est vêtu, comme une table, comme un tombeau, par souci de protection, par souci de beauté et parce qu’il représente le Christ.
Pour la célébration de la messe, trois nappes sont requises. Trois nappes et non une seule, pour parer au grave inconvénient qui pourrait résulter de la chute du calice et de l’effusion du précieux sang. Les nappes suggèrent celles dont la table de la Cène a dû être couverte. Elles figurent le saint suaire dont le corps du Christ fut entouré lors de sa sépulture.
Extraits de « La messe expliquée aux fidèles » M. l’abbé Joly – Ed. Clovis