France (Argenteuil)
A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine (17-18 septembre 2022), la ville d’Argenteuil a ouvert au public la célèbre « maison rose aux volets verts » de Claude Monet, construite en 1871 par le charpentier Flamand. L’artiste y a vécu de 1874 à 1878 seulement, mais il y a produit un nombre d’œuvres important (259), parmi lesquelles son chef-d’œuvre Impression soleil levant (1872). La ville d’Argenteuil ne possédant aucune peinture de l’artiste, le nouveau musée se base sur des reconstitutions à travers un parcours immersif et très ludique : une manière unique de se plonger dans l’atmosphère du peintre et de mieux comprendre l’impressionnisme. Vous pourrez à loisir toucher des objets, découvrir des secrets en ouvrant les meubles et même déambuler dans le bateau-atelier de Monet ou dans son jardin d’hiver – reconstitués d’après ses propres œuvres.
- France (Paris)
S’il est un monument emblématique de la capitale, c’est bien la basilique du Sacré-Cœur située sur la colline de Montmartre. Lieu le plus visité et photographié après Notre-Dame, la basilique avait été inscrite aux Monuments Historiques en 2020 seulement – l’inscription correspondant au tout premier niveau de protection d’un monument. Cependant, les progrès ne s’arrêtent pas là, puisque le conseil municipal devrait se prononcer pour un classement de la basilique lors de sa prochaine réunion mi-octobre : une bonne nouvelle pour le Sacré-Cœur qui recevra ainsi une meilleure protection – le classement correspond aujourd’hui au niveau de protection culturelle le plus élevé en France.
- Etats-Unis (Los Angeles)
Doté d’une section spécialisée dans la lutte contre la criminalité artistique, le FBI a permis la redécouverte d’une mosaïque romaine vieille de 2000 ans ! Conservée depuis les années 1980 dans un entrepôt de Los Angeles, l’œuvre, représentant la Méduse, est divisée en 16 fragments de 35 à 90 kg chacun. Malgré leur conservation dans des caisses rongées par les termites, les pièces demeurent dans un bon état général, au plus grand soulagement de tous. Contacté de façon anonyme par le propriétaire de la mosaïque, le FBI l’a aujourd’hui restituée à l’Italie en vue de la faire restaurer avant de l’exposer au public ; le lieu d’exposition n’est pas encore déterminé.
- Pays-Bas (Amsterdam, Rijksmuseum)
Qui aurait pensé que, plus de 350 ans après sa réalisation par le peintre Johannes Vermeer, La Laitière (1658) révélerait encore des secrets ? Une nouvelle technique de numérisation avancée a en effet permis de découvrir des objets dissimulés sous le mur blanc recouvrant l’arrière de la composition : à l’origine, le peintre y avait représenté une étagère supportant des cruches, ou porte-pichets. Jugeant sans doute sa composition trop chargée, Vermeer a finalement opté pour un arrière-plan plus épuré, mettant ainsi en valeur la femme à l’avant. De même, un peu plus bas, le chauffe-pieds recouvre une masse sombre qui semble être un panier très imposant. Il est absolument passionnant de discerner ainsi la réflexion de l’artiste sur son œuvre en suivant sa création, étape par étape, comme si l’on avait les dessins préparatoires sous les yeux !