- Les maladies auto-Immunes :
- Elles reposent sur un dérèglement de l’immunité de la personne : c’est le cas du Syndrome de Guillain-Barré, maladie touchant les nerfs périphériques pouvant apparaître dans les suites d’une vaccination anti-grippale. Cette maladie apparaît – disons, de façon naturelle – lorsque le système immunitaire est stimulé par une infection bactérienne ou virale. Sa fréquence habituelle est de 10 à 20 cas dans une population d’un million de personnes, mais elle augmente en cas d’épidémie de grippe et passe de 40 à 70 cas ; en cas de vaccination, cette maladie peut apparaître également et sa fréquence est alors de 1 à 6 cas par million de personnes. Le risque lié à l’infection étant 10 à 40 fois plus important, cela justifie aux yeux des autorités ministérielles la nécessité de la vaccination anti-grippale.
- C’est aussi le cas de la Sclérose en plaques qui peut apparaître à la suite d’une vaccination contre l’Hépatite B. La SEP est une maladie auto immune qui entraîne une altération des gaines de myéline qui sert de protection aux cellules nerveuses et aux nerfs périphériques, rendant ainsi difficile la propagation de l’influx nerveux. Jusqu’à présent, les études rétrospectives pour le vaccin HBV et prospectives pour HPV ne permettent pas d’établir un lien – en France – entre ces deux maladies. Cependant, la Cour Européenne de Justice vient de rendre un avis reconnaissant le lien de cause à effet entre vaccination contre l’Hépatite B et l’apparition de la Sclérose en Plaques.
- Un autre effet indésirable est la Narcolepsie: c’est une pathologie rare qui nécessite un terrain génétique particulier et se présente comme un trouble du sommeil chronique caractérisé par une somnolence diurne excessive avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle apparaît à la suite de l’utilisation du vaccin Pandemrix qui serait responsable de 5 à 7 cas de narcolepsie pour 100 000 enfants ou adolescents vaccinés. On ne sait pas à l’heure actuelle déterminer la part de l’adjuvant ou des souches vaccinales en cause dans l’apparition de cette maladie[1].
- Enfin, il existe également la Myofasciite à macrophages[2] dans les suites d’une vaccination contre l’Hépatite B et un exemple plus récent nous est donné :
« La cour administrative d’appel de Nantes vient d’ordonner l’indemnisation d’une secrétaire dentaire estimant être tombée malade à cause de l’aluminium contenu dans un vaccin… A la demande de son employeur, cette secrétaire avait été vaccinée contre l’Hépatite B en 1994. Dans les semaines suivantes, elle a développé des douleurs musculaires et une fatigue généralisée. Elle a alors saisi l’ONIAM[3], estimant être atteinte d’une Myofasciite à macrophages, maladie que certains spécialistes relient à la présence d’aluminium dans les vaccins… »[4].
Le Tribunal a reconnu un lien de causalité entre la vaccination contre l’Hépatite B et l’apparition d’une Myofasciite à macrophages.
Donc jusqu’en 2011, il semble qu’il y ait une réticence de la part des laboratoires pharmaceutiques et des autorités médicales pour établir un lien entre vaccination et certains effets secondaires. En effet, le rapport de l’OMS affirmait clairement en 2011 :
- « Que la vaccination des nourrissons ne jouait aucun rôle dans la mort subite du nourrisson,
- Que le vaccin Coqueluche ne provoquait pas de dommages cérébraux,
- Que le vaccin ROR n’augmentait pas le risque d’autisme ;
- Que la vaccination contre la Méningite à HiB n’augmentait pas le risque de diabète ;
- Que la vaccination contre l’Hépatite B n’entraînait pas de risque de sclérose en plaques…etc »[5].
Or «…la Cour de Justice de l’Union Européenne vient de considérer dans le cadre d’une question préjudicielle, qu’il était conforme au droit de l’Union Européenne de reconnaître un lien de causalité entre un vaccin contre l’Hépatite B et la Sclérose en plaques.
L’affaire visait un cas français : un homme en parfaite santé avait déclaré une SEP après une vaccination. Il est décédé en 2011.
Jusqu’ici la directive de l’Union sur le sujet imposait aux plaignants d’établir la preuve de causalité entre la vaccination et la maladie.
La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de reconnaître que cette preuve ne supposait pas forcément un consensus scientifique, mais pouvait simplement s’appuyer sur des présomptions fortes et sérieuses. Il appartiendra à chaque juridiction nationale de vérifier ce sérieux »[6].
Ces informations sur ces effets secondaires des vaccinations, relativement rares, nous semblent cependant indispensables d’être portées à la connaissance de tous pour que les parents puissent juger de l’intérêt de telle ou telle vaccination pour leurs enfants et tenir compte du rapport bénéfice/risque.
Elles nous permettront également d’aborder dans le prochain bulletin le rôle néfaste de l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins.
Dr. N. Rémy
[1] Colloque Sécurité des Vaccins, 4 octobre 2016, Université Paris-Descartes.
[2] Myofasciite à macrophages : maladie neurologique donnant un tableau de fatigue chronique, douleurs musculaires et articulaires chroniques, troubles de la mémoire, de l’attention, de la compréhension avec un état dépressif réactionnel.
[3] ONIAM : organisation pour l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux.
[4] Blog Initiative citoyenne, Effets secondaires – risques, 26 décembre 2017.
[5] Source Infovac : Référence OMS (Global Vaccine Safety Initiative), Institute of Medicine (rapport 2011).
[6] Blog Initiative Citoyenne, Effets secondaires-risques, 21 juin 2017.