Vierge Sainte dont les petits oratoires émaillent nos campagnes,
Fleuris par des mains pieuses et fidèles
Qui déposent à vos pieds joies et peines,
Vous êtes là pour nous, Mère aimante et votre tendresse ouvre nos cœurs.
Vierge Sainte, toute humble et remplie de l’immense joie du Fiat
Qui vous fit courir vers Elisabeth,
Devinant son besoin et chanter avec elle la miséricorde divine enfin incarnée,
Apprenez-nous à donner aux autres Notre Seigneur lui-même,
Par la joie et la charité de notre foi.
Vierge Sainte, toute adorante de votre nouveau-né sur la paille de la crèche,
A l’obéissance discrète lors de la présentation au temple,
Totalement abandonnée lors de la fuite en Egypte,
Aidez-nous à vivre de l’essentiel, regardant les choses terrestres comme passant,
Ne devant nous servir qu’à grandir vers votre divin fils.
Vierge Sainte, debout au pied de la Croix, Mère des douleurs,
Miracle que ce « Stabat Mater », ayant seule gardé la foi
Voyant la Résurrection au-delà du calvaire,
Vous êtes là comme le phare dans la tempête, l’étoile dans la nuit,
Pour nous rappeler de ne jamais perdre confiance.
Vierge Sainte, splendeur des cathédrales dont la magnificence célèbre votre grandeur,
Votre incomparable dignité de Mère du Sauveur,
Couronnée d’étoile, terreur des démons,
Présentez de vos belles mains, ô vous notre médiatrice, nos pauvres prières,
Pour les rendre présentables et dignes, purifiées, devant le Tout Puissant.
Vierge Sainte, qui chaque jour êtes notre avocate,
Vers qui nos « Ave Maria » crient sans cesse « maman, maman »,
Apprenez-nous à savoir vous faire plaisir de mille petits riens, de belles communions,
A vous remercier car nous aurons pu, tout au long de nos jours,
Jusqu’à notre dernier souffle où vous nous assisterez,
Voir votre tendresse de mère avant de la goûter dans la joie du Ciel.
Jeanne de Thuringe