En ce quinze août de l’an deux mille dix-neuf, au jour de votre glorieuse Assomption, nous voici à vos pieds, Ô Notre-Dame, nous, vos enfants chéris. Nous venons vous souhaiter votre fête et nous voulons la célébrer en union avec tous les anges et tous les saints du Ciel. Nous exaltons votre incomparable grandeur de Mère de Dieu et nous croyons, vrai Tabernacle du Verbe Incarné, que vous êtes réellement montée au ciel avec votre corps immaculé.
Nous sommes quelques-unes de vos familles catholiques disséminées en France et sur la terre, mais toutes unies par un même lien et portées par un même idéal : nous sommes et voulons être toujours des foyers ardents. Ardents dans la pratique de la Foi et de toutes les vertus chrétiennes, ardents pour que Dieu soit aimé et adoré au sein de nos familles.
Nous, époux, père et mère, nous enfants, nous voulons œuvrer ardemment pour que le Règne de justice et d’amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’étende de plus en plus sur nos familles et sur toutes les familles ainsi que sur toutes les sociétés. A l’heure où la famille se trouve menacée dans son intime constitution par les plus honteuses entreprises de dissolution, nous vous consacrons, Ô Immaculée, nos foyers, pour que vous les placiez sous votre manteau protecteur. Nous réclamons de vous lumière et force pour que nous soumettions nos habitudes de vie et nos comportements de chaque jour, jusque dans les plus petits détails, aux vérités et aux commandements divins.
Désireux de gravir la montagne de la perfection chrétienne et à être un jour tous réunis au Ciel, nous sommes en même temps conscients de nos faiblesses et de notre infirmité. Notre passé si tiède et indifférent nous presse de nous tourner vers vous, Ô Notre-Dame des grandes ardeurs, pour puiser en vous toutes ces saintes énergies dont nous sommes dépourvus. Réunissez vos enfants confiants, agenouillés devant votre image, qui se consacrent et se livrent à vous.
Très Sainte Mère, dardez sur nous les rayons de votre maternelle bonté pour que nous brûlions du même feu que celui qui consomme votre Cœur Douloureux et Immaculé. Ô Notre-Dame des foyers ardents, faites de nos familles, des foyers ardents à vous aimer et à propager votre dévotion.
Et que tous nos foyers soient ensemble, ô Mère très aimée, comme autant de brandons, qui, tous allumés au feu de votre amour, se réunissent pour le propager au-dehors de nos foyers et réchauffent ainsi toutes les familles de votre ardente charité.
Gardez-nous tous unis, et enflammés d’amour pour vous, Ô Notre-Dame des foyers ardents.
Ainsi soit-il.