Chers amis,
Ne croyez pas que ce numéro « enfonce des portes ouvertes » et que tout a déjà été dit sur ce sujet ! La puissance des lobbies ne relâche pas son étreinte et nous sommes harcelés sans cesse, que ce soit par les slogans, les affiches ou les arguments en tout genre. Petit à petit nous nous affadissons : hommes et femmes perdent leur identité chez nous comme ailleurs, même si nous sommes un peu plus résistants…
Le démon a réussi ce tour de force : la femme, par orgueil, a renié sa féminité, elle a mis sous le boisseau les qualités de son cœur et a pris la place de l’homme.
L’homme, par faiblesse, s’est laissé voler sa virilité, il a perdu sa fierté. Il cherche sa tranquillité, s’amuse doucement de celles qui n’hésitent pas à prendre sa place. Comme au temps de Samson, ces nouvelles Dalila l’ont aveuglé et l’ont trahi ; elles lui ont ôté force et autorité.
Et les forces du Mal s’acharnent sur cette soi-disant égalité allant jusqu’à proclamer l’indifférenciation des genres et à l’enseigner à nos tout-petits ! Dissocier la génération de la procréation, détruire la famille, confier l’éducation des enfants à l’Etat dès le plus jeune âge, insérer des puces dans le cerveau humain, laissant l’intelligence artificielle anéantir nos volontés : tout est dans une logique définie qui veut bannir Dieu de sa Création… Mais qui a pris la mesure de l’importance et de la continuité du système philosophique qui mène ce monde ? Hommes et femmes sont complémentaires ; ils ne sont ni égaux, ni opposés. Dieu l’a voulu ainsi.
Aussi appartient-il au catholique de défendre son Dieu à sa mesure et de réagir du plus petit élément au plus grand en ne niant l’importance ni de l’un ni de l’autre. C’est un ensemble. Cette lutte demande de la vertu, des sacrifices, de la force, mais ce système doit être refusé dans sa globalité. Il n’est plus temps de se cacher les yeux : même nos enfants sont pris en otage ! Il nous faut donc aborder ces sujets dès l’adolescence pour leur en montrer la logique et leur en faire comprendre l’enjeu : du pourquoi de notre habillement jusqu’aux fondations de nos convictions. L’heure n’est plus aux concessions en essayant de vivre comme le monde tout en gardant notre conscience, autant que faire se peut, à l’abri d’un masque qui n’est plus suffisant… Le combat est là, présent chaque jour. Il nous demande de marcher fièrement sur les routes de Chartres à Paris, comme lors de nos processions dans les rues, d’être fiers de notre foi et de nos convictions dont la réalité de la complémentarité homme/femme n’est pas la moindre !
Découvrons dans ce numéro comment étayer notre raisonnement et défendre nos arguments pour les assumer sans nous décourager. Notre force est dans le Seigneur ! Nous savons que la victoire est au bout !
Que ces vacances soient l’occasion pour chacun d’entre nous de prendre le temps de réfléchir sur ce sujet essentiel, et que Notre-Dame nous aide et nous soutienne dans ce combat !
Marie du Tertre