« Le communisme, qui est marxiste, présente cette particularité́ capitale que la collaboration qu’il recherche, qu’il suscite, qu’il organise le plus volontiers, est celle d’auxiliaires qui ne soient pas marxistes. C’est cette collaboration-là̀ qui favorise le plus efficacement la réalité́ de son action, c’est elle qui est essentielle à son progrès. Il ne s’agit pas d’enseigner la dialectique, mais de la faire pratiquer à ceux-mêmes qui ne la connaissent pas, et qui la pratiqueront sans savoir ce qu’ils font ». Jean Madiran Revue Itinéraires
A ceux qui prétendent que le Chapelet est une prière dépassée et monotone à cause de la répétition des prières qui le composent, je leur demande s’il est quelque chose qui vive sans que ce soit par la répétition continuelle des mêmes actes. (…) ce qui manque à ceux qui trouvent la prière du Chapelet monotone, c’est l’Amour ; et tout ce qui est fait sans amour est sans valeur.(…) ceux qui prient leur chapelet tous les jours sont comme des enfants qui tous les jours prennent quelques instants pour aller près de leur père, pour lui tenir compagnie, lui manifester leur gratitude, lui rendre des services, recevoir ses conseils et sa bénédiction. Sœur Lucie
Le sacrement de mariage présente une originalité qu’il ne faut jamais perdre de vue. Au lieu d’opérer son effet sur le seul individu qui le reçoit, il s’applique à deux âmes qu’il unit en Dieu d’un lien spécial. Le mariage est un sacrement à deux. Cette union de deux personnes étant la condition du mariage, plus elle s’affermit, plus les échanges se font riches entre elles, et plus sont abondantes les grâces que le sacrement confère. Les gens mariés doivent donc éprouver le sentiment profond d’une commune consécration, d’un appel commun à suivre à deux. (…) Alors, ils comprendront que le mariage, sacrement d’union, est aussi un sacrement de persévérance. (…)
Ayons courage : aux heures noires, aux heures mornes où la lassitude et la veule résignation nous sollicitent, faisons un acte de foi en la toute puissance de cette grâce du sacrement qui peut nous transformer à notre insu, et qui, un jour, nous révélera l’un à l’autre dans la transparence de la charité. Puisse cette grâce grandir comme le grain de sénevé, s’épanouir pleinement, et devenir le bel arbre sur lequel vienne se reposer les oiseaux du ciel. Alors, il nous suffira d’être tout entiers en notre vocation pour chanter Dieu. A. Christian