Mets-toi à genoux le matin, ma fille, pour m’offrir ta journée et me demander mon aide à Moi, ton Seigneur.
Ne fais pas cette offrande à la va-vite, sous la douche, dans le métro ou en voiture, entre deux, en me coinçant dans un tout petit trou parce-qu’ il faut bien Me mettre quelque part.
L’homme n’est grand qu’à genoux car sa vraie grandeur est la reconnaissance de sa petitesse pour boire aux sources de Ma grâce, et celle-ci ne se reçoit qu’à genoux dans un cœur qui veut Me donner la première place.
Ouvre-moi ton cœur, revêts-toi aux premières heures de Ma lumière.
Mets-toi à genoux le matin…
Tu n’as pas le temps ? Mais n’ai-Je pas pris, Moi ton Rédempteur, le temps de Ma Passion pour chacun de vous. Vous m’êtes si chers que pour un seul à sauver Je l’aurais fait, J’aurais revécu ces heures atroces pour toi, rien que pour toi, et tu n’aurais pas de temps pour Moi, le matin ?
Tu sais, seul le premier pas coûte et tant d’âmes ont avancé à Ma suite, pour avoir voulu juste consentir un effort.
Si tu as peur d’oublier, demande à ton ange gardien, et à ma Mère, tu n’oublieras plus.
Et recommence sans te lasser.
Mets-toi à genoux le matin…
Tu as vingt ans et tu as quitté le cocon familial ou l’école, pour tes études, tu veux savoir ce que tu vaux, et ton jeune idéal rêve de changer le monde.
Mais mon enfant, avant de changer cette fille ou ce garçon qui te déplaît, ces professeurs ou ces parents qui t’ennuient, ces aînés trop exigeants, cette situation pénible, c’est ton cœur et ton regard sur les choses qu’il faut changer.
Car le vrai combat, vois-tu, ce n’est tant celui contre ce monde moderne avec ses lois iniques qui Me font tant souffrir. Non le premier combat c’est celui contre toi-même au quotidien, sans te décourager.
Le Ciel se fait violence, seuls les violents s’en emparent…
Mais pour cela il te faut accepter ce que Je te donnerai aujourd’hui pour te façonner comme Mon œuvre d’art, car tu as du prix à Mes yeux et que seule compte ta bonne volonté à te laisser faire.
Mets-toi à genoux le matin…
Ma Mère et Moi nous nous réjouissons tant, de voir ton âme de jeune fille, porteuse d’espérance, Nous implorer pour tes victoires intérieures, que par tes propres forces tu ne peux atteindre.
Elles seront pour toi les plus grandes.
Aussi grandes que celle de quatre petites filles à l’Ile Bouchard, qui ont obtenu de mon Cœur, par Celui de Ma Mère, de changer la destinée de la France, ce pays chéri, lors de l’imminence du communisme.
Quatre petites filles qui n’ont pas manifesté à Paris ni envoyé de pétition aux ministres.
Elles ont simplement pris leur chapelet, quatre petites filles à genoux devant Ma Mère.
Comme l’ont fait aussi les trois petits de Fatima : Lucie, Jacinthe et François…
Alors mets-toi à genoux le matin…