Pour fêter l’Epiphanie

« Quand une jolie voix chante, ce sont des fleurs qu’elle laisse échapper de sa bouche. »

Miguel de Cervantès  (La bohémienne de Madrid -1602)

Pour aider les mères de famille à rester gaies et vaillantes, en tout temps et en tout lieu, utilisons le magnifique patrimoine de la chanson française. Dans chaque numéro vous sera proposé une chanson, ou un cantique (comme dans ce premier numéro). Il vous sera aussi proposé un air de Bel Canto, à découvrir, ou redécouvrir, et pourquoi pas, pour les meilleures, à s’essayer !

Vive les voyages en chansons,

Vive les « vaisselles » lyriques en famille…

Pour fêter l’Epiphanie …

Cantique recueilli, assez lent et solennel, méditatif.

La mélodie et facile, les paroles assez savantes, plus difficiles à mémoriser …

 Nous sommes trois souverains princes

Frank Martin (1890-1974)

1. Nous sommes trois souverains princes de l’Orient
Qui voyageons de nos provinces en Occident,
Pour honorer le Roi des Rois, dans sa naissance,
Et recevoir les douces lois que donne son enfance.

2.Le firmament fait sous les voiles de cette nuit
Scintiller une belle étoile qui nous conduit
Et nous guidant par les beaux feux qu’elle fait naître
Nous allons accomplir nos vœux, adorer notre maître.

3. Nous voulons rendre nos hommages à sa bonté
Et saluer en pieux Mages Sa Majesté
Nous apportons au Dieu de paix nos diadèmes
Et nous offrons de nos sujets les cœurs et les biens mêmes.

4. Ah ! Faites-nous un peu de place, nos chers amis,
Présentez- nous au Roi, de grâce, s’il est permis,
Nous arrivons d’un cœur content de l’Arabie,
Pour voir le Fils du Tout-Puissant, et l’auteur de la vie.

5. Nous avons dans des cassolettes quelques présents
D’aromates très parfaites, d’or et d’encens.
Prenez, Seigneur, notre trésor et nos hommages,
En recevant la myrrhe et l’or, bénissez les trois Mages.

Pour apprendre la mélodie plus facilement :

« Nous sommes trois souverains princes », Les Compagnons de la Chanson,

www.chansons-net.com/noel/index.php?param1=NO0134.php

Cette interprétation ne comprend pas le couplet n° 4, qu’intègre l’interprétation de la chorale « A Cœur Joie ».